La création du Centre de l'Aube (CA) a été autorisée
par le décret du 04 septembre 1989 (J.O.R.F. du 06 septembre 1999)
autorisant le Commissariat à l'Énergie Atomique (Agence nationale
pour la gestion des déchets radioactifs) à créer,
sur le territoire des communes de Soulaines-Dhuys et de la Ville-aux-Bois
(Aube), une installation de stockage de déchets radioactifs.
L'article 2.2 de ce décret précise notamment que :"l'installation sera conçue, réalisée et exploitée pour ne pas rejeter d'effluents radioactifs liquides ou gazeux pendant les phases d'exploitation et de surveillance...". L'article 7 précise un certain nombre de prescriptions techniques que l'exploitant devra respecter, notamment: 7.2: ". . . L'installation n'est pas autorisée à rejeter des effluents radioactifs liquides. Les modalités de contrôle du respect effectif de cette clause seront définies par le service central de protection contre les rayonnements ionisants du Ministère chargé de la Santé...". 7.3 . "Dans les ateliers utilisés pendant la phase d'exploitation où existera un risque de dissémination dans l'air de substances radioactives, des dispositions de confinement, notamment de ventilation, seront prises en fonction du risque à courir. L'air extrait des parties ventilées de l'installation présentant un risque de dissémination de radioactivité sera purifié au travers de filtres à très haute efficacité et contrôlé en permanence, avant d'être rejeté à l'extérieur. Les dispositifs de ventilation, et notamment l'efficacité de leurs filtres, feront l'objet d'une surveillance régulière...". L'article 7.11 relatif à la surveillance radiologique du Centre et de l'environnement précise que"Sans préjudice de l'application de la réglementation sanitaire en vigueur, l'exploitant est tenu d'effectuer pendant les phases d'exploitation et de surveillance, une surveillance radiologique de l'installation et de son environnement. Celle-ci devra lui permettre de confirmer l'absence de dissémination radioactive hors du stockage. Les contrôles effectués par l'exploitant porteront notamment sur l'air, l'eau superficielle, 1a nappe phréatique, le sol, les végétaux et le rayonnement g ambiant; le programme et les modalités de ces contrôles feront l'objet de prescriptions particulières du service central de protection contre les rayonnements ionisants du ministère chargé de la santé. Ainsi, en application de l'article 7 du décret, le SCPRI a édicté, le 19 juillet 1991 (courrier référencé 104387-l), les prescriptions relatives au contrôle des eaux du Centre et à la surveillance de son environnement. "Contrôle avant rejet des eaux collectées dans les installations. 1.1 Toutes les eaux d'infiltration collectées sous les ouvrages de stockage sont contrôlées en laboratoire avant rejet éventuel. Pour la collecte de ces eaux, , l'exploitant dispose d'une capacité minimale de stockage de 500 mètres cubes, répartie en au moins 2 réservoirs. L'étanchéité des réseaux de collecte et des réservoirs de stockage fait l'objet d'une surveillance systématique. Les eaux recueillies dans les réservoirs de stockage peuvent être dirigées vers le bassin de retenue des eaux pluviales du Centre en vue de leur rejet, à condition que l'analyse préalable dans les réservoirs confirme que l'activité volumique ajoutée, calculée après dilution dans le bassin des eaux pluviales, reste inférieurs à: 400 becquerels (10 nanocuries) par litre pour le tritium, 0,8 becquerels (20 picocuries) par litre pour l'ensemble des radioéléments autres que le tritium et le potassium 40, 0,8 millibecquerels (0,02 picocuries) par litre pour les radioéléments émetteurs a. (suite)
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Dans le cas contraire, les eaux collectées sont soit dirigées vers l'atelier de conditionnement complémentaire pour être incorporées dans les déchets, soit évacuées hors du centre pour être traitées dans un établissement autorisé. 1.2 Toutes les autres eaux usées produites dans les bâtiments techniques du site et susceptibles d'être faiblement radioactives sont collectées dans des réservoirs séparés dont la capacité totale est d'au moins 30 m3. Ces eaux sont soumises aux mêmes vérifications et aux mêmes conditions de rejet que celles fixées au paragraphe 1.1 pour les eaux collectées sous les ouvrages de stockage. .". Aucune autre prescription technique particulière n'est venu compléter ou préciser celles évoquées cl-dessus même après l'autorisation de mise en actif de l'Atelier de Conditionnement des Déchets (ACD) En effet, dans le cadre du dossier de demande d'autorisation de mise en actif de l'ACD en 1992, I'ANDRA avait évalué l'impact lié aux effluents gazeux susceptibles d'être produits lors des opérations de conditionnement. Les conséquences radiologiques de ces émissions correspondaient, sur la base des hypothèses retenues, à de faibles doses efficaces engagées, pour l'individu du public le plus proche, à 3.10-11 Sv/an (il faut préciser que dans le cadre de la Directive Européenne 96129 du 13 mai 1996, une valeur d'exemption de 10 microSv/an, à partir de la quelle une demande d'autorisation de rejet devrait être nécessaire, a été préconisée). Lors de l'analyse du dossier par l'appui technique de la DSIN, I'lPSN/DES/SESID (fiche SESID 92/38) avait considéré que ces émissions à l'atmosphère "étaient si faibles qu'elles ne paraissaient pas être en rapport avec les rejets habituellement soumis à autorisation" De fait, par courrier DSIN/FAR/n°A10085/93 du 20 janvier 1993, la DSIN avait rendu un avis favorable à la mise en service de l'ACD sans aucune remarque particulière concernant les rejets gazeux rejetés par l'émissaire de la ventilation nucléaire II DEPUIS LE 04 MAI 1995
