CONTROVERSES NUCLEAIRES !
ACTUALITE NUCLEAIRE
2008
décembre
Le CEA de Fontenay-aux-Roses poursuit son démantèlement
ADIT, http://www.usinenouvelle.com

      12/12/2008

     Premier centre de recherche du CEA, crée en 1946, le site de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), au sud de Paris, en est aujourd'hui à plus de la moitié de son programme d'assainissement et de démantèlement de ses installations nucléaires, le plus important jamais opéré dans l'Hexagone.
     D'un coût global estimé à 500 millions €, les opérations, qui ont démarré en 1995, devraient s'achever vers 2018. «Nous n'aurons pas de retard sur le calendrier fixé même si nous avons certains glissements de six ou huit mois sur certaines opérations», affirme  Roger Genet, directeur du centre de Fontenay-aux-Roses et directeur adjoint à la direction des sciences du vivant du CEA.
     Afin de mener à bien le projet sur les dix ans à venir, le programme Aladin a été lancé en janvier 2008, qui s'inspire du programme Passage mené par le CEA à Grenoble. Une grosse partie des travaux en cours concerne les deux installations nucléaires de base (IBN).

     Le chantier se poursuit également sur l'ancien bâtiment de radio-métallurgie. Une première partie a déjà été aménagée en bureaux et espace d'accueil. Il s'agit maintenant de démanteler le mur et une partie du toit. Une nouvelle chaine de mesure de fûts de déchets sera également mise en service en 2010.
     «Il n'y a aura plus de matières radioactive sur le site à l'horizon 2011. Nous pourrons alors modifier notre plan d'urgence interne ainsi que le PPI (plan particulier d'intervention)», explique Roger Genet.
     En janvier 2009, conformément à la loi du 16 juin 2006, une Commission locale d'information réunira une cinquantaine de membres (élus, associations, organisations syndicales, monde économique).
     L'ambition du CEA est désormais de faire de ce site de 10 hectares un pôle centré sur l'imagerie et les technologies biomédicales. Après un bâtiment de recherche sur le Prion notamment, le site abrite depuis novembre le centre MIRcen (9.000 m2), spécialisé dans les maladies neuro-dégénératives (une centaine de chercheurs).