III. ANNEXES
1. Section 0l du Comité National du Centre National
de la Recherche Scientifique
La section de Physique Nucléaire du Comité National de la Recherche Scientifique réunie le 23 mai 1986 a évoqué la situation créée par l'accident survenu dans la centrale de Tchernobyl. Elle déplore qu'en France les autorités responsables - qui disposent des données recueillies par les services compétents - n'aient diffusé aucune information quantitative suffisamment crédible pour indiquer les effets observés sur le territoire national, leur impact prévisible et les précautions éventuelles à prendre. Elle remarque que la pratique du secret s'exerce même à l'encontre d'organismes internationaux concernés. |
La Commission estime que le MRES et le CNRS
devraient être parties prenantes dans le Comité International
d'Information récemment créé, car il existe des compétences
dans ce domaine au CNRS et dans l'enseignement supérieur.
Elle propose que les laboratoires de Physique Nucléaire du CNRS et des Universités soient associés aux missions de contrôle et de surveillance de la contamination radioactive, à côté des organismes habilités à effectuer ces contrôles. Elle estime par ailleurs que le développement de l'enseignement de la Physique Nucléaire et de la radioactivité dans les Universités - incluant des actions de formation permanente à l'intention des enseignants du second degré - favoriserait une meilleure compréhension de ces problèmes par l'ensemble de la population. Texte adopté à l'unanimité
le 23 mai 1986 La Présidente H. LANGEVIN p.20
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2. Texte de l'Accord Franco-Suisse
Accord
Le Conseil fédéral suisse
considérant la nécessité d'assurer l'efficacité de leurs dispositifs respectifs de protection des populations dans les situations d'urgence pouvant avoir des conséquences radiologiques, sont convenus de ce qui suit: Article premier
Article 2
Article 3
Article 4
Article 5
Commentaire
(suite)
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suite:
Article 6 Les réseaux de transmission allant des sources potentielles d'incidents ou d'accidents jusqu'au centre d'alerte de la partie concernée et de là jusqu'au centre d'alerte de l'autre partie seront éprouvés périodiquement, au moins une fois par an. Article 7
Article 8
Article 9
Article 10
Article 11
Commentaire
Article 12
Commentaire:
* souligné par le GSIEN p.21
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Article 13
La compétence des autorités pour l'exécution du présent accord est réglée par le droit interne des Etats contractants. Article 14
Pour le Conseil fédéral suisse F. de Ziegler
Bruno de Leusse de Syon
(suite)
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suite:
3. Comparaison entre les organismes de sûreté russe et français:
ORGANISATION DE LA SURETE NUCLEAIRE EN FRANCE: p.22
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«Récemment encore,
le mot «atomique» était, pour beaucoup de gens, synonyme
de danger. Il semblerait qu'aujourd'hui la barrière psychologique
ait été dépassée et que l'humanité se
soit rendue compte de l'immense utilité de l'énergie atomique.
Elle fait fonctionner l'industrie, elle éclaire les maisons, elle
permet aux brise-glaces de se mouvoir. Cette énergie sauve la vie,
préserve la santé. Et, cependant, certains continuent à
parler du soi-disant danger représenté par l'énergie
atomique pour l'homme et l'environnement.
Voici ce qu'en dit le président du Comité d'État pour l'utilisation de l'énergie atomique en URSS, Andranik Petrossiantz: «Évidemment, aucun savant sérieux n'exclut la possibilité de l'improbable. Toute la question est de savoir quel est le degré du risque, quelle en est la probabilité». Prenons, par exemple, les racontars sur le danger général d'irradiation pour la population. Poser ainsi la question, c'est non seulement inconsidéré, c'est aussi anti-scientifique». L'URSS, le Nucléaire et l'Ecologie, extrait de la brochure distribuée pendant les jeux olympiques de Moscou et repris par Energ'hic). |
Commentaire : C'est bien pareil entre la France et l'URSS.
Que de conseils!
La similitude est étonnante entre les deux systèmes. Tout dans les papiers, les sigles. Rien dans le reste. On a pu juger sur pièce: entre l'URSS et la France, la notion de secret n'est pas très différente, souhaitons aux deux de faire des progrès. Sinon on ne donne pas cher des français près des sites. Ils seront comme les Russes suivis leur vie durant au cas où... Enfin peut-être n'y aura-t-il pas de cas où. Mais un vieux proverbe dit «Jamais 2 sans 3». Three Mile Island, Tchernobyl... Que sera le troisième? La similitude va jusque dans les déclarations. 4. Société Centrales Nucléaires Participation Généralités Siège, but et durée de la société
Relations avec Electricité de France (EDF)
(suite)
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suite:
2. Acquisition d'un droit au parc nucléaire d'EDF Confrontées à la lourdeur de la procédure en matière d'autorisation de construire de nouvelles centrales nucléaires, les entreprises suisses d'électricité responsables de l'alimentation du pays sont contraintes de trouver des mesures de transition pour remplir leur mission avec la sécurité voulue. Consciente de cette réalité, CNP a négocié on 1985 avec Electricité de France (EDF) une participation de 10 ans au parc nucléaire français. La signature du contrat correspondant est intervenue le 4 septembre 1985. Contre le versement d'une contribution aux investissements et aux charges d'exploitation d'un montant de l'ordre d'un milliard de francs suisses, CNP a acquis un droit d'une durée de 10 ans à la production que permet une puissance de 550 MW du parc nucléaire français. Le droit aux livraisons d'énergie débutera avec la mise en service des tranches 3 et 4 de la centrale nucléaire de Cattenom, département de la Moselle, qui est prévue au début des années 90. L'énérgie correspondante, quelque 3,5 milliards de KWh par an, contribuera à couvrir, dans la prochaine décennie, les besoins toujours croissants des consommateurs. Pour tenir compte de la disparité des besoins des réseaux des trois partenaires, qui couvrent ensemble plus de la moitié de la consommation du pays, la puissance souscrite est répartie entre NOK, BKW et EOS à raison de 250 MW à la première et 150 MW à chacune des deux autres. Le montant dû contractuellement à EDF a été acquitté. La consolidation du financement correspondant a été faite, tant par autofinancement que par des prêts consentis par les partenaires etdes emprunts émis sur le marché. Participation an Suisse
Publié dans Le Journal de Genève
(10 juin 1986) p.23
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