III REJETS LIQUIDES;
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Le retour d'expérience
des premières années d'exploitation (7 années) montre
que l'activité volumique des rejets (dont le volume annuel est en
moyenne de 185.000 m3 et au maximum de 300.000 m3)
des eaux du bassin d'orage vers le ruisseau des Noues d'Amance, a toujours
été inférieure aux limites de détection des
appareils de mesure:
8 Bq/l pour le tritium, 0,2 Bq/l pour les émetteurs b autres que le tritium et le potassium 40, 0,2 Bq/l pour les émetteurs a. L'ANDRA a évalué l'impact dosimétrique de ces rejets: en considérant comme significatives les activités des eaux du bassin d'orage rejetées dans les Noues d'Amance alors que les activités mesurées de ces eaux sont toutes en deçà du seuil de détection. Dans ce cas, ont été retenus les volumes annuellement rejetés et un débit des Noues d'Amance de 200 I/s, en prenant en compte un rejet annuel 300.000 m3/an du bassin d'orage vers le milieu naturel,, d'eau présentant les activités maximales en a total, b total et tritium autorisées par les prescriptions techniques de l'OPRI. L'évaluation la plus pénalisante conduit à un impact négligeable (sur la base du calcul avec les LAI du décret n" 66-450 du 20 juin 1966 modifié: 1,8.10-3) et à une dose efficace engagée maximale de 4.10-3 mSv/an. La Directive Européenne EURATOM 96/29 du 13 mai 1996 préconise que la dose efficace pouvant être reçue par tout citoyen en raison de la pratique faisant l'objet d'une exemption est de l'ordre de 10 mSv/an ou moins (Annexe 1 - Critères à prendre en considération pour l'application de l'article 3). Compte tenu des évaluations d'impact présentées, I'ANDRA ne sollicite pas, au titre du décret n°95-540 susvisé, d'autorisation de rejet d'effluents radioactif liquides. De fait, I'ANDRA considère que ces rejets d'eau du bassin d'orage ne peuvent être traités comme des rejets radioactifs au titre de la rubrique 2.3.2. du décret n"93-743 du 29 mars 1993 et respectent bien l'article 7.2 du décret d'autorisation de création. Cependant, au titre des rejets liquides, I'ANDRA sollicite les autorisations suivantes correspondant aux rubriques du décret n"93-743 du 29 mars 1993: Rubrique 2.2.0: rejet des eaux du bassin d'orage vers la rivière des Noues d'Amance susceptible de modifier le régime des eaux de cette rivière, Rubrique 5.3.0: rejet des eaux du bassin d'orage vers la rivière des noues d'Amance avec une surface totale desservie égale à 95 ha, Rubrique 6.4.0: création d'une zone imperméabilisée de surface égale à 13,5 ha. Pour la suite du suivi tritium sur cette page, dernier point p.13. (suite)
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IV REJETS GAZEUX La ventilation de certaines installations telles que l'Atelier de Compactage dos Déchets est susceptible de conduire à une dissémination dans l'air de substances radioactives. La majeure partie de ces effluents sous forme d'aérosols ou de poussières, est retenue par des filtres très haute efficacité. Une faible quantité d'éléments gazeux est cependant rejetée à la cheminée. En application de l'article 7.3 du décret d'autorisation de création, l'air extrait des parties ventilées fait l'objet d'un contrôle permanent et d'un programme de surveillance dont le contenu est expertisé par la DSIN et l'OPRI. En considérant les activités volumique significatives, c'est-à-dire supérieures au seuil de détection des appareils de mesure, le bilan des rejets peut se présenter de la manière suivante (en Bq):
Le calcul de l'impact dosimétrique
de ces rejets a été réalisé en considérant
l'ensemble des mesures comme étant des mesures significatives avec:
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Les déchets
produits actuellement par les usines UP3 et UP2-800 sur le site COGEMA
de La Hague sont, d'une manière générale, traités
en ligne. En particulier, une faible partie des effluents de faible et
de moyenne activité (de l'ordre de 3000 m3 par an) est traitée
par co- précipitation dans l'atelier STE3 où les boues produites
sont incorporées dans du bitume (100 à 200 fûts par
an), tandis que l'autre partie (de l'ordre de 15.000 m3 par
an) est, après recyclage et concentration, incorporée dans
des blocs de verre.
