http://www.toutsurlalgerie.com
L'Algérie et la France signeront un
accord-cadre de coopération dans l'énergie nucléaire
à l'occasion de la visite à Alger du Premier ministre français
François Fillon, les 20 et 21 juin, a annoncé samedi le ministre
de l'Energie Chakib Khelil. M. Khelil, qui s'exprimait lors d'un point
de presse avec Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat français de l'Ecologie,
de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement
du territoire, a précisé que cet accord "prévoit
notamment un transfert de technologie entre les deux parties en plus d'un
apport technique et financier de la partie française".
M. Borloo a pour sa part refusé de
donner les détails sur le prochain accord, en ajoutant que "le
moment n'est pas encore venu pour dévoiler ces détails, qui
seront connus pendant la visite du Premier ministre" francais.
Un accord de coopération en matière
de nucléaire civil avait été paraphé à
Alger début décembre 2007 lors de la visite du président
français Nicolas Sarkozy, qui a qualifié cet accord de "marque
de confiance" de la France envers l'Algérie. "L'accord de
coopération dans le nucléaire civil que nos deux pays ont
conclu est la marque de cette confiance que la France fait à l'Algérie",
a déclaré M. Sarkozy. "Je le dis au nom de la France,
le partage du nucléaire civil sera l'un des fondements du pacte
de confiance que l'Occident doit passer avec le monde musulman", a-t-il
poursuivi.
L'accord algéro-français ouvre
à l'Algérie les portes de l'énergie nucléaire
civile. Il couvre la recherche, la production d'électricité
et la formation, ainsi que la prospection et l'exploitation de gisements
d'uranium algériens. "C'est la première fois que la France
signe un tel accord avec un pays arabo-musulman", s'était-on
réjoui côté français. "C'est toute une filière
que l'on va installer", avait précisé à la presse
un haut responsable de l'Elysée.
http://www.elmoudjahid.com/em/cooperation/8233.html
Jean-Louis Borloo: «L'Algérie est un acteur absolument
majeur au sein du projet de l'union pour la Méditerranée»
31-05-2008 à 18:10 Amel Zemouri
"L'Algérie est l'un des rares pays
au monde à s'être engagée résolument vers
les énergies renouvelables", a estimé M. Borloo
L'accord-cadre de coopération algéro-française
en énergie nucléaire sera signé en juin 2008, au cours
de la prochaine visite à Alger du chef du gouvernement français,
M. François Fillon, c’est ce qu’a annoncé, hier, notre ministre
de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. M. Khelil, qui s'exprimait
lors d'un point de presse animé conjointement avec le ministre d'Etat
français de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable
et de l'Aménagement du territoire, M. Jean-Louis Borloo, au siège
de son département à Hydra, a précisé que cet
accord prévoit, notamment, «un transfert de technologie
entre les deux parties en plus de l'apport technique et financier de la
partie française.» M. Borloo s'est toutefois, refusé
à donner de plus amples détails sur les tenants de cet accord
estimant que «le moment n'est pas encore venu pour les dévoiler.»
L’hôte de l’Algérie a également
abordé la question de la coopération énergétique
bilatérale dans les domaines de l'énergie renouvelable et
de la protection de l'environnement, principales raisons de sa venue dans
notre pays, indiquant dans ce contexte que «l’Algérie est
l’un des rares pays au monde à s’être engagé résolument
vers les énergies renouvelables.»
Justement, concernant ce sujet, le ministre
français, a tenu à préciser que cette coopération
s'inscrit dans le cadre du projet de l'Union pour la Méditerranée
(UPM). Projet initié par le président français, Nicolas
Sarkozy, et dont l’Algérie, «est un acteur absolument majeur.»
