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Mohandas Karamchand Gandhi (1869-1948)
Son "talisman":
Quand vous serez dans le doute ou quand votre moi s'imposera trop,
appliquez le test suivant:
Rappelez-vous la face de l'homme le plus pauvre et le plus faible que vous
ayez rencontré et demandez-vous si l'acte que vous envisagez lui sera
utile.
Va-t-il y gagner quelque chose?
Cela va-t-il lui rendre le contrôle sur sa propre vie et sa destinée?
Autrement dit, cela-t-il conduire au "Swaraj"les multitudes qui ont faim
dans leur corps et leur esprit?
Alors vous verrez vos doutes et votre moi se dissiper."
"Celui" de Socrate:
LE TEST DES TROIS PASSOIRES
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation
de sagesse.
Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit:
- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?
- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu ne me le racontes, j'aimerais
te taire passer un test, celui des trois passoires.
- Les trois passoires?
-Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur
les autres, il est bon de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que
j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle
de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux
me dire est vrai?
- Non. J'en ai seulement entendu parler...
- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.
Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle
de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque
chose de bien?
- Ah non ! Au contraire.
-Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui
et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être
encore passer le test, cer il reste une passoire, celle de l'utilité.
Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait?
- Non. Pas vraiment.
- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai,
ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire?
Source: Réseau Espérance
Le "test" d'ATTAC
«Voici la liste des pays bombardés par les
USA depuis la fin de la seconde guerre mondiale: Chine (1945-46),
Corée (1950-53), Chine (1950-53), Guatemala (1954),
Indonésie (1958), Cuba (1959-60), Guatemala (1060),
Congo (1964), Pérou (1965), Laos (1964-73),
Vietnam (1961-73), Cambodge (1969-70), Guatemala (1967-69),
Grenade (1983),
Libye (1986), Salvador (années 80), Nicaragua
(années 80), Panama (1989), Irak (1991-99), Soudan
(1998), Afghanistan (1998), Yougoslavie (1999): dans combien
de cas les bombardements ont-ils eu pour conséquence la mise en place
d'un gouvernement démocratique et respectueux des droits de l'homme?
Choisissez parmi les réponses suivantes: 0, zéro, aucun, pas
un seul, un nombre entier compris entre -1 et +1»... Vous êtes
encore pour les bombardements ? (Source journal Silence No 246-247,
p.32)
Terrorisme et non-violence
Après le 11 septembre 2001...
Dans un communiqué diffusé sur son site
internet, quelques jours après les attentats de New-York et Washing-ton,
Arun Gandhi, petit-fils du Mahatma Gandhi, écrit:
«Nous devons d'abord comprendre que la non-violence
n'est pas une stratégie que nous pouvons utiliser en temps de paix
et oublier en temps de crise. La non-violence est une question d'attitude
personnelle, une manière d'incarner soi-même les changements
que nous souhaitons voir se réaliser dans le monde. Parce que les attitudes
collectives d'une nation découlent des attitudes individuelles. La
non-violence implique de construire des relations positives avec tous les
êtres humains - des relations fondées sur l'amour, la compassion,
le respect, la compréhension et la reconnaissance.
La non-violence est aussi question de non-jugement des
hommes tels que nous les percevons: un meurtrier n'est pas né meurtrier,
un terroriste n'est pas né terroriste. Les hommes deviennent meurtriers,
voleurs, terroristes du fait des circonstances et des expériences de
la vie. Tuer ou enfermer les meurtriers, les voleurs, les terroristes ou
autres ne débarrassera pas le monde de ces personnages. Parce que
chaque fois que nous en tuons ou enfermons un, nous en créons une
centaine d'autres qui prendront sa place.
Ce dont nous avons besoin, c'est d'analyser sans passion
à la fois les circonstances qui créent de tels monstres et
comment nous pouvons contribuer à éliminer ces circonstances.
Si nous nous focalisons sur les monstres plutot que sur ce qui les a créés,
nous ne résoudrons pas les problèmes de violence».
www.gandhiinstitute.org
Liens personnels
Compte rendu des Assises de l'objection de conscience
,
Liens externes
Gandhi Institute for
Non Violence
; Gandhi Virtual Ashram
;
Mohandas Karamchand Gandhi (1869 - 1948)
;
Gandhi's Words
The
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Quelques réflexions
à "mijoter"