Le 1er mai 2007, la Chine a prélevé dans les fonds marins de la Mer de Chine ses premiers échantillons d'hydrate de méthane, d'après Zhang Hongtao, directeur adjoint du bureau d'études géologiques de Chine. Connu sous le nom de "glace combustible", il s'agit d'un composé glacé inflammable dans lequel est piégé du méthane issu de la décomposition de matières organiques plus récentes que celles à l'origine du gaz naturel ou du pétrole. | En raison des propriétés de ce composé et des immenses réserves disponibles dans certains fonds marins et pergelisols (les deux seuls milieux présentant la forte pression et la faible température nécessaires à sa stabilité) elle est étudiée comme une source potentielle d'énergie alternative au charbon et au pétrole, notamment par les Etats-Unis, le Japon, et la Chine dans le cadre d'un programme de recherche débuté il y a 9 ans. Le développement de l'utilisation de ce combustible est principalement limité par les difficultés de son extraction et les importantes émissions de gaz à effet de serre qui accompagneraient son exploitation. |
Profiter de l'énergie
solaire mais aussi de la température de l'eau de pluie ou de celle
du vent, voilà la solution qui permet d'augmenter de manière
significative le rendement des panneaux solaires dans les zones où
l'ensoleillement n'est pas maximum.
Une entreprise située à Corunes de Bergondo, qui partage le brevet avec l'entreprise portugaise Energie, de Povoa de Varzim, offre une technologie thermodynamique capable d'utiliser la température ambiante même la nuit pour la transmettre à l'eau d'un réservoir. Solar PST allie deux technologies incomplètes: la pompe à chaleur et les panneaux solaires. Le fonctionnement de la pompe à chaleur est comparable à celui d'un frigo, mais dans le sens inverse. Elle utilise la température régnant à l'extérieur, si elle est supérieure à -5 °C, pour chauffer l'intérieur de l'équipement. Les équipements traditionnels solaires destinés à produire de l'eau chaude ont comme défaut majeur de baisser de rendement en hiver lorsque l'on a le plus besoin de chauffer l'eau pour le chauffage central ou les piscines couvertes. On a donc souvent recours à un chauffage d'appoint. Cette nouvelle technologie gagne en rapidité et en stabilité thermique. De plus, les panneaux sont plus petits car ils absorbent la chaleur des deux côtés et présentent moins de risques de congélation ou de rupture. |
Le principe de fonctionnement,
découvert par le physicien francais Carnot, repose sur un liquide
réfrigérant entre -50 et 150 °C qui atteint le panneau
solaire à température ambiante où il s'évapore
en un gaz non toxique. Un compresseur élève sa température
jusqu'à 110°C, afin d'élever la température de
l'eau d'un échangeur jusqu'a 50°C.
En prenant en compte le fait que les piscines sont en général chauffées à 26°C ce système est particulièrement approprié aux grands volumes. Le compresseur consomme de l'électricité mais sa consommation serait celle d'un sèche-cheveux. Chauffer une piscine ne demanderait que 2500 watts, l'équivalent de ce que consomme un ballon de 100 litres. Ce système est tout aussi adapté pour le chauffage par le sol et les radiateurs en aluminium. Pour en savoir plus, contacts:
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Pourquoi ne pas
exploiter l’énergie générée par les vibrations
des trains sur les rails, les cahots des voitures sur l’autoroute, et le
passage de milliers d’usagers dans les couloirs et les escaliers du métro?
Et si le simple fait de marcher dans les bureaux ou chez nous apportait
l’énergie nécessaire à l'éclairage de nos lieux
de vie?
L'un des nombreux systèmes permettant de tirer parti des vibrations pour produire de l'électricité : Des capteurs piézoélectriques sont placés sur les rails pour exploiter les vibrations générées par les trains L'énergie convertie est stockée et assure l'éclairage de la gare. L'un des nombreux systèmes permettant de tirer parti des vibrations pour produire de l'électricité: des capteurs piézoélectriques (cercles blancs) sont placés sur les rails pour exploiter les vibrations générées par les trains L'énergie convertie est stockée et assure l'éclairage de la gare La société The Facility Architects, basée à Londres, compte bien tirer profit de cette idée datant déjà de plusieurs années : transformer les battements de cœur de nos cités en énergie électrique. Pour ce faire, elle prévoit d’équiper un building en technologies novatrices permettant de récupérer une partie de la manne urbaine: lorsque des personnes marcheront sur un sol «sur ressorts», ce dernier transformera l’énergie dépensée dans leurs pas en électricité, un courant qui servira ensuite à illuminer les pièces de l’édifice. |
Pour ce faire, la compagnie pourrait bien avoir
recours à un dispositif actuellement développé par
l’université de Hull, censé pouvoir convertir au moins 50%
des six à huit watts générés en moyenne par
la marche.
