MOSCOU, 30 juin 2009 - RIA Novosti. Des traces d'uranium
naturel, l'élément le plus dense, ont été découvertes
sur la Lune suite à l'analyse des données émises par
la sonde japonaise Kaguya, lit-on dans un communiqué de l'Institut
américain de Planétologie.
Les cartes réalisées par les précédentes missions des sondes Apollo et Lunar Prospector n'avaient permis de détecter qu'un nombre insignifiant d'éléments chimiques sur la surface lunaire. Outre de l'uranium, le spectromètre gamma de la sonde nippone a permis de découvrir la présence de thorium, de potassium, d'oxygène, de magnésium, de silicium, de calcium, de titane et de fer sur le sol du satellite naturel de la Terre. "Ce travail améliorera notre connaissance de la composition de la Lune, de son origine et de son évolution", fait remarquer un des auteurs de l'analyse des données émises par la sonde, Robert Reedy, de l'Institut de Planétologie. |
La première sonde japonaise Kaguya,
baptisée en l'honneur d'une princesse sélénite d'un
conte japonais, a été placée sur l'orbite lunaire
en octobre 2007. Dotée de deux sondes supplémentaires - Okina
et Ouna ("vieil homme" et "vielle femme" en japonais ancien, personnages
du même conte), elle a étudié les anomalies gravitationnelles
et les activités volcaniques et a cartographié la surface
lunaire.
Kaguya a également fourni des images de haute définition de cratères polaires n'ayant jamais vu la lumière du Soleil et susceptibles de contenir de la glace, nécessaire pour une future base permanente lunaire. Suite à sa mission, l'appareil a été précipité sur la surface lunaire le 11 juin dernier. |