Par contre, les déchets issus de l'exploitation des installations de l'usine UP2-400 sont entreposés dans divers ouvrages du site. Il s'agit des déchets provenant essentiellement du retraitement de 1966 à 1984 de combustibles de la filière Uranium Naturel Graphite Gaz (UNGG) et, depuis 1976, du retraitement de combustibles de réacteurs à eau légère. |
Les effluents de faible
et de moyenne activité provenant de ces opérations de retraitement
ont, depuis le début de l'exploitation de l'usine UP2-400, subi
un traitement par co- précipitation dans la station de traitement
des effluents dénommée atelier STE2 et les boues résultant
de ce traitement ont été entreposées dans un ensemble
de silos associés à cet atelier.
1 Caractéristiques des boues entreposées
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Des analyses
ont été commanditées par COGEMA au cours des années
1992-1996 sur des échantillons prélevés dans un certain
nombre de silos. Selon COGEMA, les bilans chimique et radiologique globaux
par silo seraient en bon accord avec les bilans effectués sur la
base de la compilation des données relatives à chaque campagne
de production et les boues seraient sédimentées en strates
plus ou moins représentatives des caractéristiques des boues
produites au cours des différentes campagnes de traitement.
Pour sa part, après examen des dossiers correspondants, I'IPSN souligne la grande hétérogénéité de ces boues qui ne peuvent pas être totalement assimilées aux boues provenant de l'exploitation des usines UP3 et UP2-800; de plus, en raison des caractéristiques des effluents traités depuis le début des opérations dans l'atelier STE2 et des premiers procédés de co-précipitation utilisés, les boues des silos des ateliers STE2 contiennent des éléments chimiques supplémentaires tels que le magnésium et le calcium et, dans certains silos, une concentration importante d'hydroxyde d'uranyle. Cette hétérogénéité se retrouve dans les caractéristiques radiologiques, notamment pour ce qui concerne les concentrations en émetteurs a , I'activité b, g provient en majeure partie des radioisotopes 137Cs et 90Sr. 2 Caractéristiques
des silos d'entreposage des boues
3 Programme de reprise des boues
3.1 Qualification des procédés
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Pour le conditionnement des boues, comme indiqué plus haut, COGEMA prévoit leur incorporation dans du bitume sur la base du procédé mis en oeuvre dans l'atelier STE3 pour le conditionnement des boues issues du traitement des effluents des usines UP3 et UP2-800. Ce choix est fondé sur les résultats d'essais, estimés concluants par COGEMA, réalisés dans les laboratoires du CEA/Cadarache avec des boues réelles prélevées dans les silos de l'atelier STE2 et des boues simulées. La réactivité des boues et celle des boues simulées enrobées dans du bitume ont été étudiées au cours des essais précités ainsi que les caractéristiques physico-chimiques des déchets bitumés et l'évolution de ces caractéristiques sous l'influence de diverses contraintes. Ce mode de conditionnement suscite toutefois aujourd'hui un certain nombre de réserves de la part de l'IPSN, compte tenu des éléments suivants: - l'hétérogénéité des boues entreposées dans les silos de l'atelier STE2 est telle qu'il est difficile de prouver que les essais de caractérisation réalisés sont représentatifs de l'ensemble des boues; - les spécifications de production des déchets bitumés appliquées au conditionnement des boues produites dans l'atelier STE3 ne sont pas strictement applicables aux boues entreposées dans l'atelier STE2, en raison notamment de leurs différences en matière de composition chimique; - l'expérience acquise à La Hague sur le conditionnement des boues dans du bitume ne couvre qu'un faible domaine de variation des compositions chimique et radiochimique de ces boues compte tenu du fait que le procédé de co- précipitation appliqué aux effluents des usines UP3 et UP2-800 n'a pas subi de modifications importantes au cours du temps; - l'expérience acquise à l'établissement COGEMA de Marcoule, concernant le comportement des déchets bitumés produits sur ce site, montre que, si