Grand branle bas dans l'Isère:
on a fait un débat sur le surgénérateur. A vrai dire,
le redémarrage a eu lieu le 12 janvier. Donc, le 3 février,
ça ne servait plus à grand chose sauf à se conforter
soit dans l'idée que ce redémarrage était prématuré,
soit dans celle qu'on ne pouvait pas faire autrement.
Quant à la sûreté, elle n'était de toute façon pas le sujet. «Kmer 2» l'a d'ailleurs rappelé dans son article de «Valeurs Actuelles». Les forces se sont mobilisées pour empêcher notre fleuron du nucléaire de fournir des kWatts. Quelle force représente ceux qu'il appelle des «Kmers Verts»! La Gazette nucléaire les salue bien bas. L'inconvénient est qu'à part couvrir d'insultes ridicules des citoyens qui, après tout, ont bien le droit de ne pas partager les vues de «Kmer 2», on ne voit pas ce qu'il apporte au débat. On peut, par ailleurs, se poser de nombreuses questions sur le fait que l'on publie aussi facilement ses écrits alors que ceux des autres n'ont pas cet honneur. Bref, ne parlons plus de ce ridicule personnage qui ne le mérite pas. Et notons que Superphénix a démarré. C'était donc de bien petits bâtons que nous avons mis sur son parcours. Enfin, souhaitons que nos multiples questions aient au moins aidé à ce que les vérifications soient faites. Nous n'en sommes pas vraiment sûrs mais nous l'espérons. a) Communiqué A.F.P. GSIEN du 12.01.89
b) Lettre reçue par les membres du CSSIN
Le Secrétaire d'Etat
Monsieur le Président,
chargé de la prévention des risques technologiques et naturels majeurs Paris, le 10 janvier 1989 Le Conseil supérieur de la sûreté et de l'information nucléaire a été informé de l'avancement des études consécutives à la défaillance survenue en mars 1987 sur le «barillet» de la centrale de Creys-Malville; le dossier d'ensemble a ainsi été présenté lors de la réunion du 18 octobre dernier. Le rapport qui a été remis à cette occasion décrivait notamment l'ensemble des actions conduites pour répondre aux demandes formulées en 1987, en préalable à un redémarrage du réacteur. Ces actions portaient en particulier sur le réexamen de contrôles de fabrication, sur la mise en œuvre d'une machine d'inspection en service de la cuve principale et sur l'élaboration d'une procédure applicable dans l'hypothèse d'une fuite de cette cuve. Depuis lors, nos services ont achevé l'instruction des dossiers correspondants. Ils ont par ailleurs effectué sur le site les vérifications complémentaires portant sur la mise en œuvre des différentes dispositions techniques retenues, ainsi que sur le bon déroulement des contrôles, qualifications et essais préalables à un redémarrage. Au vu de leurs conclusions, la situation de la centrale de Creys-Malville nous paraît satisfaisante du point de vue de la sûreté. (suite)
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suite:
Les autorisations permettant la remise en service de cette centrale seront donc délivrées dans les prochains jours. Nous tenions à vous en informer dès aujourd'hui. L'autorisation de redémarrage que nous comptons délivrer sera limitée, dans un premier temps, à la date du 1er septembre 1989 pour une nouvelle phase d'essais de ce prototype. Cette phase d'essais comporte des périodes de fonctionnement à divers niveaux de puissance et des périodes d'arrêt: ce programme pourra éventuellement être modifié sur proposition de l'exploitant ou à la demande du SCSlN en fonction du déroulement des essais. Nous avons en outre demandé à l'exploitant d'exercer une vigilance particulière sur les conditions de fonctionnement de l'installation, d'analyser soigneusement toute dérive de paramètre et, comme l'imposent les dispositions règlementaires, de signaler sans délai au SCSIN tout événement significatif. Enfin, nous veillons à ce qu'une information suffisante et claire soit apportée au public et aux médias, tant par l'exploitant que par les pouvoirs publics et ce d'autant plus qu'il s'agit d'une installation prototype. Il nous sera précieux de connaître sous quelques semaines l'avis du Conseil que vous présidez sur les actions d'information effectuées pour améliorer ou développer nos initiatives dans ce domaine. Nous tenons à vous exprimer nos remerciements pour toute l'attention que vous avez portée, avec l'ensemble des membres du Conseil, à ce dossier et nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de nos sentiments les meilleurs. Commentaires du GSIEN-Grenoble pour la FRAPNA Région, Grenoble, le 18 décembre 1988 La centrale nucléaire expérimentale
de Creys-Malville est à l'arrêt depuis le 26 mai 1987, à
la suite d'une grave avarie d'un composant situé dans le bâtiment
réacteur, une fuite de 25 tonnes de sodium de la cuve principale
du barillet de stockage des combustibles nucléaires du réacteur.
p.26
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On nous demande de «faire
confiance» à l'exploitant, au Ministre et à ses services.
