Incidence de la leucémie infantile à
proximité de l'établissement
de retraitement des combustibles nucléaires
de la Hague [1]
Jean-François VIEL, Sylvia RICHARDSON, Patrick
DANEL, Patrick BOUTARD, Michèle MALET,
Paul BARRELIER, Oumédaly REMAN, André CARRE
Voici quelques extraits de
cet article, adressez-vous à la Commission de la Hague 5 rue Vastel
- 50190 Cherbourg pour avoir l'intégralité du texte
Extrait No 1 RESUME:
Extrait No 2 «INTRODUCTION:
Extrait No3 «DISCUSSION:
(suite)
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suite:
Nous avons pratiqué une collecte active de tous les enregistrements disponibles local et régional, et l'exhaustivité de notre enregistrement est appuyée par le constat que les proportions des sous-types de leucémie infantile ainsi que leur incidence globale sont similaires à celles rapportées par les registres français et européens. Les données d'incidence de la leucémie chez l'enfant sont préférables aux données de mortalité en raison de l'existence d'un taux croissant de survie. Cependant, les leucémies (comme l'ensemble des cancers) ont une période de latence faisant que le lieu de domicile au moment du diagnostic peut être différent de celui de l'exposition, créant ainsi un effet de dilution. Ceci est également vrai si l'exposition correspondant à un cas est liée à l'exposition professionnelle du père, comme cela a été suggéré par Gardner et ses collaborateurs. Nous avons pu obtenir des renseignements relatifs à l'emploi de quelques parents à partir des dossiers médicaux hospitaliers. Une profession en relation avec l'usine de retraitement des combustibles irradiés était notée pour les pères de 3 cas. L'excès d'incidence de la leucémie observé dans un sous-groupe (rayon de 20 à 35 km, tranche d'âge de 0-4 ans) ne s'explique pas facilement et doit être interprété avec précaution. Notons seulement qùe les travailleurs de la centrale nucléaire de FLAMANVILLE habitent dans ce secteur mais que cette centrale a divergé en décembre 1985, ce qui est tard par rapport à la période étudiée. Au total, cette étude d'incidence dans la population constitue un exemple moins caractéristique sur le plan géographique que celle effectuée autour de Sellafield; on doit tenir compte du fait que La Hague a rejeté de beaucoup plus faibles quantités d'effluents radioactifs. Si le risque relatif en rapport aveç une contamination de l'environnement était de l'ordre de 3, la puissance de notre étude diminuerait jusqu'à 49 %. Mais si on peut mettre en doute une relation causale directe à partir d'une contamination dans l'environnement, une exposition aux rayonnements par l'intermédiaire de l'activité professionnelle des parents devrait être vérifiée par une étude cas-témoins qui est maintenant programmee.» [1] Traduit de l'anglais. Titre original : "Childhood leukamia incidence in the vicinity of La Hague nuclear-waste reprocessing facility (France); publié dans Cancer Causes and Control. Vol. 4.1993. Correspondance: Dr. VIEL, département de santé publique, unité de biostatiques et épidémiologie, 2 place ST Jacques, F-25030 Besançon. En complément pour une analyse des données de Gardner
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Contrats de retraitement illégaux:
Paris, le 26 juillet1994 La compagnie générale des matières
nucléaires (Cogema) a confirmé l'authenticité du document
rendu public hier par Greenpeace. Le document en question résume
les discussions secrètes entre Cogema et une compagnie électrique
allemande. Si les modifications contractuelles envisagées devaient
aboutir, elles permettraient le stockage en France de déchets radioactifs
étrangers.
Informations complémentaires:
(suite)
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suite:
avec ses partenaires étrangers Paris, le 25 juillet1994 Greenpeace a rendu public aujourd'hui un document
confidentiel révélant l'état des négociations
de la Compagnie générale des matières nucléaires
(COGEMA) avec ses clients étrangers pour le retraitement des combustibles
irradiés.
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