l'on extrapole à partir des fûts visibles, 25% environ des fûts entreposés fabriqués entre juin 1988 et juin 1990 pourraient présenter un gonflement significatif; ce phénomène a entraîné des débordements de fûts dans les casemates d'entreposage sans que les causes de ces gonflements aient pu être complètement élucidées; - le comportement à long terme des déchets bitumés reste mal connu et fait actuellement l'objet d'un programme de recherche et de développement de COGEMA et du CEA. C'est pourquoi, I'IPSN estime aujourd'hui qu'avant tout conditionnement dans le bitume de boues entreposées dans les silos de l'atelier STE2, COGEMA devra démontrer la sûreté et l'adéquation de ce mode de conditionnement, en tenant compte en particulier de l'expérience acquise à Marcoule et à La Hague, et de résultats d'études relatives à l'influence des divers paramètres pouvant influer sur le comportement des déchets bitumés à moyen terme et à long terme. Par ailleurs, compte tenu des difficultés qui pourraient être rencontrées dans la mise en oeuvre du procédé de bitumage et des risques d'incendie et d'explosion associés à un tel procédé, I'IPSN estime que COGEMA doit étudier en parallèle d'autres procédés de conditionnement tels que la cimentation des boues ou leur compactage. 3.2 Délais de reprise
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1 INTRODUCTION
L'industrie nucléaire produit des déchets de diverses natures et en quantité variable tout au long de la vie des installations. Au nombre de ceux-ci, on compte les déchets de très faible radioactivité (TFA). Ces derniers ont une radioactivité spécifique de quelques dizaines de becquerels par gramme ou moins et ont la particularité de se présenter sous les formes les plus hétéroclites: ferrailles, gravats, huiles, calorifuges... Leur quantité est non négligeable pour les installations en fonctionnement (plusieurs milliers de tonnes par an aujourd'hui); elle croîtra largement lors du démantèlement des installations nucléaires actuellement en activité (quelques dizaines de milliers de tonnes par an après 2020). Ce qu'il est convenu d'appeler le nucléaire «diffus» (installations industrielles classiques, services médicaux, sites orphelins) contribue également à produire des déchets de très faible radioactivité. Les déchets TFA peuvent présenter des risques chimiques ou infectieux qui sont parfois prédominants, mais le risque radiologique associé reste faible et, dans tous les cas, disproportionné par rapport aux solutions actuellement existantes pour la gestion des déchets radioactifs (par exemple le centre de stockage en surface de l'Aube). Le coût financier de ces solutions est tel que certains craignent qu'il soit tentant de recourir pour les déchets TFA à des voies de gestion minimalistes. La DSIN a initié, dès 1994, une démarche associant les exploitants d'installations nucléaires de base (INB), producteurs de déchets radioactifs, 1'ANDRA et les administrations concernées (DPPR, DGS, DGEMP...) en vue de rationaliser la gestion des déchets TFA provenant des installations nucléaires de base selon des règles qui s'appliquent déjà aux autres catégories de déchets radioactifs. Cette démarche visait à mettre un terme à des pratiques de gestion peu rigoureuses découvertes au début des années 90 (affaire Radiacontrôle, par exemple). Dans ce cadre, des filières d'élimination sont en cours d'étude ou de mise en place, parmi lesquelles un projet de stockage définitif dédié aux déchets TFA, étudié par 1'ANDRA et France-Déchets. 2 LES CONDITIONS DE MISE EN PLACE D'UNE FILIÈRE
D'ÉLIMINATION DE DÉCHETS TFA
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a) gestion correcte et sûre des déchets le long de la filière, ie : tri, caractérisation, conditionnement, transport, élimination réalisés en assurance qualité selon des spécifications approuvées; b) traçabilité des déchets et de leur gestion; c) impact de la filière sur les travailleurs, la population et l'environnement évalué comme acceptable; d) installations de la filière explicitement autorisées à recevoir les déchets; e) information du public. L'approche par filières s'affranchit de toute libération incontrôlée des déchets TFA provenant d'lNB dans le domaine public sur la base de seuils génériques. Cette pratique est courante dans des pays tels que l'Allemagne ou le Royaume-Uni, mais est récusée par l'opinion publique française car elle fait fi du principe de responsabilité des producteurs de déchets que l'on veut voir assumer pleinement par l'industrie nucléaire. 3 LE CADRE RÉGLEMENTAIRE
