1. BIBLIOGRAPHIE ET RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Le sujet est vaste et on ne saurait,
au niveau de la Gazette, répondre aux préoccupations
sans doute très variées de nos lecteurs. Aussi, comme tous
ces renseignements existent déjà ailleurs, nous nous contenterons
de donner la «parole» à d'autres.
C'est ainsi que la revue «Le Sauvage» (12, rue du Mail, 75002 Paris) a publié récemment un «Guide pratique de la maison solaire» (n°52, avril 78, 10 F) dans lequel on trouve notamment une dizaine de pages consacrées précisément à tous ces renseignements: - Bibliographie effectuée par Laurent
SAMUEL et portant sur:
- Un certain nombre d'adresses pratiques
(dans toute la France):
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- Quelques adresses particulièrement
utiles qu'on donnera donc ci-dessous:
- Agence pour les économies d'énergie,
30 rue Cambronne, 75737 Paris Cedex 15, tél. 578.61.94.
On ajoutera à cela: La plaquette «Energies Nouvelles: l'énergie
solaire», publiée par le Service d'Information et de Diffusion
du Premier Ministre (n°110, Mars 76) et dans laquelle nous avons largement
puisé pour rappeler les diverses techniques d'utilisation de l'énergie
solaire.
p.14
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Une centrale thermique de production
d'électricité, et particulièrement celle de type nucléaire
fait beaucoup de chaleur (60 à 70%) et un peu d'électricité.
Actuellement les rejets cumulés sur un an par les seules centrales
électriques représentent 15 millions de tonnes équivalent
pétrole ( MTEP ) et devraient atteindre 40 en 1985 avec l'actuel
programme. A ceci il faut ajouter les rejets thermiques d'origine industrielle
(raffinerie, sidérurgie etc...); certes les calories produites sont
à basse température mais rappelons que plus de 30% de l'énergie
actuellement utilisée en France est destinée à couvrir
des besoins thermiques de température inférieure à
120°C.
Tout le monde semble d'accord pour essayer de déterminer la meilleure façon de récupérer et valoriser ces calories mais les «idées derrière la tête» des uns et les «craintes» des autres rendent le problème très complexe. Pour certains il s'agit en effet de promouvoir les centrales nucléaires près des villes et à en utiliser l'eau chaude, pour d'autres cela n'est pas économique si cela conduit à modifier les installations. A cela s'ajoute l'attaque du secteur public. Rappel des faits
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Cette commission rend ses conclusions le 10
février 1977, mais depuis décembre 1976 fonctionne à
l'assemblée nationale un inter-groupe regroupant des parlementaires
de la majorité et présidé par Mr. Weisenhorn. Tout
ceci conduit le conseil des ministres à adopter le 30 novembre 1977
un projet de loi relatif aux réseaux de distribution de chaleur.
Ce texte n'est pas pris en compte lors de la précédente législature
et est de nouveau déposé par Mr. Giraud nouveau ministre
de l'industrie le 11 avril de cette année[2]. Il est alors examiné par la commission de la production et des échanges. En fait ce projet déplait à tout le monde et donne lieu à de multiples actions (déclaration d'EDF, action syndicale, etc...). En effet: - Il permet la dissémination d'unités nucléaires de petites tailles à but thermique car il fixe les conditions de réalisation des réseaux de chaleur; - Il permet de tourner la loi de nationalisation d'EDF en permettant à des producteurs privés d'électricité d'exister et de vendre à prix élevés leur production à EDF pourvu qu'ils délivrent également de la chaleur; - Il institue un dirigisme important dans le choix de l'énergie par le consommateur; Tout ceci a conduit à repousser l'examen de cette loi par le parlement à la session d'octobre. Affaire à suivre donc. 1. Du nom de son président, Directeur général de la Caisse des Dêpots et Consignations 2. Projet de loi numéro 15. p.15
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