Une nouvelle ère débute pour
les entreprises d'approvisionnement énergétique RWE UK et
E.ON npower dans leurs projets de construction de centrales nucléaires
à l'étranger. En Grande-Bretagne, les deux groupes ont acquis
en commun le 29 avril 2009, deux sites pour construire de nouvelles centrales
nucléaires: Wylfa et Oldbury. RWE et E.ON devraient ainsi accélérer
leurs projets de développement de centrales en Grande-Bretagne avec
une capacité de production globale d'au moins 6.000 MW. Les deux
grandes entreprises doivent payer plus de 250 millions € uniquement
pour l'acquisition du terrain. Cependant, les investissements globaux pourraient
s'élever jusqu'à 20 milliards €.
L'entreprise commune a été envisagée à long terme et se concentre pour le moment sur le processus d'autorisation, la construction et la mise en activité de nouvelles centrales nucléaires. A présent elle va désigner une équipe importante pour prendre en main la gestion et travailler en collaboration étroite avec les autorités. L'objectif est un approvisionnement énergétique sûr, efficace et produisant peu de CO2. E.ON et RWE possèdent une longue expérience dans l'exploitation de centrales nucléaires. Ils possèdent des parts dans l'exploitation de 20 réacteurs et possèdent 3 installations communes en Allemagne. Pour les chefs d'E.ON, Wulf Bernotat, et de RWE, Jürgen Grossmann, cette acquisition possède une forte signification symbolique. Alors qu'ils se battent sans succès en Allemagne depuis longtemps contre la sortie programmée de cette technique controversée qu'est l'énergie nucléaire, ils souhaitent prendre part à la renaissance attendue du nucléaire à l'étranger. En Allemagne, les 17 centrales encore en marche doivent être retirées du réseau au plus tard d'ici 2021 [1]. A l'inverse, les autres pays sont de plus en plus nombreux à prévoir de nouvelles centrales nucléaires. Actuellement, la Grande-Bretagne est l'un des pays les plus attractifs et stimulants pour les groupes énergétiques européens. Là-bas, depuis un an et demi, le gouvernement a accompli un demi-tour complet dans la politique énergétique et compte bientôt autoriser environ dix nouvelles centrales nucléaires. L'opposition conservatrice soutient aussi cette ligne de conduite. |
L'Autorité de démantèlement
nucléaire (NDA, [2]), responsable du démantèlement
des vieux réacteurs, a mis en vente début mars trois sites,
sur lesquels de nouvelles installations doivent être construites.
Selon la branche énergétique, elle voudrait d'ici quelques
semaines mettre en vente d'autres sites près de l'installation de
retraitement de Sellafield. Onze sites seraient ainsi mis à disposition
publique par le gouvernement. Au début de 2010, celui-ci souhaiterait
publier une liste définitive de sites sur lesquels de nouvelles
centrales nucléaires devraient être construites d'ici 2015.
Pour en savoir plus, contacts:
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