Le directeur de The Facility Architects, Clair Price, se plaît à imaginer un monde où ces techniques de «recyclage de l’énergie urbaine» se généraliseraient: «Les dizaines de milliers de personnes qui empruntent le métro et les gares aux heures de pointe sont une formidable source d’énergie. A l’heure actuelle, tout cela est gaspillé!» La compagnie travaille actuellement avec des groupes de recherche universitaires, afin de mener à terme deux prototypes de systèmes tirant profit des vibrations. Le premier est un escalier dont les marches sont équipées de technologies hydrauliques ou piézoélectriques, permettant de convertir l’énergie des pas en électricité. Le second prototype est un système d’éclairage sans fil muni de petits générateurs, dont les composants sont conçus pour résonner à la fréquence des vibrations environnantes. Cette résonance permettrait soit de mettre en mouvement un aimant associé à une bobine, soit de jouer sur une structure cristalline présente à l’intérieur, et ainsi de générer du courant. Des diodes lumineuses reliées à l'ensemble pourraient par exemple éclairer les caténaires des chemins de fer ou l’intérieur des gares. Les trains n’auraient alors plus qu’à se charger des vibrations! |
Today's portable
electronics (except for self-winding watches and crank radios) depend on
batteries for power. Now researchers have demonstrated that easy-to-make,
inexpensive nanowires can harvest mechanical energy, possibly leading to
such advances as medical implants that run on electricity generated from
pulsing blood vessels and cell phones powered by nanowires in the soles
of shoes.
"When you walk, you generate 67 watts. Your finger movement is 0.1 watt. Your breathing is one watt. If you can convert a fraction of that, you can power a device. From the concept we've demonstrated, we can convert 17-30% of that," says Zhong Lin Wang, professor of materials science at Georgia Tech and one of the researchers of the work, published in the journal Science. Their results confirm a theory: zinc oxide nanowires will show a powerful piezoelectric effect, which is the production of electricity in response to mechanical pressure. Ordinarily the positive and negative charges of zinc and oxygen ions in these crystalline nanowires cancel each other out. But when the wires, which are chemically grown to stand on end on top of an electrode, bend in response to, say, a vibration, the ions are displaced. This unbalances the charges and creates an electric field that produces a current when the nanowire is connected to a circuit. Description Text: Nanowires made of zinc oxide
convert vibrations into electricity.
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The work reported in Science involved only single
nanowires, but Wang says his lab has already developed technology to harvest
power from multiple nanowires.
Because the chemical process by which the wires can be grown is inexpensive, at some point it may be practical to produce large arrays that are capable of providing enough power for consumer electronics. "We can grow these on polymer substrates at very low cost," Wang says. "Our goal is to one day put these into people's shoes so you can generate electricity when you're walking." Before any devices powered by nanowires can be developed, though, researchers will need to find ways to connect all the nanowires to circuits. That, says Yi Cui, professor of materials science and engineering at Stanford University, will be a challenge but should be feasible. Indeed, Wang estimates that based on his current progress, prototype devices will be working within five years. One early application of the "nanogenerators" is providing power for a glucose sensor implanted under the skin of the arm. Such a sensor would transmit blood sugar readings to a wrist watch and, says Cui says, one day the sensor implant could automatically releases insulin when needed. Piezoelectric materials are frequently used in microscale devices. What's new about this application is the ease with which nanogenerators can be made at the nanoscale, says Jun Liu, researcher at the Pacific Northwest National Laboratory. Such thin wires can be bent more than bulk zinc oxide without breaking -- making it possible to apply more strain and so generate more electricity. "I think it's a very significant piece of work," Liu says. "[Wang] has done things that people suspected were possible, but never made work." Dans le même esprit, voir également énergies du futur |
Soixante réflecteurs pilotés
par ordinateur, destinés à réfléchir le soleil
vers ses plus belles façades: tel est le somptueux cadeau qu'a décidé
de s'offrir Rattenberg pour sortir de l'obscurité dans laquelle
sont plongés, quatre mois par an, ses 467 habitants. Située
au coeur du Tyrol autrichien, cette petite bourgade du XIIe siècle
est dominée, au sud, par le Stadtberg: une montagne qui, du haut
de ses 910 m, fait écran aux rayons rasants du soleil hivernal.
Nous avons lancé ce projet un peu fou en 2003, à l'issue d'une consultation où un habitant sur cinq s'est dit dépressif à cause du manque de soleil en hiver", explique le maire de Rattenberg, Franz Wurzenrainer. Grâce à la collaboration du Bartenbach Lichtlabor d'Aldrans (ouest de l'Autriche), un laboratoire spécialisé dans les phénomènes lumineux, une trentaine d'héliostats doivent être montés, d'ici au printemps 2007, dans la commune voisine de Kramsach (bénéficiant d'un ensoleillement parfait en hiver), lesquels refléteront la lumière vers une seconde batterie de miroirs situés sur le Stadtberg. |
L'installation, très lourde, est loin d'avoir prouvé
sa faisabilité, et son coût est estimé, au bas mot,
à 2 millions €. Le prix à payer, affirme le maire, pour
sortir de la pénombre et de la mélancolie son petit village,
qui a perdu au cours des cinq dernières années 10% de sa
population.
Le projet verra-t-il réellement le jour? Les "désordres affectifs saisonniers" dont souffrent les habitants de Rattenberg, eux, n'ont en tout cas rien de fantaisiste. Bien connus des médecins, ils se caractérisent par une baisse d'énergie, accompagnée d'irritabilité, de troubles du sommeil et d'une tendance marquée à absorber des aliments sucrés. Chez la plupart d'entre nous, ces fluctuations de l'humeur restent bénignes et passagères, et il suffit de quelques jours de ciel bleu pour que le moral remonte malgré le froid. Mais pour d'autres (environ 2 à 3% de la population, majoritairement des femmes), la réduction de l'ensoleillement et le raccourcissement des jours en fin d'automne provoquent des réactions s'apparentant à une véritable dépression clinique (grande fatigue, angoisse, augmentation anormale du temps de sommeil et de l'appétit), qu'il importe de prendre en compte et de traiter. |