Nous ne mettons pas en cause leur compétence, même si des
erreurs graves ont été commises. mais ces services sont juges
et parties, et travaillent dans le secret. Dans un domaine qui concerne
tous les habitants, dont les enjeux économiques et de sécurité
sont considérables (des dizaines de milliards de francs en question),
une telle procédure n'est pas garante de la démocratie des
décisions, de la sûreté de l'installation et de la
sécurité des travailleurs et des habitants.
C'est donc faute de réponse à nos questions que certaines associations ont eu recours à la justice. Une requête en constat d'urgence a été acceptée le 30 novembre 1988 par le Tribunal Administratif de Grenoble. Un expert a été nommé pour constater si les travaux exigés par le Ministre étaient réalisés. Il s'est rendu sur les lieux le samedi 17 décembre 1988, en présence des demandeurs et des autorités concernées (NERSA, EDF, Ministre de l'Industrie, ainsi que de leurs avocats). Ce premier constat s'est déroulé dans une atmosphère tendue, de 10 heures à 17 heures. Pour la première fois en France un déplacement de justice a lieu dans une centrale nucléaire à la demande des associations d'habitants concernés par la sûreté de l'installation. Pour la première fois dans l'histoire de la Suisse, une ville, celle de Genève, s'associe à un recours devant un tribunal d'un pays voisin. Pour la première fois en France, un expert judiciaire indépendant des promoteurs du nucléaire est mandaté pour constater l'état d'une installation nucléaire. Ce constat fera l'objet d'un pré-rapport de l'expert la semaine prochaine. Avec les réserves nécessaires à la sérénité de son travail, nous pouvons néanmoins indiquer que ce constat a mis en évidence les faits suivants: - l'exploitant est en réalité EDF - le chantier du barillet est important, il est situé dans le bâtiment réacteur à proximité du réacteur lui-même. - les autorités ont permis l'accès à une partie seulement des installations (le local où sont stockées les radiographies et les échographies de contrôles des cuves du réacteur, le chantier du barillet, le chantier de l'Atelier pour l'Evacuation du Combustible (APEC), le magasin où sont entreposés les composants nécessaire pour faire face à une fuite de la cuve du réacteur). Ainsi l'expert a pu constater la présence de caisses sans pouvoir vérifier leur contenu. Il n'a pas été possible de connaître l'emplacement de tous les assemblages combustibles, ni la composition du cœur, ni s'il existait des moyens d'évacuation des assemblages. - les dossiers demandés, en particulier ceux sur les causes de l'incident, la procédure ultime U4, les études de nocivité, les études de comportement du cœur, l'état de la cuve de rétention du barillet qu'il est prévu de réutiliser en 1991, n'ont pu être accessibles. Ainsi le dossier de la procédure U4 a été amené, mais interdit de consultation. Les demandeurs ont dressé sur les lieux la liste des constats restant à faire. L'expert a demandé aux autorités communication des dossiers non accessibles. Il se réserve d'effectuer d'autres visites si nécessaire. Cette première démarche devant la justice sera suivie d'autres recours et d'autres actions. (suite)
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suite:
DEMANDE DE CONSTATS A EFFECTUER Demandes résumées le 17 décembre 1988 lors de l'expertise sur le site, à partir de la note de synthèse 2495/88 du 11 octobre 1988, Ministre de l'Industrie 1. Connaissance des causes de l'«incident significatif»
du 8 mars au 3 avril 1987, modifications liées aux erreurs dans
la gestion de cet «incident», et modifications des préventions
contre les fuites de sodium:
p. 1 p.27
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Ce premier point de constats est
refusé dans un premier temps par le représentant du Ministre.
Pour lui ce n'est pas un constat de travail effectué.
