La G@zette Nucléaire sur le Net! 
N°121/122

L'UTILISATION DU PLUTONIUM

     Pour coller à l'actualité, développons nos arguments à propos d'un type de déchet, souvent peu connu, le déchet de luxe. Car le plutonium a beau être un fleuron militaire, être un matériau stratégique, être le combustible de l'avenir, il est un résidu (1%) du retraitement ainsi que l'uranium (95,5%) encore enrichi. La Gazette avoue pencher du coté de l'interprétation de S. Royal (voir l'extrait de Vert contact) mais rajouter comme D. Anger qu'il faut arrêter le retraitement.
     A quoi joue-t-on à Cherbourg? Difficile de dire car la transparence est de rigueur mais comme toujours sa signification dépend de la personne qui cause. Dommage aussi que les écolos n'aient pas tous pris comme axe de combat d'exiger, au moins que le fameux bateau remporte Pu + déchets B + déchets C, à défaut d'obtenir une réflexion mondiale sur ces transports de matériaux. On aurait mieux cerné les mensonges des contrats de retraitement. De toute façon on garde et on gardera à jamais, pour nos gisements de mollusques les effluents rejetés dans l'anse des Moulinets. Espère-t-on les traquer à l'aide de coquilles Saint Jacques aux yeux bridés ou à l'accent teuton?!
     Pour votre information voici:
     - un document Cogéma publié dans l'Usine Nouvelle donnant un schéma du conditionnement, l'emballage FS-47 pesant 1,38 tonne dans lequel on a glissé un conteneur AA 227 où on range 3 étuis soudés contenant chacun 3kg.
     - un dossier ACRO sur le plutonium, sa toxicité et un calcul de conséquences en cas d'accident.
     - la position de Didier Anger parue dans Vert Contact (on ajoutera que c'est 1% de Pu, 3,5% de produits de fission non réclamés mais contractuels, 95,5% d'U encore enrichi à environ 1,2% réclamés? contractuels ou déchets?)
     Si le plutonium a certes une charge émotionnelle évidente, tout de même il faut remettre les pendules à l'heure. En 1981 l'extension de la Hague a été acceptée par le monde politique dans son ensemble et malheureusement par une grande partie de la population aussi (sauf les gens du coin de la Hague, mais ils étaient trop seuls pour être entendus). Dans la foulée il a été accepté le retraitement des combustibles étrangers ET le retour du Pu ainsi que des déchets dans les pays d'origine (cette clause est peu claire et n'a pas encore subi de début d'application). Il était donc inéluctable que du Pu reparte parce que:
     - Il coûte cher et le gouvernement Japonais n'est pas un mécène!
     - La France en a déjà trop et ne sait pas où le stocker.
     Le Pu est éminemment symbolique MAIS ce symbole est surtout le fait des Japonais. Les Français ont plus de mal à l'assumer même s'ils comprennent et espérons-le, partagent les craintes de la population Japonaise. Ils ont aussi en tête le restant des déchets et ils ont du mal à croire qu'un truc, sans valeur marchande et par contre nécessitant la construction d'un centre de stockage, soit réclamé par les Japonais!!
suite:
     Quant à espérer que l'AIEA puisse gérer le problème c'est utopique: elle ne gère même pas correctement le traité de Non Prolijération pour lequel elle a été créée. Cela n'a rien d'étonnant car cette agence s'est surtout transformée en un zélateur du nucléaire et se contente de promouvoir les réacteurs, les applications médicales ou autres. On ne peut pas espérer qu'elle participe activement à un arrêt de filière.
     Tout ce préambule pour dire que 1'on paie toujours ce qu'on n' a pas voulu voir en temps voulu. Au stade où on en est s'il est possible de réveiller le monde par ce chargement, tant mieux!!
     Pour le reste c'est vrai que les questions ultimes (11 au total) de l'IPSN ne sont pas tristes. Elles portent toutes sur les moyens pour combattre l'incendie. Mais les poser quand le bateau est quasiment à quai et qu'il va repartir cela rime à quoi?
     - Est-ce un dédouanement vis à vis des assurances en cas de pépin?
     - ou une tentative de reconquête de crédibilité?
     Dans un document "Schéma de plan d'intervention en cas d'accident de transport maritime nucléaire" (datant de 1984!) ce qui est plus spécialement repéré c'est l'incendie. Alors? Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, car ce document émanait déjà de l'IPSN...
     D'accord pour faire du barouf (et même beaucoup) mais demandons une fois de plus un bilan: de la mine au retraitement en passant par les réacteurs et en aboutissant au stockage. Le Pu est une pointe émergée de l'iceberg, il faut globaliser le combat sinon on accepte un réacteur, 1'exportation d'électricité, le retraitement et les bombes, etc. Et pour compléter votre information n'oubliez pas de réclamer le dossier Stop Nogent sur le sujet .