Aussi, selon lui, l’Algérie est un partenaire «technique,
et pas seulement financier.» Le projet de l'UPM, qui doit être
proclamé le 13 juillet à Paris par le président français
Nicolas Sarkozy à l'occasion du sommet des chefs d'Etat de la région,
a fait dire au ministre français qu’«on est en harmonie
totale sur toute politique de maîtrise de l’énergie, de même
que pour tous les programmes portés par l’Algérie pour l’UPM»,
a-t-il affirmé. Rappelant l'élection de l'Algérie,
en décembre 2007 à Bali (Indonésie), à la présidence
du groupe africain sur le changement climatique pour la période
2008-2009 et le passage de la présidence de l'UE à la France,
dès juin, M. Borloo s'est dit assuré qu'il y aurait «une
plate-forme de convergence entre l'Europe et l'Afrique sur les CO2
et le réchauffement climatique.» Dans ce cadre,
le ministre français a fait part de la disponibilité de son
pays à mettre tous les moyens en commun afin de développer
la recherche opérationnelle sur l'énergie solaire à
grande concentration: «Il s'agit, à cet égard,
des moyens bilatéraux et ceux de l'UPM» , a-t-il précisé,
tout en notant que l'Algérie est déjà bien avancée
dans ce domaine, puisqu’elle a déjà introduit le système
hybride, combinant le gaz et l'énergie solaire dans la production
de l'électricité. Pour sa part, Chakib Khelil a évoqué
les projets en commun, spécifiant qu’un programme important de coopération
dans le domaine de la maîtrise de l’énergie entre les organismes
concernés des deux pays (ADEM et APRUE) est déjà mis
en route, de même qu’il est prévu la mise en place d’un observatoire
de la maîtrise de l’énergie, «et nous allons renforcer
notre coopération dans le solaire, par la constitution d’un groupe
mixte, pour définir les axes de cette coopération»,
a-t-il dit, signalant que cette coopération va s’étendre
jusqu’au domaine de la protection marine, dans le cadre de la société
africaine, créée à cet effet.
Enfin, le ministre français a salué
l’expérience algérienne en matière de séquestration
de carbone en avançant qu'il aura l’occasion de « découvrir
l’expérience » menée sur le site d’In Salah qu'il considère
comme un projet «particulièrement exemplaire»
car il permet de stocker le carbone dans le sol et donc de réduire
la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
M. Borloo est arrivé hier à
Alger pour une visite de deux jours à l'invitation de M. Khelil
afin de discuter des perspectives de coopération entre les deux
pays dans le domaine de l'énergie, notamment les énergies
renouvelables, dont le solaire.
http://www.enerzine.com
Paris et Alger coopèrent dans le nucléaire civil
(src: Nouvel-Obs, Algérie-dz, La Tribune)
A l'occasion de la visite samedi à Alger
du premier ministre François Fillon, un accord de coopération
a été signé qui prévoit l'exportation de technologies
et de compétence dans le nucléaire civil.
Qualifié d'"historique", ce texte est
le premier de cette envergure signé avce un pays arabo-musulman,
relèvent des observateurs. Il vient concrétiser l'accord-cadre
paraphé en décembre dernier par Nicolas Sarkozy lors de sa
visite officielle.
L'accord concerne l'"utilisation et le
développement de l'énergie nucléaire à des
fins pacifiques." Plus précisément, il englobe les domaines
de la recherche fondamentale, des transferts de technologie, la production
d'électricité, la prospection et l'exploitation de l'uranium.
Il prévoit également la formation des ingénieurs algériens,
qui profiteront de la création en Algérie d'un institut de
génie nucléaire. Le texte définit également
les obligations en matière de sécurité nucléaire,
dont une agence nationale de sûreté nucléaire assurera
le respect.
L'Algérie souhaite voir une centrale
construite à l'horizon 2020. Grâce à cet accord, Areva
se place en première ligne pour en être chargée, de
même que pour l'exploitation de l'uranium du pays.