2. Travaux de suppressions. destructions et modifications du bâtiment réacteur et de ses composants (voir § I.C.): - suppression de toute possibilité de transfert ou de stockage des assemblages, par destruction du barillet de stockage - absence de moyens normaux de déchargement et de chargement des assemblages - chantier du Poste de Transfert du Combustible (PTC) - modification de la composition du cœur par ajout d'assemblages et occupation des positions de déverminage - évolulion du mode de gestion du combustible - demandes techniques concernant la mise en œuvre de la solution PTC. Ces demandes de constat s'appuient sur les passages suivants de la note: p. 43. Réexamen des dossiers de conception et de fabrication: - réexamens; - dossier de synthèse; - anomalies décelées: - études de nocivité. Ces demandes de constat s'appuient sur les passages suivants de la note: p. 7 (suite)
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Le réexamen des clichés radiographiques pris lors de la fabrication a mis en évidence des indications... alors interprétées à tort comme conformes aux critères et des indications nouvelles non notées initialement... Ce réexamen a également mis en évidence certaines anomalies relatives à la qualité des films...4. Inspection des composants important pour la sûreté: - contrôle des soudures de la cuve principale du réacteur; - contrôle des soudures de la cuve de sécurité du réacteur; - contrôle des composants constitués du même acier que celui défaillant de la cuve principale du barillet de stockage; - contrôle des composants en sodium; - anomalies décelées; - études de nocivité. (Ces demandes de constat s'appuient sur les passages suivants de la note: p. 85. Procédures en cas de fuite de la cuve principale du réacteur: - prise en compte d'un accident hypothétique de 4e catégorie non retenu dans le décret d'autorisation de création et le rapport provisoire de sûreté initial; - procédure U4 à mettre en œuvre en cas de fuite sur la cuve principale du réacteur; - mise en œuvre de moyens opérationnels (voir ci-dessous). Ces demandes de constat s'appuient sur les passages suivants de la note: p. 3 p.28
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p. 56. Réexamen des conditions accidentelles de fonctionnement barillet de stockage indisponible: - l'indisponibilité de longue durée du barillet de stockage a des conséquences pour certaines situations accidentelles: études effectuées; - modification du rapport de sûreté. Ces demandes de constat s'appuient sur des passages de la note 3068/87 référencés page 1 et 4 de la présente note. (suite)
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suite:
7. Compatibilité des chantiers dans le bâtiment réacteur avec le fonctionnement du réacteur: - création de la zone de chantier; - études de sûreté; - moyens mis en œuvre. Ces demandes de constat s'appuient sur les passages suivants de la note: p. 118. Modifications de la centrale nucléaire de Creys-Malville: - analyse de sûreté liée à ces modifications; - actions de requalification. Ces demandes de constat s'appuient sur les passages suivants de la note: p. 119. Modification de la centrale nucléaire de Creys-Malville - Mise en place du Poste de Transfert du Combustible: - suppression de la fonction de stockage en sodium extérieure au cœur prévue dans la configuration initiale; - justification de l'emploi de la cuve de rétention du barillet de stockage pour le PTC; - justification de l'emploi du toit du barillet de stockage pour le PTC; - analyse de sûreté du PTC; - analyse de sûreté de la modification du cœur et de sa gestion; Ces demandes de constat s'appuient sur les passages suivants de la note: p. 8 p.29
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La possibilité de réutiliser la cuve de sécurité du barillet initial devra être justifiée compte tenu des contrôles en cours sur le barillet.
p. 11 (suite)
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20 JANVIER 1989 - N°9 L'énergie nudéaire face au droit ou la renaissance de Superphénix Jean-Philippe Colson explique dans cet article
sous quels auspices juridiques sc place le surgénérateur.
Commentaire Gazette
p.30
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Voici le texte de la conférence
de presse du Comité Stop Nogent. Si vous voulez disposer des annexes
de leur dossier, ainsi que de leurs publications sur Nogent, écrivez-leur
en joignant un chèque de soutien:
14, rue des Goncourt, 75011 Paris. On peut, bien évidemment, se placer du côté des producteurs et de la gloire de la France. Dans ce cas, on estime non seulement qu'ils sont des empêcheurs de tourner en rond, mais en plus on les suppose payés par les ennemis de la France. «Kmer 2» l'a bien dit et défini dans Valeurs Actuelles: Kmer 2 voit la paille dans l'œil de «ses» ennemis mais pas la poutre dans le sien. C'est classique et ça ne mériterait pas une ligne, mais tout de même quel soutien il a notre «Kmer 2» pour arriver à être publié alors que ses écrits sont de vrais torchons. Dommage que le «Comité Stop Nogent» (les Kmer Verts) si actif, si contre, si... n'ait pas la même audience. Pas une ligne sur leur «vilain» communiqué, vilain communiqué qui, entre nous, ne rappelle que la loi. On est surpris de l'importance qu'on leur donne. Ça fait penser au village gaulois de Goscinny, mais je voudrais rappeler à tout le monde que le Comité Stop Nogent ne fait que son devoir de citoyen. Il veille à ce que la loi soit respectée et il demande des explications quand il estime que c'est nécessaire. Alors c'est être payé par l'ennemi intérieur qu'oser poser une question à notre élite (les ingénieurs). Il faut être fêlé pour en arriver à de tels excès de langage. Profitez donc du texte de la conférence de presse de Nogent (et surtout ne lisez rien de Kmer 2, vous auriez vite des boutons). CONFERENCE DE PRESSE DU COMITE STOP NOGENT
