EDITORIAL / SOMMAIRE
| Une nouvelle fois la Gazette
traite d'une énergie alternative, il s'agit cette fois du solaire.
La littérature sur ce sujet est abondante et nos lecteurs sont sans
doute déjà largement informés dans ce domaine, aussi
nous ne nous sommes pas largement étendus sur les aspects techniques.
Nous avons plutôt tenté de voir dans quel climat peuvent
actuellement se développer les recherches et les réalisations
en France ainsi qu'à l'étranger.
Ainsi qu'il apparaîtra à la lecture de cette Gazette, nous l'espérons du moins, nous ne sommes pas des inconditionnels du solaire et loin de nous de substituer au «tout nucléaire» le «tout solaire». Nous laissons ces modes de pensée simplistes aux technocrates de tout poil. Nous pensons bien au contraire qu'une attitude ouverte et plus profondément scientifique consiste. dès maintenant à développer la réflexion et les études sur tous les aspects de cette «nouvelle» (dont la source date quand même de plusieurs milliards d'années!...) énergie. L'utilisation du rayonnement solaire n'est pas évidente ipso-facto. De la même facon que nous posons la question de l'acceptabilité sociale du nucléaire, il nous faut le faire pour les différentes formes d'utilisation des énergies du soleil et ce d'autant plus que l'on constate qu'un certain nombre de schémas de raisonnement de la société productiviste actuelle se retrouvent déjà pour l'énergie solaire. En effet, une partie des recherches sont conduites par les militaires, on envisage de concentrer en unités de tailles importantes d'énormes «centrales» en orbite terrestre.... (dernière ligne incomplète en cours de recherche...) |
(première ligne incomplète en
cours de recherche...) connaissance (science) et de l'industrie (technologie)
ne sont pas le résultat d'on ne sait quel enchaînement propre,
obligatoire, indépendant du cadre social dans lequel elles se développent.
Il y a derrière le choix des recherches, les moyens investis, un
modèle de relations sociales et politiques plus ou moins explicite.
Nous tenterons de développer cette idée dans une future Gazette.
Il nous est apparu également important de répondre à la propagande des tenants du programme. Trop souvent leur argumentation est basée sur la volonté de démontrer que eux sont les «modernes», alors que les «autres» sont des passéistes. Au contraire, nous, nous affirmons que le nucléaire n'est pas une énergie d'avenir, c'est une impasse et être «moderne», cela consiste à prendre les problèmes en mains et non à courir de plus en plus vite dans une voie en impasse. Nous disons résolument oui à l'énergie solaire en demandant que lui soit accordée une part importante des efforts de recherche et de développement, mais nous demandons également que le contrôle social (en particulier des collectivités locales) se développe aussi sur cette forme d'énergie, en prenant en compte ses spécificités (aspect renouvelable, dispersé...). Ne laissons pas ce domaine aux mains des «nouveaux technocrates» qui. au nom de leur connaissance feraient des choix au nom de la population. L'énergie solaire doit être mise au service d'un nouveau modèle de développement décentralisé prenant en compte (dernière ligne incomplète en cours de recherche...) p.1
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