La France n'est pas la seule à s'intéresser
à l'avenir du nucléaire algérien : le quotidien électronique
algérie-dz rappelle que des rapprochements dans le nucléaire
ont également eu lieu avec la Chine, les Etats-Unis, l'Argentine
et la Russie, sans être aussi aboutis que les accords avec la France. |
http://www.algeria-watch.de
L'accord sera signé ce mois à
Alger: Option pour le nucléaire français, aussi
par Salah C., Le Quotidien d'Oran, 1er juin 2008
Chakib Khellil et Jean-Louis Borloo, respectivement
ministre algérien de l'Energie et des Mines et ministre d'Etat français
de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement
du territoire, ont animé, hier, à Alger une conférence
de presse au cours de laquelle deux sujets d'actualité ont été
abordés, à savoir la coopération bilatérale
dans le domaine de l'énergie nucléaire et la situation actuelle
du marché pétrolier mondial. Concernant le premier volet,
le ministre algérien a déclaré que l'accord-cadre
de coopération algéro-française dans l'énergie
nucléaire sera signé, en juin prochain, lors de la visite
à Alger du Premier ministre français, François Fillon.
M. Khellil a précisé que «cet accord prévoit,
notamment un transfert de technologie entre les deux parties en plus de
l'apport technique et financier de la partie française».
De son côté, M. Borloo, pressé par les journalistes
de donner plus de précisions sur cet accord, s'est limité
à répondre: «le moment n'est pas encore venu pour les
dévoiler».
Le représentant du gouvernement français
a, en outre, planché sur la coopération énergétique
bilatérale dans les domaines de l'énergie renouvelable et
la protection de l'environnement en indiquant que «cette coopération
s'inscrit dans le cadre du projet de l'Union pour la Méditerranée
(UPM), initié par le président français, Nicolas Sarkozy».
A cet effet, il a noté que «l'Algérie
est parmi les rares pays à avoir introduit le système hybride
combinant le gaz et l'énergie solaire dans la production de l'électricité».
S'agissant du projet de l'Union pour la Méditerranée,
M. Borloo a indiqué qu'il doit être proclamé le 13
juillet à Paris par le président français Nicolas
Sarkozy, à l'occasion du sommet des chefs d'Etat des pays de la
Méditerranée en rappelant l'élection de l'Algérie,
en décembre 2007 à Bali (Indonésie), à la présidence
du groupe africain sur le changement climatique pour la période
2008/2009 et le passage de la présidence de l'Union européenne
à la France, à partir du mois en cours.
M. Borloo s'est montré convaincu qu'«une
plateforme de convergences entre l'Europe et l'Afrique sur le dioxyde de
carbone (CO2) et le réchauffement climatique verra le
jour», durant cette rencontre au sommet.
Dans le même contexte, le ministre français
a fait part de la disponibilité de son pays à mettre tous
les moyens en commun afin de développer la recherche opérationnelle
sur l'énergie solaire à grande concentration en déclarant:
«il s'agit, à cet égard, des moyens bilatéraux
et ceux de l'UPM». Au chapitre des cours actuels du pétrole,
Chakib Khelil a réaffirmé que «ces prix ne reflètent
pas les conditions du marché, mais sont dus à d'autres facteurs
liés à la spéculation des intervenants du marché,
ainsi que la crise des «Subprimes» et la dépréciation
du dollar».
Abordant le rôle de l'Organisation
des pays exportateurs du pétrole (Opep), le ministre a déclaré
que «cette organisation, qui détient seulement 40% de la
production mondiale, ne prendra aucune nouvelle décision sur sa
production avant sa réunion de septembre à Vienne».
Le ministre a également abordé la situation du marché
du gasoil, en estimant que «les prix connaissent une importante
envolée». Il a expliqué cette tendance à
la hausse, qualifiée de crise du gasoil, par le fait qu'elle tire,
elle aussi, à travers le raffinage, les prix du brut. Pour Chakib
Khelil, la raison réside dans «l'introduction du bioéthanol
sur les marchés, introduction qui a conduit à la réduction
de la production du diesel, d'où l'augmentation de son prix».
