C'était il y a quelques années.
«L'énergie atomique, de beaucoup la plus propre, la moins polluante et la moins dangereuse de toutes» Professeur Louis Néel, de l'Académie des Sciences, Lauréat du prix Nobel. (Extrait du Bulletin d'Information no 3 d'Électricité de France, Tours, 1975). «Je crois que l'on peut rassurer les Français devant 1'augmentation du nombre de Centrales Nucléaires et devant l'usage des radiations ionisantes». Professeur Mathé, médecin de l'Institut de Cancérologie de Villejuif, le mardi 8 octobre 1974. (Cité dans le Bulletin d'Information no 6 d'Électricité de France, Tours, 1975). Le Professeur Pellerin et la protection sanitaire grâce aux
réacteurs nucléaires.
Les Russes ont les moyens d'enrayer les effets
néfastes du rayonnement!
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Voilà qui est vraiment bizarre et confirme les informations rapportées par quelques amis médecins de retour de mission dans les mois ayant suivi Tchernobyl comme quoi «on» donnait de l'alcool pour «soigner» les liquidateurs... Il y aurait là un débouché très prometteur pour notre industrie des alcools si elle voulait se reconvertir dans la radioprotection ! Cette vodka, labellée «écologiquement pure» importée d'URSS serait un remède plus agréablement efficace que les pastilles d'iode stable (aux effets limités aux iodes radioactifs) Cet usage de l'alcool comme radioprotecteur n'est peut-être pas si sot que ça. En effet, lorsque le rayonnement a frappé nos cellules, lorsque la contamination radioactive s'est incrustée dans nos organes, s'il n'y a pas grand chose à faire pour stopper l'évolution ultérieure des cancers radioinduits, l'alcool comme calmant peut permettre d'attendre les cancers avec sérénité, voire indifférence... Les experts russes ne sont d'ailleurs pas les premiers à avoir découvert les vertus de l'alcool. Pendant la première guerre mondiale l'usage intensif du vin chez les assaillants permit de réduire notablement l'effet des balles ennemies! Les cancers sont-ils nuisibles à la santé?!
Les «colis» de déchets nucléaires
Qu'est-ce que la sûreté ? Un
avis expert.
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Si l'on suit
la conception de la sûreté de Raymond Latarjet, un moyen simple
d'améliorer la sûreté à EDF c'est de faire accepter
à la population des risques de plus en plus grands. En somme l'argent
dépensé par EDF lors de ses campagnes publicitaires contribue
notablement à accroître la sûreté des réacteurs
si ces campagnes arrivent à faire accepter des risques importants!
Concernant la position du Pape vis à vis de la sûreté nucléaire nous n'avons pas relevé de déclaration particulière. Les conclusions du groupe de travail réuni par l'Académie pontificale des sciences en 1983 sont demeurées confidentielles depuis cette date. Il est vrai que l'auteur mentionne au début de son papier que dans le «style habituel de l'Église» les prises de position ne sont «jamais précipitées». Concernant certains aspects de la protection sanitaire ou de la démographie (sida, contraception etc.) les prises de position du Vatican sont pourtant bien rapides! Comment un Haut-Commissaire à l'Énergie Atomique envisageait
une «nouvelle philosophie de la sûreté».
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Les cancers font peur, alors n'en parlons pas. C'est à propos de l'effet cancérigène du radon qu'un expert français en radioprotection s'insurgeait en 1978 contre l'usage du mot cancer: «Il me semble que dans le domaine de l'effet du radon sur les populations (...) nous devrions faire preuve peut-être d'un peu plus de prudence dans la présentation de nos résultats. Personnellement, je suis toujours un peu choqué lorsqu'on utilise comme unité de mesure le cancer du poumon. Le cancer du poumon c'est quand même une unité qui n'est pas très agréable à présenter à la population. La CIPR prend beaucoup de précautions lors qu' elle parle de cancer du poumon, elle dit ce sont des cancers hypothétiques, moyennant certaines hypothèses de linéarité des effets, enfin il y a tout un contexte. Or certains maintenant utilisent le cancer du poumon comme unité, comme ils utilisent le rad ou le rem. Il me semble qu'il faudrait que nous évitions, lorsque c' est possible, de parler de cancer du poumon». Ce texte de J. Pradel est extrait de «Surveillance du radon, Compte-rendu d'une réunion de spécialistes de l'Agence pour l'Énergie Nucléaire, Paris 20-22 nov. 1978 (page 293). J. Pradel faisait partie de l'Institut de Protection et Sûreté Nucléaire (IPSN) au Commissariat à l'Énergie Atomique, Section technique d'études de pollution dans l'atmosphère et dans les mines. Est-il dès lors surprenant avec ce genre d'expert, que la France soit très en retard en ce qui concerne la protection de la population vis-à-vis du radon dans les habitations et que seule, en 1996, elle ignore superbement les recommandations de la Commission Internationale de Protection Radiologique, de l'Organisation Mondiale de la Santé et de la Commission des Communautés Européennes? La morosité n'affecte pas tous les patrons d'industrie
Les médias et les perles de l'«information scientifique»...
à Suivre
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