Deux Suédois transportant de petites quantités d'un explosif puissant ont été arrêtés dans la centrale d'Oskarshamn, au sud de Stockholm.
     La Suède s'interroge sur les motivations, le degré de professionnalisme et les relations entretenues par deux de ses ressortissants soupçonnés d'avoir préparé un attentat contre la centrale nucléaire d'Oskarshamn, dans laquelle ils étaient employés temporairement comme soudeurs. Arrêtés hier matin, les deux hommes, dont les identités n'ont pas été communiquées et dont les liens n'ont pas encore été clairement établis, ont été placés dans l'après-midi en détention. De petites quantités d'un explosif puissant, le TAPT, jadis utilisé par le Britannique Richard Reid, l'homme aux baskets piégées du vol Paris-Miami, auraient été retrouvées dans un sac plastique transporté par l'un des deux hommes, alors qu'il s'apprêtait à passer un filtre de contrôle de cette centrale.
     La police a été prévenue peu avant 8 heures par des responsables de la centrale d'Oskarshamn, située au sud de Stockholm au bord de la mer Baltique. «Ils nous ont dit qu'un soudeur qui venait y effectuer un travail avait été arrêté lors d'un contrôle de sécurité réalisé inopinément. Il transportait de petites quantités de TATP, une substance très explosive», a expliqué Sven-Erik Karlsson, porte-parole de la police du comté de Kalmar.

Les baskets de Richard Reid
     Le triperoxyde de tricycloacétone est plus puissant que la dynamite, mais ne figure pas sur la liste des produits interdits de l'Agence des services de secours suédois. Il est très instable et réagit notamment à la chaleur et aux chocs. Il peut être fabriqué relativement facilement avec des produits chimiques en accès libre dans le commerce, tels que l'acide sulfurique, l'eau oxygénée, l'acétone.
     Si les polices antiterroristes s'inquiètent quand elles découvrent du TATP, c'est que cet explosif a été utilisé par de nombreux islamistes lors d'attentats suicides en Israël. Et puis par Richard Reid, ce Britannique converti à l'islam, arrêté les semelles de ses baskets pleines de TAPT avant qu'il n'embarque sur le vol Paris-Miami, le 22 décembre 2001. C'est à ce jeune homme né à Manchester et condamné à la réclusion à perpétuité par un juge fédéral américain que l'on doit parfois de se déchausser lors des contrôles aéroportuaires.
     Les deux hommes l'un aurait 45 ans, l'autre la cinquantaine selon l'agence suédoise TT n'ont pas d'emblée été considérés comme suspects. «Ils ont seulement été interrogés pour rassembler des informations», précisait dans un premier temps le porte-parole de la police. Avant d'ajouter ultérieurement que «le procureur les soupçonne de sabotage», ce qui a motivé leur mise en détention.
     Un périmètre de sécurité a été établi dans la centrale d'Oskarshamn, propriété du groupe allemand E.ON et du finlandais Fortum, et la police a fait appel à des experts en explosifs. Mais le réacteur nucléaire n'a vraisemblablement pas été menacé. Aucun incident n'avait été signalé dans les deux autres centrales nucléaires suédoises, la moitié de l'électricité suédoise étant d'origine nucléaire.

     Deux Suédois ont été arrêtés mercredi, soupçonnés d'avoir préparé des actes de sabotage, peut-être à l'explosif, dans une centrale nucléaire suédoise où ils étaient employés temporairement comme soudeurs. Ils étaient censés effectuer l'un et l'autre des travaux de maintenance sur l'un des trois réacteurs. L'explosif détecté, le TATP, est prisé par les islamistes et facilement accessible dans le commerce. Il apparaît depuis des années dans de nombreuses enquêtes antiterroristes. La centrale d'Oskarshamn, au sud du pays, fournit actuellement environ 10% de la consommation d'électricité en Suède. (afp)

     STOCKHOLM — Les autorités suédoises ont bouclé mercredi la centrale nucléaire d'Oskarshamn, dans le sud-est du pays, après la découverte de traces d'une substance explosive dans un sac en plastique appartenant à un employé, ont annoncé la police et la direction de la centrale.
     L'employé, un soudeur, a été arrêté et était interrogé par les autorités, a indiqué Sven-Erik Karlsson, porte-parole de la police. Il portait un sac en plastique dans lequel a été découverte une quantité non-précisée d'une substance présentée comme du triacetone triperoxide, ou TATP, un explosif très instable utilisé lors des attentats de Londres en juillet 2005.
     Un deuxième employé a été arrêté à l'entrée de la centrale car "l'identité du propriétaire du sac n'est pas certaine", a indiqué le porte-parole de la centrale Roger Bergman.
     Une équipe de déminage a été dépêchée sur place, même si l'opérateur de la centrale, OKG, a minimisé l'incident, affirmant qu'il n'y avait aucune menace sur la sécurité de la centrale, située à environ 250km au sud de la capitale Stockholm.
     "Ce n'est pas quelque chose dont on se sert à la maison", a déclaré Anders Osterberg, porte-parole d'OKG. "Ce n'est pas un jouet", a-t-il ajouté, soulignant toutefois qu'aucune menace réelle n'était d'actualité.
     Un périmètre de sécurité de 300m autour de la centrale a été installé, mais les employés déjà à l'intérieur au moment de la découverte n'ont pas été évacués, et la centrale a continué à fonctionner normalement, a indiqué le porte-parole de la police Sven-Erik Karlsson.

