ANNEXE 1
RENSEIGNEMENTS
TECHNIQUES
SUR LES INSTALLATIONS
DE RETRAITEMENT
FRANÇAISES
MARCOULE - UNITE UP1
Mise en service vers 1955 (devrait être
revue en l978-1979).
Combustibles retraités:
- origine: unité plutonigène
Gl-G2-G3
- taux de combustion: 1.000 MWj/T
- destination du plutonium: usagé militaire
(riche en isotope 239).
Dans quelques années l'unité
UP1 devrait reprendre le retraitement des combustibles des réacteurs
civils graphite-gaz (actuellement effectué par UP2, voir ci-dessous).
LA HAGUE - UNITE UP2
Mise en service en 1967.
Combustibles retraités:
- origine: réacteurs graphite-gaz civils
(Chinon, St Laurent, Bugey l, Vendellos)
- capacité de retraitement: 400 T/an
- stocks actuels à retraiter: 1.100 T
- taux de combustion: 3.000 à 6.500 MWj/T
- durée de refroidissement avant retraitement:
inférieure à 2 ans.
HAO+UP2
Mise en service en 1976.
Combustibles retraités:
origine: réacteur «eau légère»
Chooz, réacteurs étrangers, réacteurs
EDF...
- capacité de retraitement: 800
T/an en 1978, annonce la COGEMA ???
- stocks actuels (provenant de l'étranger
surtout): au moins 250 tonnes
- tonnage traité jusqu'ici: 15 tonnes!
- taux de combustioin: 20.000 à 35.000
MWj/T
- durée de refroidissement avant traitement:
peut aller théoriquement jusqu'à plusieurs années?
AT1
Atelier pilote, mis en service en 1969.
Combustible traité:
origine: réacteur surgénérateur
Rapsodie
taux de combustion: jusqu'à 100.000
MWj/t
DE PLUS, SONT ACTUELLEMENT PREVUS
- Nouvelles piscines de stockage pour combustible
oxyde
- Atelier M.A.O. pour le traitement des combustibles
oxyde (date de mise en service de ces installations: 1981)
- et également deux nouvelles unités
de retraitement des combustibles oxyde (eau légère)
de 800 T/an chacune:
UP3A et UP3B, date de mise en service 1985
et 1990...!
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suite:
ANNEXE 2
DE L'UTILISATION
DES CHIFFRES
Le 17 février 1977, l'Agence France-Presse
(Science) communique:
«LONDRES:
Les employés d'une usine nucléaire
davantage sujets aux maladies de la moëlle épinière.
Les travailleurs du centre nucléaire de Windscale (ndlr: usine de
retraitement actuellement arrêtée) en Grande-Bretagne, sont
deux fois plus sujets que le reste des britanniques aux maladies de la
moëlle épinière, estime un rapport publié par
le Bureau national de protection radiobiologique. Les données utilisées
dans ce rapport ont été recueillies auprès des travailleurs
actuellement employés à Windscale. Un rapport plus complet,
portant sur la période 1950-1977 est en cours de préparation.
Parmi les employés exposés à des radiations, 9 cas
de maladies de la moëlle épinière ont été
constatés, alors que la moyenne statistique donne 5 cas seulement.
Considérant que le cancer
des os exige 30 années pour se développer, le rapport complet
en préparation sur les 20.000 employés de Windscale fera
entrer en ligne de compte l'âge des sujets, ainsi que la date à
laquelle ils ont été pour la première fois soumis
à des radiations.»
Le 28 mars de la même année,
EDF tire des conclusions différentes dans ses «Informations
Générales Nucléaires» en utilisant le rapport
publié par le National Radiological Proiection Board (NRPB) et écrit
par G.W. Dolphin. Celui-ci déclare notamment que le taux de cancers
à Windscale n'est pas significativement plus grand que le taux national.
Or, lors des auditions publiques à Windscale, Sir Blackith a fait
inscrire au procès~ verbal - jour 50, pages 11 à 15:
1. Mr Dolphin reconnaît que le papier
de Mr Blackith ne contient pas d'erreurs alors que le sien en contient.
2. Le niveau de trois cancers
de la moëlle osseuse (maladie frappant plus fréquemment): myclonie,
leucémie, lymphosarcome, sont 87% au-dessus du niveau national.
Par ailleurs, le rapport du NRPD est basé
sur moins de la moitié des statistiques actuellement disponibles,
ce qui rend le tabelau publié tout à fait interprétable.
Sir Blackith, dans son rapport WA66 déposé
à Windscale, conclut quant à lui:
1. Le taux de cancers
des travailleurs de Windscale est significativement plus élevé
que celui de toute la population,en particulier par rapport aux cancers
qui ont pu se manifester (temps de latence).
2. Ce sont des cancers
du système hématopoétique et lymphatique.
3. Les analyses de Mr Dolhin sont fausses.
4. Il faut faire l'étude complète
pour pouvoir conclure.
p.7
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