20/01/09 - AFP
L'Autorité de sûreté nucléaire
(ASN) a annoncé mardi vouloir mieux prendre en compte les rejets
radioactifs des centrales nucléaires dans l'environnement, suite
à un incident l'été dernier au Tricastin (Drôme)
et au refus d'agréement des laboratoires d'EDF qui mesurent ces
rejets.
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Le réseau Sortir du Nucléaire
s'était alarmé, réclamant l'arrêt des centrales
"si ces mesures ne sont pas faites".
"Il s'agit de problème d'environnement, pas de sûreté: il n'y a pas eu de risque réel pour la population", a précisé M. Lacoste, tout en reconnaissant que "cela montre que ces problèmes là ne sont pas suffisamment pris en compte par les exploitants et par nous-mêmes". Le président de l'ASN a expliqué que la sûreté concernait les installations et les risques immédiats encourus pour la santé des personnes, tandis que la surveillance de l'environnement traite des rejets à plus faible dose, mesurés par exemple dans les plantes ou le lait. En 2008, "il n'y pas eu de gros problème de sûreté pour la radioprotection en France", a assuré M. Lacoste. Il a ajouté qu'en attendant la mise en conformité des laboratoires d'EDF grâce à la mise en place d'un nouveau logiciel de métrologie, un nombre suffisant d'autres laboratoires assurait des mesures conformes aux normes ISO. "Vous avez un bon nombre de mesures qui sont faites de façon croisée par un grand nombre de laboratoires", a-t-il indiqué. |
Notons que les décisions
de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) ne concernent
pas l'ensemble des laboratoires de mesure de radioactivité français.
En effet, certains laboratoires, privés et publics, ont conservé et/ou obtenu de nouveaux agréments, comme indiqué dans la Décision de l'ASN n°2008-DC-0120 du 16 décembre 2008 et dans la liste du 9 juillet 2008. A noter également que la CRIIRAD figure parmi ces organismes... |