dimanche 22 août 2010
Les sanctions internationales n'ont pas empêché
l'Iran de démarrer, hier matin, sa première centrale nucléaire.
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Pourtant, la centrale de Bouchehr échappe à l'embargo contre tout transfert d'équipements ou de technologies nucléaires, grâce à l'intervention de la Russie. Moscou s'est engagé à fournir le combustible pendant dix ans et à le récupérer après usage pour réduire les risques de prolifération. Mais le vice-président iranien souligne que la durée de vie de la centrale est de 40 ans et justifie ainsi la poursuite de l'enrichissement d'uranium par l'Iran, dont le Conseil de sécurité demande l'arrêt depuis 2006. Hier, les États-Unis ont pourtant jugé que Bouchehr ne représente pas de risque de prolifération car elle est «destinée à un usage civil» et «contrôlée par l'AIEA». Quant à la France, elle estime que le démarrage de Bouchehr montre que l'Iran n'a pas besoin d'enrichir de l'uranium pour accéder au nucléaire civil, et appelle Téhéran à suspendre «ces activités sensibles». D'une capacité de 1.000 mégawatts, la centrale devrait être raccordée au réseau électrique dans un peu plus de deux mois. |