Le président de Cevital, Issad Rebrab,
a accueilli avec «satisfaction» l'accord du président
Abdelaziz Bouteflika au projet Desertec, destiné à développer
des centrales solaires et éoliennes dans le Sahara pour alimenter
l'Europe et le Maghreb en électricité. «Nous sommes
très satisfaits de l'accord du président Bouteflika au projet
Desertec», s'est félicité M. Rebrab dans une déclaration
à TSA.
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Avec le solaire, l'Algérie ne sera
pas à la merci des détenteurs de technologies contrairement
au nucléaire où il faudrait s'approvisionner en uranium et
retraiter les déchets nucléaires à l'étranger,
selon M. Rebrab. «Le solaire est la meilleure solution pour préparer
l'après-pétrole», a-t-il soutenu. Pour le président
de Cevital, la production d'électricité à partir du
gaz naturel devient de plus en plus chère dans les pays importateurs
de gaz comme le Maroc, l'Afrique du sud ou l'Europe. «En Algérie,
un KWH d'électricité revient à 2,5 dinars l'unité
contre l'équivalent de 8 dinars au Maroc et 25 dinars en Afrique
du sud», a-t-il détaillé.
Partenaire de Desertec, le groupe Cevital compte investir plus de 600 millions de dollars dans la réalisation d'une usine de fabrication de panneaux solaires. «Cette usine sera intégrée à 95%. Sa capacité annuelle est l'équivalent d'une centrale solaire de 600 MW par an», a précisé M. Rebrab. Cevital compte aussi investir dans la fabrication de cheminées solaires. L'Algérie n'a pas de problème de technologie pour développer le solaire. «Notre usine sera intégrée à 95%, ce qui répond parfaitement au souci des pouvoirs publics» d'avoir une industrie solaire algérienne. |