Cette situation est, selon le ministre, à l'origine de la polémique
sur le développement des bio-carburants et leur impact sur le marché
pétrolier international», devait conclure M. Khelil. A
signaler, enfin, que le ministre français visitera, durant son séjour
plusieurs sites dont le projet de séquestration du CO2
à Khrechba, dans la wilaya de Ghardaïa.
http://www.toutsurlalgerie.com
Par Sonia lyes le 31/05/2008
Le ministre français de l'Environnement
et de l'Energie effectue aujourd'hui une visite de travail de deux jours
en Algérie. Prévu de longue date, ce déplacement n'est
pas directement lié à l'actualité directe algéro-française:
M. Borloo ne sera pas reçu par le président Bouteflika et
l'Union de la Méditerranée ne figure pas au menu des entretiens
qu'aura M. Borloo avec ses interlocuteurs algériens.
La visite du ministre français sera
consacrée aux questions techniques, à la coopération
bilatérale dans les domaines de l'énergie et de l'environnement,
avec notamment la signature d'un accord sur les énergies renouvelables.
Mais, curieusement, le dossier du nucléaire civil n'est pas à
l'ordre du jour de la visite. Pourtant, il relève directement des
compétences de M. Borloo et de son homologue algérien Chakib
Khelil.
Plus de 8 mois après la signature en
décembre 2007 d'un accord dans le nucléaire civil entre Alger
et Paris lors de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Algérie,
le dossier n'avance pas. Et pour cause: selon un spécialiste interrogé
par toutsurlalgerie.com, «Paris n'a rien de concret à proposer
qui pourrait intéresser les Algériens» dans le
domaine du nucléaire civil. Tout le monde le sait: la France, via
le groupe énergétique Areva, n'exporte qu'une seule expertise:
la construction de centrales nucléaires, clés en main. Or,
«pour la coopération nucléaire, il faut une volonté
politique, des programmes de formations et de transferts de technologie»,
explique le même spécialiste. Mais la France ne dispose d'aucune
structure capable de répondre à de telles attentes.
On se souvent en effet que le groupe Areva
avait perdu en 2006 un contrat de 8 milliards de dollars pour la construction
de quatre centrales nucléaires en Chine, car le Français
avait refusé le transfert de technologie demandé par les
Chinois. Le contrat avait été remporté par l'Américain
Westinghouse, qui avait accepté de répondre favorablement
aux Chinois sur cette question du transfert de technologie. On voit mal
comment le groupe français pourrait accepter de donner aux Algériens
ce qu'il a refusé aux Chinois, un pays avec lequel aucun contentieux
historique n'existe et avec lequel les enjeux économiques sont nettement
plus importants que l'Algérie. «En réalité,
le problème ne concerne pas seulement l'Algérie. La France
a promis à beaucoup de pays arabes des accords dans le nucléaire,
mais elle n'a rien à proposer de concret», conclut le
spécialiste.
C'est dans ce contexte que, selon nos informations,
un consortium composé de groupes nucléaires américains
et japonais s'apprête à proposer à l'Algérie
dès cet été un plan de coopération dans ce
domaine. Une délégation de ces entreprises est attendue prochainement
à Alger. Les Russes sont également sur les rangs pour proposer
une coopération nucléaire à l'Algérie.
http://www.enerzine.com
Nouvel accord franco-algérien en prévision
Le Premier ministre signera prochainement un
accord de coopération avec l'Algérie dans le nucléaire
civil.
L'accord cadre doit être signé
à l'occasion de la visite prochaine (les 20 et 21 juin prochains)
de François Fillon à Alger, a annoncé le ministre
algérien de l'énergie, Chakib Khelil. Selon le ministre,
le texte prévoira de nouveaux "transferts de technologie entre
les deux parties, en plus d'un apport technique et financier de la partie
française."
Il couvrirait les domaines de la recherche,
la production électrique, la formation, la prospection et l'exploitation
de l'uranium, et s'inscrit dans le prolongement de l'accord
signé le 4 décembre dernier.
Ce précédent texte prévoyait
une coopération dans la recherche fondamentale appliquée,
la formation, la production d'électricité, les applications
de l'énergie nucléaire dans l'agriculture, la biologie et
les ressources en eau. Le
texte est consultable dans la base documentaire du ministère des
Affaires etrangères (en .pdf). |