p.4

A.C.R.O.
Association pour le Contrôle de la Radioactivité
dans l'Ouest (loi 1901)
Le retour du plutonium vers le Japon
     Le 12 octobre 1992, Cogema invitait les représentants de la presse à l'usine de La Hague.
     Les seules données fournies par l'exploitant sont:
     Cargaison de 1,5 t de Pu
     soit 1,7 t sous forme oxyde (PuO2)
     L'ACRO a donc jugé bon de préciser les données suivantes:

Activités et caractéristiques
     - compte tenu que le risque essentiel lié au Pu est un risque radiologique, il est préférable d'exprimer le contenu en terme "d'activité". Le lien avec les normes (LAI, LDCA) devient alors possible.
     - il existe en fait différents isotopes du Pu qui se distinguent, entre autres, par leur activité, leur radiotoxicité et leur période. En supposant que ces isotopes sont extraits du combustible de manière analogue et compte tenu de leurs périodes (la plus petite est de 14,4 ans), on peut considérer le contenu de la manière suivante:

 Tableau I
Radionucléides
Période
(ans)
Masse
(kg)
Activité
(GBq)
Rayonnement émis
Pu 238
87,74
28,5
17.783.000
a
5,49(72); 5,45(28)
Pu 239
24.100
892,5
2.024.000
a
5,15(72); 5,13(17);
5,1(11)
Pu 240
6.570
367,5
2.995.210
a
5,16(76);
5,12(24)
Pu 241
14,4
151,5
569.934.210
b
0,021(99)
Pu 242
376.000
60
8.780
a
4,90(76);
4,86(24)
Total
 
1.500
22.811.000
659.934.210
a
b
Note: l GBq =1 milliard de désintégrations par seconde (ancienne unité: le Curie. 1 Ci = 37 GBq)
Note bis:  tous ces différents isotopes émettent également des rayonnements g mais que l'on néglige en raison de leur énergie faible (inférieur à 50 keV) et en regard de l'extrême toxicité des émissions a.

Toxicité radiologique
     Etant donné le type de rayonnements émis, les risques à prendre en compte concernent essentiellement la contamination interne. Celle-ci peut être due soit à l'absorption digestive, soit à l'inhalation. L'entrée dans l'organisme dépend étroitement de certains paramètres tels que la granulométrie des particules absorbées ou encore la forme chimique.

suite:
A titre d'exemple:
     - nitrate de Pu = forme soluble
     - oxyde de Pu = forme insoluble
     Le PuO2, qui nous intéresse ici, pénétrera plus difficilement par voie digestive mais sera par contre fortement incorporé par inhalation. Une fois dans le poumon, le Pu s'élimine très difficilement. Les particules déposées sont rapidement phagocytées par les macrophages. Suivant les modèles (rat, chien, singe...) le temps de demi-épuration peut varier de 300 à 500 jours. Au-delà de 1.000 jours il n'y a presque plus d'élimination. Une fraction du Pu entre dans le compartiment sanguin principalement par passage de la barrière alvéolo-capillaire. De là, complexé avec les ions citrates ou des protéines (telle la transferrine), le Pu sera distribué et fixé au sein d'organes cibles:
     - le foie
     - les os
     - les ganglions thoraciques et abdominaux
     - la rate
     - les gonades
     La rétention du Pu dans ces organes sera très forte. La CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique) évalue, pour l'homme, une période d'épuration de 40 ans pour le foie, 100 ans pour les os et une absence d'épuration pour les gonades. Il en résultera une certaine dose délivrée à ces organes qui est fonction de l'activité incorporée (voir exemple ci-après).
Dose (en cGy = rad) et équivalent de dose (en cSv = rem) délivrés en 50 ans aux organes d'un individu ayant incorporé 37 kBq de Pu 239 (forme insoluble):
tissu
dose
équivalent de dose
poumon et ganglions thoraciques
59
1.180
foie
39
780
os
180
3.600
moelle osseuse
14
280
gonades
2,2
44