Le Comité Stop Nogent, dont l'une des activités est la surveillance du site de Nogent sur Seine (à 80 km en amont de Paris), tient à rendre publiques quelques informations importantes. 1. Surveillance radioécologique du site
(suite)
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suite:
Les prélèvements effectués sur les mêmes mousses (fontinales) en amont de la centrale ne montrent pas d'anomalie par rapport à nos mesures du point zéro de l'automne 1987 et celles du point zéro du CEA de 1986. La contamination mesurée sur les mousses concerne les produits d'activation suivants: Manganèse 54 (Mn 54), Cobalt 60 (Co 60), Cobalt 58 (Co 58), et des produits de fission: Césium 134 et 137 (Cs 134 et 137). (Cf. Analyse en annexe 3) N.B.:
II. La surveillance par le SCPRI est insuffisante
III. Les incidents à la centrale de Nogent sur
Seine
p.31
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En effet, le 13 mars 1988, l'association
Provins Ecologie informe le Comité Stop Nogent que le 2 mars
à 1 h du matin un grand bruit d'une durée de 20 minutes a
réveillé la population dans un rayon de 10 km. La Direction
de la Centrale, que nous avons questionnée, nous a déclaré
qu'il s'agissait de l'ouverture intempestive d'une soupape mal tarée
du circuit secondaire, en bref, «un non incident». Le 14 mars,
nous avons questionné le SCSIN qui indiqua qu'il n'était
pas informé à ce sujet. Un responsable de ce service nous
appela le lendemain pour nous confirmer cet incident de soupape en ajoutant
qu'il s'agissait «d'un problème de régulation sur
la chaîne neutronique n°4».
Le problème des filtres à iode est particulièrement préoccupant. En principe, les cheminées de rejet sont équipées de filtres à iode. Par souci d'économie, ceux-ci ne sont pas mis en place en permanence dans les circuits d'évacuation des gaz radioactifs! Leur mise en place ne s'effectue que sur décision des responsables. Nous ignorons quels critères sont utilisés pour prendre cette décision et le temps nécessaire à la mise en service de ces filtres. Compte tenu de la radioactivité importante de l'Iode 131, en particulier pour les jeunes enfants et les femmes enceintes, nous exigeons que ces filtres soient en fonctionnement continu et soumis à une surveillance qui assure leur pleine efficacité. IV. Les rejets chimiques
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Des informations non officielles indiquent qu'EDF s'apprête à remplacer l'acide sulfurique par des phosphates pour lesquels elle ne dispose d'aucune autorisation. Une légère augmentation en phosphates en aval est actuellement constatée, favorisant l'eutrophisation et la reconcentration des métaux lourds. Le calendrier des campagnes d'analyses de l'Agence Financière de Bassin Seine Normandie et de la Direction Régionale de l'Agriculture est fixé longtemps à l'avance. Par un hasard (très surprenant...), la centrale était à l'arrêt ou à très faible régime aux dates de prélèvement de l'Agence de Bassin. Aussi les résultats n'indiquent aucune augmentation significative de la pollution chimique. Les Services de la Navigation ne disposent que de faibles moyens et n'ont effectué que deux campagnes (décembre 87 et octobre 88). Lors de la dernière campagne, EDF a arrêté ses réacteurs dès qu'elle a constaté la présence des agents des Services de Navigation (...). Le contrôle des produits chimiques au contact de la radioactivité comme l'acide borique, la lithine, l'hydrazine, l'E.D.T.A., a été confié au SCPRI sur décision du Conseil d'Etat. Ils ne sont contrôlés ni par les Services de la Navigation, ni par l'Agence de Bassin. Renseignement pris auprès du SCPRI (Madame Tismi), ce service ne possède pas le matériel d'analyse et se satisfait de l'autocontrôle EDF pour lequel il n'existe aucune contre-analyse. Le SCPRI n'exploite pas ces informations et se contente de les transmettre au Conseil Supérieur de l'Hygiène. A ce dernier, Monsieur Triquart nous déclarait en novembre dernier n'avoir reçu aucun résultat pour le site de Nogent sur Seine. La procédure prévue par l'arrêté préfectoral de l'Aube (n°87.3805) n'est pas respectée. (Cf. Annexe 4, Analyse chimique). Il faut noter enfin que l'écart thermique de 3°C autorisé entre l'amont et l'aval est souvent dépassé, ce qui témoigne du manque de respect des règlements de la part d'EDF et de l'incapacité des organismes administratifs à les faire respecter. V. Procédure administrative
p.32
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