Ne croyons surtout pas non plus que ce bateau est "réellement" libérien: je veux dire qu'à l'instar de ce que l'on appelle la Dette du Tiers Monde - alors que chaque année, ce qu'il nous rembourse est supérieur à ce qu'on lui prête - la procédure utilisée avec cette dénomination ne cache qu'un gigantesque tour de passe-passe de sociétés occidentales, de notre société qui veut faire croire qu'une fois de plus, les coupables ce sont les autres; mais soyons clairs: les pays occidentaux savaient que ces bateaux étaient et seront encore longtemps des "poubelles". La place manque ici pour détailler la "magouille" utilisée mais il est bien connu que ces bateaux n'ont que des "pavillons" de complaisance, procédé permettant justement une décharge de responsabilité de ces pays, de nos pays.

Encore une fois, la solidarité internationale va agir, largement médiatisée, et nous allons en être fiers (?); mais elle ne sera encore une fois que le résultat d'une crise, elle ne sera qu'obligée alors qu'elle devrait être le résultat d'une réflexion, d'un comportement; alors que la solidarité, c'est lorsque le problème des autre est notre problème. Mais cela nécessiterait une mutation de notre civilisation, et ça... Quelles seront les traces (autres que celles du mazout répandu dans le monde entier...) que celle-ci laissera à la postérité? UNE CIVILISATION NE DEVRAIT-ELLE PAS SE MESURER PLUS A SON RAYONNEMENT QU'A SES... "TACHES" ?!

Je ne m'étendrai pas plus (le mazout "télévisualisé" s'en chargera suffisamment...) et mon "en-crier" arrêtera de se vider avec ces deux pensées:

"ce qu'on a laissé derrière soi finit toujours par nous rattraper" que je vous ai déjà confiée (proverbe italien) à la suite du sommet de RIO et celle-ci de Cl.Vienne:

"Porter atteinte à l'environnement c'est 5,5 milliards de fois plus grave que tuer un homme"

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