     A partir de ces données de base et des recommandations de la CIPR 60 on peut noter qu'un individu qui aurait incorporé 18,5 millionèmes de g de PuO2 recevrait un équivalent de dose de 2.600 mSv, soit 50 fois plus que les 50 mSv "permis".
     Le risque de mortalité lié à une inhalation massive de Pu par l'homme a été calculée (à partir de données obtenues chez le chien). Ces prévisions sont exprimées, dans le tableau ci-dessous en terme de "doses létales 50" (L.D. 50 = dose nécessaire pour tuer 50% d'une population) ou encore en terme de L.D. 98 (dose nécessaire pour tuer 98% d'une population), et ceci au terme d'un délai de 30 ou 365 ou 1.000 jours (voir tableau suivant).
     (Remarque: Si les "becquerels" ne vous disent rien, notez alors que 2 mg de Pu 239, incorporés par un individu, suffisent à entrainer sa mort dans l'année à venir...).

p.5

Estimation de l'activité en oxyde de Pu, inhalée
par l'homme, et conduisant à la L.D. 50 ou à la L.D. 98
en fonction du délai indiqué
 
239 PuO2
238 PuO2
délai
(jours)
dépôt initial (en MBq)
dépôt initial (en MBq)
 
pour LD 50
pour LD 98
pour LD 50
pour LD 98
30
21
42
55,5
111
365
2,1
4,2
4,44
8,88
1.000
0,85
1,7
1,7
3,4
Note: 1 MBq = 1 million de Bq

     Mais le risque majeur, en cas d'accident, serait vraisemblablement la contamination d'une population plus ou moins grande par un nuage d'oxyde de Pu (composé volatile).
     Les risques encourus, après contamination interne par le Pu à faibles doses, peuvent donc etre des cancers du poumon, du foie, des ostéosarcomes, des leucémies ou encore des dégâts génétiques.
     Ces risques sont dits "stochastiques" c'est-à-dire exprimés de manière probabiliste. Dans le tableau ci-dessous, on exprime le risque de mortalité par cancer au sein d'une population d'un million de personnes ayant reçu une dose de 1cGy (un centième de Gray ou 1 rad) liée à l'absorption de Pu:

Morts par cancer:
cancer du poumon 400
cancer du foie 100
cancer de l'os 100
cancer de l'intestin 400
leucémies 400

Maladies héréditaires
1ère génération 300
2nde génération 180
toutes générations 1140

     Plusieurs remarques s'imposent:
     - on s'intéresse uniquement à l'aspect "mortalité" sans intégrer les dommages en terme de "morbidité" (on ne meurt pas toujours d'un canoer)
     - ces données (qui sont des hypothèses) sont contestées par certains auteurs tel K.Z. Morgan qui considère que les estimations de risque sont sous-estimées d'un facteur 200. Rappelons que déjà la CIPR avait revu ses normes à la baisse (entre la CIPR et la CIPR 30) par un facteur plus sévère de:
     3,7 pour le Pu 238
     7,4 pour les Pu 239 et 240
     148 pour le Pu 241!!!
     Actuellement, à partir des modèles de la CIPR, la réglementation fixe les normes suivantes pour les formes oxydes du Pu:

radionucléides
INGESTION
LAI (en Bq)
INHALATION
LAI (en Bq)
INHALATION
LDCA (en Bq)
Pu 238
3.10-6
600
0,3
Pu 239
2.10-6
500
0,3
Pu 240
2.10-6
500
0,2
Pu 241
1.10-6
20.000
8,3
Pu 242
3.10-6
600
0,2
Notes:
     LM = Limite annuelle d'incorporation (en Bq): activité maximale que "peut" incorporer un travailleur du nucléaire et qui lui délivrerait un équivalent de dose de 50 mSv.
     LDCA = Limite dérivée des concentrations dans l'air. Activité maximale par m3 d'air calculée à partir de 2.000 h d'activité professionnelle par an et d'un débit respiratoire de 1,2 m3/h.
     Ces valeurs doivent être divisées par 10 pour le public.
p.6a

Conséquences d'un accident:
très peu probable, nous dira-t-on...
pourtant, si?...
     Le bateau est confronté, à 500 km de Cherbourg, à un grave incendie qui provoque la destruction des barrières de confinement*. Les vents d'ouest entraînent un panache d'oxyde de Pu (uès volatile) vers l'Europe. Lors des réunions d'information qui ont eu lieu, l'exploitant s'est toujours refusé à évoquer le scénario d'un accident majeur sur le bateau. Faisons donc des hypothèses. Mais notons cependant que la plupart des questions soulevées par l'IPSN, et révélées par Greenpeace, portent sur ce risque d'incendie.

     Base de données:
     Celles que nous retenons (par hypothèse) ne sont pas les plus pessimistes.
     - La voie "inhalation" étant le plus grand danger, la voie "ingestion" est négligée non seulement pendant l'accident mais aussi pendant les décennies à venir.
     - on ne tient compte que des émetteurs a (voir tableau I: 22.811.000 GBq ou 516.500 Ci a) écartant ainsi les 150kg de Pu 241(570.000.000 GBq ou 15,4 millions de Ci b)
     - 75% du contenu est volatilisé

     - l'accident se déroulant à 500 kms en mer, 25% du contenu volatilisé est perdu en mer et là encore non pris en compte
     - sur le continent le panache est assimilé à un couloir de 1.500 kms de long, 30 kms de large et 1.000 m de hauteur.
     - L'activité volumique (en a) est de 285 Bq/m3
     - Densité de population (cf. France): 100 hab/km2
     - Exposition pendant 48 h
     - LAI "inhalation" moyenne (des isotopes a forme oxyde): 575Bq
     - Activité inhalée = 19 LAI
     - Equivalent de dose = 950 mSv
     - Equivalent de dose collectif = 4.275.000 h.Sv
     - Facteur de risque CIPR 60 (1991) = 5.10-2
     Résultat (en terme probabiliste):
     225.000 morts par cancer supplémentaires...
     et 43.000 anomalies héréditaires graves.
* Selon le Nuclear Control Institute, la température moyenne et la durée moyenne d'un incendie sur un navire sont respectivement de l000°C et de 23 heures. Selon la Cogema, les containers peuvent résister 1 h30 à  l.000°C.
p.6b

Extrait de "Vert Contact" N°266
Plutonium: Ségolène Royal désinforme
     Lors de l'émission "L'Heure de vérité" du 18 octobre sur France 2, Ségolène Royal a contribué - de façon certes aimable - à la désinformation des citoyens:
     1) le Plutonium n'est pas un déchet mais une matière énergétique ou... militaire. C'est pour cette raison que nous nous opposons à son départ pour le Japon. La Hague est un supermarché du Plutonium militaire et la principale source de la prolifération de la bombe;
     2) ce n'est qu'1% des combustibles irradiés amenés à La Hague qui retournera au Japon; 99% resteront à La Hague, véritable poubelle atomique.
     3) Enfin, considérer que c'est continent par continent qu'à l'avenir les problèmes posés par les déchets nucléaires ou autres devront être résolus, c'est élargir la notion de proximité. C'est région par région, pays par pays, que les problèmes doivent être gérés. Pour l'immédiat, il faut retourner les 99% des déchets vers le Japon et stocker le 1% de Plutonium à La Hague, tant qu'une réflexion n'aura pas été menée sur la voie du stockage direct des combustibles irradiés et la non extraction du Plutonium. C'est ce que les Etats-Unis font depuis la fin des années 1970, et la Suède - qui a rompu ses contrats avec la Cogema-La Hague - depuis 1984.
Didier Anger
p.7a