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L'Autorité
de sûreté nucléaire est notamment en charge:
- d'approuver, si les conditions sont réunies, les dossiers de filière d'élimination présentés à terme par les exploitants nucléaires dans le cadre des études déchets, - de réaliser des inspections sur les INB à l'origine des déchets TFA pour vérifier que les dispositions de gestion prises à ce niveau sont correctes, - de susciter l'information du public. Les services régionaux de l'environnement industriel des DRIRE sont, quant à eux, en charge: - d'instruire les dossiers de demande d'autorisation des installations classées pour la protection de l'environnement, réceptrices de déchets TFA provenant d'INB, et, dans ce cadre, d'évaluer les études d'impact associées, - de préparer les projets d'arrêtés préfectoraux d'autorisation incluant les prescriptions techniques pertinentes, - de réaliser des inspections sur les ICPE réceptrices des déchets TFA, O)de susciter l'information du public et, le cas échéant, , d'organiser une enquête publique. 4 LA MISE EN ŒUVRE PRATIQUE
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En 1999, des avancées notables ont été réalisées concernant les filières de recyclage de ferrailles du CEA et le stockage définitif dédié au déchets TFA. Au printemps 1999, une usine sidérurgique a ainsi été autorisée à recevoir des ferrailles décontaminées du CEA, après avis du Conseil départemental d'hygiène concerné et ce, conformément à la réglementation en vigueur. Au préalable, le dossier avait été localement présenté au secrétariat permanent pour les problèmes de pollutions industrielles (S3PI) de la zone intéressée. Par ailleurs, l'ANDRA et France Déchets ont annoncé en Commission locale d'information du Centre de stockage de l'Aube, début 1999, puis aux 5èmes Assises nationales des déchets de la Baule, en septembre 1999, la création d'un GE, nommé Omégatech, destiné à commercialiser les prestations d'un futur centre de stockage de déchets TFA, dont l'implantation est envisagée près du Centre de stockage de l'Aube et qui pourrait être opérationnel en 2002. 5 L'INFORMATION DU PUBLIC
Une présentation au Conseil supérieur de sûreté et d'information nucléaires avait été réalisée le 4 mars 1997. début p.15
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Les déchets
L'installation serait destinée à recevoir sur trente ans 750.000 t de gravats, ferrailles, calorifuges et déchets industriels spéciaux contaminés provenant de l'industrie électronucléaire (démantèlement des installations, déchets de procédés,...), de l'industrie non nucléaire (ferrailles, traitement des phosphates...) et de l'industrie des déchets (REFIOM,...). Ces déchets auraient une activité massique inférieure à 100 Bq/g avec une moyenne de l'ordre de 10 Bq/g. La plus grande partie des radionucléides seraient à vie courte. Dix pour cent des déchets seraient des déchets industriels spéciaux. Les clients
La solution de stockage
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- une géomembrane entourant les déchets dont les caractéristiques
et la pérennité permettent le confinement des radionucléides
à vie courte;
- un « module de confinement » composé par l'argile qualifiée du site et par une couverture pour le confinement des radionucléides à vie longue. Le centre relèverait de la réglementation des ICPE. D'une superficie de 25 ha, il est prévu pour être exploité une trentaine d'années auxquelles s'ajouteront une trentaine d'années supplémentaires pour la surveillance. Le coût total de l'installation serait de 113 MF et le coût de prise en charge serait de 1 F/kg (déchets standard). Le projet
L'installation devrait pouvoir démarrer en 2002. fin p.15
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