Voici la deuxième partie du dossier consacré à TCHERNOBYL, partie traitant des problèmes de santé. Sur ce plan, c'est loin d'être fini, si toutefois c'est fini sur le plan sûreté. Il vient se greffer des épisodes tragi-comiques. Alors que les autorités sanitaires soviétiques ont évacué les enfants de toute la région de Kiev, c'est-à-dire environ 200'000 enfants éloignés afin d'éviter de leur faire prendre tout risque inutile, sage mesure s'il en est une, la mairie de Fontenay-sous-Bois refusait, elle, de modifier le programme du voyage d'enfants de la ville, les envoyant visiter la métropole de l'Ukraine au mois d'Août. | Émettre des réserves était
considéré comme relevant de l'anticommunisme et de l'antisoviétisme
primaire. J'espère que les autorités russes auraient refusé
les visas. Elles ont bien assez de problèmes comme cela. De toute
façon, finalement, le bon sens a gagné: ils n'iront pas à
Kiev.
Imaginez qu'à titre d'échange, on accueille des jeunes russes à Villeurbanne dans le secteur contaminé par les émanations provenant du transformateur d'EDF isolé au Pyralène et dont l'incendie vient une fois de plus d'en mettre en évidence le danger (production au-dessus de 300o de dioxines et de furanes hautement toxiques). Voici donc des éléments d'appréciation sur les problèmes de santé. Bonne lecture à tous. p.1
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