Près de vingt-cinq ans
après la catastrophe nucléaire, Tchernobyl s'invite au menu
du G8. Le groupe des chefs d'Etat et de gouvernement des pays les plus
industrialisés, présidé par la France, doit boucler
cette année le financement du sarcophage censé recouvrir
le réacteur qui a explosé le 26 avril 1986. «Nous
prendrons les mesures nécessaires pour compléter la phase
finale des projets de sûreté et de stabilisation»,
avaient assuré les pays du G8 en juin dernier à Toronto.
Les voilà rattrapés par leur promesse. |
Car la facture s'envole. Selon les dernières
estimations, les chantiers visant à garantir la protection de l'ancienne
centrale coûteront au total près de 2 milliards €...
Or il manque 750 millions €. Les pays donateurs sont donc confrontés
à une alternative. Soit ils cessent de cotiser, et les travaux s'arrêtent.
Soit ils acceptent de payer. En pleine austérité budgétaire,
certains hésitent. Paris, qui a contribué à hauteur
de 115 millions € depuis le début du programme, a décidé
de remettre au pot. |