Extrait de "Vert Contact" N°267
Cherbourg: petits fours et grandes manoeuvres
     Nous n'avons pas pu faire arrêter les contrats passés entre le Japon et la Cogêma, comme nous l'avions fait en 1984 pour ceux passés avec la Suède: l'Akatsuki Maru et le plutonium sont partis de Cherbourg.
     Dans son long et complexe voyage de 60 jours vers le Japon, évitera-t-il le naufrage, l'incendie, le terrorisme et le piratage? Ce plutonium servira-t-il, à terme, à la confection de bombes atomiques?
     La vente au marché noir de kilos d'uranium enrichi ou de plutonium de l'ex-URSS vers l'Irak ou l'Iran est certes inquiétante; ici, c'est légalement et massivement que le lobby nucléaire et le ministère de l'industrie ont décidé de pratiquer le commerce et la prolifération de l'arme nucléaire... avec grand écran et petits fours pour les invités et les journalistes, mais aussi 2000 CRS - pas vraiment non-violents - et gendarmes mobiles en automitrailleuses pour les manifestants.
     Une défaite programmée, mais momentanèe, des écologistes. La filière du plutonium avec ses surgénérateurs et la bombe est mal en point. Il faudra bien arrêter l'extraction du plutonium et stocker directement les combustibles irradiés des centrales nucléaires.
     Dans cette campagne contre la Plutonium-connection, contre cette "drogue dure", deux raisons de se réjouir: premièrement, l'information a pu passer. Après la banalisation officielle - "Silence, on prolifère" - le ministère de l'Industrie et le lobby ont été obligés, au bout de cinq semaines, de sortir du silence.
     Après avoir essayé de faire croire que le plutonium était un déchet et que tous les déchets repartaient "jusqu'au dernier clou", ils ont fini par admettre que seul le plutonium repartait (c'est-à-dire 1% des combustibles irradiés amenés). Malgré le grand show sur grand écran, qui a omis de montrer les écologistes sur la route de La Hague à Cherbourg, et grâce aux journalistes indépendants qui ont fait leur travail, La Hague a été désignée pour ce qu'elle est: le supermarché du plutonium civil et militaire et la poubelle atomique du monde. Le problème est bien apparu comme planétaire et non seulement local.
     Ensuite, l'union des écologistes a été exemplaire, de Greenpeace, de Robin des bois, des Verts, du CRILAN, chacun avec sa spécificité, et même si Brice Lalonde s'est compliqué le discours en s'affirmant plutôt contre le retraitement tout en étant pour le retour du plutonium au Japon, les conseillers régionaux de Basse-Normandie du groupe Génération Ecologie, ainsi qu'une élue de la majorité, se sont déclarés solidaires de la lutte.
     C'est prometteur pour l'avenir. Le Cotentin et la planète ont un avenir sans plutonium et sans nucléaire devant eux.
Didier Anger
p.7b

UN PEU DE PUB

1 - Demandez le dossier hors série "faibles doses" à Silence
dossier N°5, 60 pages, 30F +8F de port, à commander à Silence 4 rue Bodin 69001 Lyon
Pour info, voir le dossier RESOSOL...
2 - Venez assister nombreux à la soutenance de thèse de Perline:
"Un accident technologique majeur: Goiania, Brésil 1987. Dispersion d'une pastille de césium 137 radioactif."
Cette thèse sera soutenue le 21janvier 1993 au CNAM, 292 rue Saint Martin 75003 Paris à 13 heures.

Sa thèse fait le tour de cet accident. Comment il a pu se produire? Son déroulement, ses conséquences
et pour finir il y a une tentative de cerner les responsabilités. Ce n'est pas technique mais l'analyse est bien faite
et on se pose des questions sur les capacités des sociétés à gérer le "progrès technique". Il y a du chemin pour y parvenir!


Retour vers la G@zette N°121/122