     De politie heeft woensdag twee arbeiders gearresteerd op beschuldiging van het voorbereiden van een sabotagedaad aan de Zweedse kerncentrale Oskarshamn. De agenten vonden tijdens een steekproefcontrole sporen van springstof bij één van de twee mannen. De verdachten hadden zich enkele dagen op het fabrieksterrein kunnen bewegen, zei een zegsman van de centrale. Ze waren niet door de kerncentrale aangeworven, maar werkten voor een onderaannemer.Er waren geen bedreigingen geuit tegen de kerncentrale. Specialisten zullen het fabrieksterrein van de kerncentrale aan de Zweedse oostkust nu systematisch doorzoeken.

     (DPA) = Delen van de Zweedse kerncentrale Oskarshamn zijn woensdag afgesloten wegens bomalarm. Een woordvoerder van de centrale verklaarde op de Zweedse radio dat veiligheidsagenten bij een lasser die in de centrale werken moest uitvoeren een 'relatief kleine hoeveelheid explosief materiaal' hadden gevonden. De man had deze stoffen echter niet nodig voor zijn werk in de centrale.
     Een woordvoerder van de politie liet weten dat het waarschijnlijk om het erg explosieve TATP gaat, dezelfde explosieve stof die bij de aanslagenreeks in Londen in 2005 werd gebruikt. Daarbij lieten meer dan 50 mensen het leven. De stof moet echter nog verder onderzocht worden.
     De verdachte wordt momenteel in de stad Oskarshamn verhoord. Na de ontdekking stelde de politie een veiligheidsperimeter in van 300 meter rond de centrale. Speurders zullen het afgesloten deel van de kerncentrale nu grondig doorzoeken.

     STOCKHOLM (Reuters) - Swedish police said on Wednesday they were interrogating a man who had entered a nuclear plant on Sweden's southeast coast carrying highly explosive material.
     Sven-Erik Karlsson, spokesman for Kalmar County Police, said police received a call from the Oskarshamn plant at 7:58 a.m.
     'They told us a welder who was going to perform a job there had been stopped in a random security check. He had been carrying small amounts of the highly explosive material TATP,' Karlsson said.
     TATP, or triacetone triperoxide, is an organic peroxide which is more powerful than dynamite but is not on the Swedish Rescue Services Agency's list of banned substances.
     'The man has been brought to Kalmar for interrogation,' the spokesman said. 'The substance has been sealed off at the plant with a 300-metre perimeter.'
     Oskarshamn is jointly owned by Germany's E.ON and Finland's Fortum. An E.ON spokesman said traces of explosives had been found on the man.
     'What has happened is that a guy, a contractor, this morning came to the security check with a bag on which, or in which, there were traces of explosives,' E.ON spokesman Johan Aspegren said.
     Police spokesman Karlsson said the man has not yet been formally classified as a suspect. He added that bomb technicians had been called in from Malmo, the largest city nearby.
     State energy firm Vattenfall, which does not run the Oskarshamn nuclear plant but is the main nuclear supplier in Sweden, earlier said it had received word of a bomb threat at the plant.
     The police official added he was unaware of any incidents involving other Swedish power plants.
     Oskarshamn is one of three nuclear plants in Sweden that meet half the country's power needs. Joint owner Fortum was not immediately available for comment.

     Two men suspected of attempting to sabotage a nuclear plant in southern Sweden have been arrested, police said.
     Both men were stopped at the entrance to the nuclear plant after traces of explosives were found on a bag. The Oskarshamn plant - owned by German energy giant E.On - has been sealed, the company said.
     The substance was believed to be TATP, or triacetone triperoxide, an extremely unstable material which can be made using household chemicals.
     TATP was used by the so-called British 'shoe bomber' Richard Reid, who planned to blow up an aeroplane in 2001.
     Police said they had initially been called by the plant early on Wednesday morning.
     'Two men who were taken in for questioning this morning have now been detained on suspicion of preparing for sabotage,' Kalmar County Police spokesman Sven-Erik Karlsson told Reuters.
     The plant, located on the country's south-eastern coast, has three boiling water reactors which together produce some 10% of Sweden's electricity.