Prenons une carte du monde; faisons une tâche (rouge...) là où sévit l'un de ces "petits" (demandons l'avis des "intéressés"; mais le sont-ils vraiment?) conflits sanglants et nous nous apercevrons que la terre est en feu. Et par qui ce feu est-il entretenu? Chaque foyer est attisé, sans aucun scrupule, et avec notre... bénédiction, par les marchands d'armes, qu'ils soient clandestins ou qu'ils soient nationaux. Messieurs les chefs d'Etats, messieurs les marchands, avez-vous fini d'ensanglanter notre mappemonde?

"L'aide" militaire (il parait que cela existe?!), comme l'aide humanitaire mal faite, à un pays agressé, ou en guerre, ou en passe de le devenir, sont des crimes, pour employer le mot nu et juste, puisque qu'il semble que le terme de "crime contre l'humanité" n'émeuve plus assez; autre résultat de notre dépendance à la drogue médiatique. Peut-on nous faire croire que la sophistication toujours plus poussée de ces machines infernales est un progrès? La France n'a t-elle que cela à exporter? Savez-vous qu'en France on ne fabrique plus aucun instrument de musique, aucune moto, presque pas de tracteurs, de jouets, d'éoliennes, de "jeans" (dont la toile a pourtant été inventée en France!), de vêtements, de radios, de... presque rien et bientôt, même plus de quoi nous nourrir avec la mort programmée de nos paysans?

Voici encore une information significative: un gel des dépenses militaires des pays en développement, combiné à une restructuration de l'aide, fournirait les moyens d'assurer d'ici l'an 2000 l'alphabétisation universelle et l'accès pour tous à la santé et l'eau potable.

MAIS...VOILA, la France est le deuxième exortateur d'armes vers ces pays... Le prétexte? toujours le même: faire "vivre" aujourd'hui quelques centaines de familles pour en faire "crever" quelques milliers d'autres demain; dont certains de nous ou de nos enfants, si ces armes se retournent contre nous. Et peut-on vraiment "leur" en vouloir d'avoir le "toupet" de se servir de ces armes alors qu'on les leur vend... en "respectant les droits élémentaires"?

Pardonnez-moi, il y avait longtemps que "l'en crier" n'avait pas débordé mais je constate jour après jour que nos décideurs font toujours le contraire de ce qu'il serait raisonnable de faire et que nous même, nous ne sommes pas prêts à changer. Comme l'a dit humoristiquement mais si justement le professeur Théodore Monod:

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