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G@zette N°217/218

Des pressions? Quelles pressions?!
Radioactivité:
quand réduire les dépenses impose de modifier les seuils
Communiqué de presse du 20 octobre 2004
ACRO


     Tous les 15 ans, la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) édite un rapport particulier contenant ses recommandations en matière de radioprotection, lesquelles servent de référence pour l'élaboration de la réglementation dans la plupart des pays, dont l'Union Européenne.
     Le prochain rapport, attendu pour 2005, est en cours de préparation depuis 5 ans et l'ACRO participe aux travaux dans le cadre d'un groupe de travail initié en France par la SFRP, une société savante.
     Au cours de la dernière réunion de travail, des dispositions majeures, jusqu'à lors jamais apparues, ont été discutées. Le projet a pris une nouvelle dimension que l'ACRO a jugé suffisamment inquiétante pour affirmer son désaccord total, encourager les citoyens à s'impliquer (1) et communiquer aussi bien au plan national que local sur cette problématique. D'autant que l'ACRO se demande si la CIPR n'a pas été l'objet de pressions (voir page 4) pour proposer de telles recommandations.
     L'une des principales dispositions, inacceptable et à haut risque, est la possibilité d'introduire dans les futures réglementations des niveaux d'exclusions.
     Si cette proposition est maintenue, cela signifierait en clair que des produits, des aliments par exemple, contenant des niveaux de plutonium-239 significatifs pour la santé seraient estampillés
"non radioactifs"de façon réglementaire
     Cela signifierait également qu'en cas d'accident, celui-ci pourrait ne pas être géré en tant que tel si les niveaux de contamination dans l'environnement sont inférieurs aux seuils d'exclusion.
suite:
     En conséquence, l'ACRO demande le retrait, au sein des futures recommandations de la CIPR, de tous les éléments susceptibles de conduire à:
     1. une banalisation du risque;
     2. des niveaux d'exposition significatifs pour les populations;
     3. des contaminations de l'environnement qui ne seraient plus considérées en tant que telles
     4. exonérer les responsabilités;
     L'ACRO demande également aux citoyens de s'impliquer dans les débats actuels et de faire état de ses observations en ligne jusqu'au 31/12/04 sur le site de la CIPR à l'adresse suivante
http://www.icrp.org/remissvar/remissvar.asp
     Sur notre site internet acro.eu.org:
     # L'appel à mobilisation argumenté de l'ACRO
     # Argumentaire de trois pages à télécharger et diffuser
     Quelques adresses de laboratoires
     ACRO http://www.acro.eu.org Vous êtes sur le site ACRO
     CRII-Rad http://www.criirad.com Laboratoire d'analyse associatif offrant des prestations similaires à celles proposées par l'ACRO.
     DOSIRAD http://pro.wanadoo.fr/dosirad Entreprise indépendante proposant des dosimètres radon et des films nucléaires spéciaux. Le site contient un fiche sur le radon.
     Analytika http://www.labo-analytika.com Centre  de recherche appliquée et d'expertises en chimie organique privé, spécialisé en séparation par chromatographie gaz, identification par spectrométrie de masse.
     Direct anaLyse http://www.directanalyse.com Laboratoire associatif dont la philosophie est de proposer la gamme la plus large de prestations en analyse chimique au meilleur coût.
p.3a

Futures recommandations CIPR-2005
Premières observations de l'ACRO
 
     Contexte:
     Chaque année, la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) publie des documents (les Annales de la CIPR). Mais, environ tous les 15 ans, elle édite un rapport particulier contenant ses recommandations en matière de radioprotection. Celles-ci constituent le socle pour des dispositions réglementaires que la plupart des pays, dont l'Union Européenne, reprennent à leur compte.
     Le dernier rapport de cette nature (la CIPR-60) a été publié en 1990 et a representé une avancée significative en raison notamment de l'abaissement des valeurs limites de doses tant pour les travailleurs (par un facteur de 2,5) que pour le public (par un facteur 5) prenant ainsi en compte l'aquis de nouvelles connaissances.
     Le prochain rapport, attendu pour 2005, est en cours de préparation depuis plus de 5 ans. Fait nouveau qui mérite d'être souligné, la CIPR, d'habitude enfermée sur elle-même, a décidé de s'ouvrir vers les milieux de la radioprotection pour recevoir des contributions et elle a récemment mis en ligne sur son site web une version préliminaire de ce fameux rapport dans le but de recueillir les commentaires de tout un chacun.
suite:
     En France, la Société Française de Radioprotection (SFRP), sollicitée par la CIPR, a constitué un groupe de travail en ce sens. Un membre de l'ACRO, en l'occurrence son conseiller scientifique, a participé aux travaux.

     Commentaires suite à la réunion:
     Principes et concepts fondamentaux malmenés
     Certes, des avancées telles que la prise en compte de l'environnement nous semblent positives mais nos propos ont d'abord été dans le sens de sauvegarder des acquis majeurs de la radioprotection qui, dans des textes et déclarations initiales apparaissaient pour le moins malmenés. Il en est ainsi:
     - de la notion de "dose collective";
     - de la limite de 1 mSv pour le public (dont certains annonçaient déjà l'abandon au profit d'une notion nouvelle de "dose maîtrisable"!..).
     - du principe de justification (2) que certains souhaitent voir disparaître puisqu'il n'est pas ou peu appliqué dans les faits;

p.3b

     Echelle de gestion du risque qui rend normal ce qui est inférieur au niveau naturel
     Nous avons également marqué nos plus vives réserves sur une nouvelle échelle de gestion du risque radiologique qui se veut être une simplification d'un "système devenu très compliqué". En appuyant cette échelle sur le niveau ambiant de l'exposition naturelle comme proposé, on risque de glisser vers un concept pervers: "ce n'est pas dangereux puisque c'est le niveau naturel".
     Au départ, le président de la CIPR proposait la valeur de 30 microSv comme niveau d'exposition non significatif "trivial risk ") à partir duquel on pourrait alors définir des "niveaux d'exemption" et des "niveaux de libération".
     En clair, ce qui est radioactif cesse tout d'un coup de l'être et devient banalisable. Et il n'a pas fallu attendre longtemps pour que 1'ACRO découvre dans le dossier d'enquête publique de Cogema-La Hague, cette référence au seuil de 30 microSv présentée comme un seuil d'innocuité. Cette démarche est incohérente avec les propos que la CIPR tient elle-même depuis 1990 selon laquelle la relation "dose / effet" serait une relation de type linéaire et sans seuil". En clair, toute dose (même petite) est susceptible de produire un détriment sanitaire.
     Le document préliminaire que la CIPR vient de mettre en ligne conserve cette orientation même si le seuil bas de l'échelle de gestion du risque est maintenant proposé à 10 microSv (3). Cela ne change pas pour autant notre critique car c'est le principe même d'instituer un seuil que nous contestons. Ce sera la porte ouverte à une déréglementation et à bien des dérives. Certes, nous admettons qu'un niveau d'exposition de 10 microSv peut être qualifié, en l'état actuel de nos connaissances, de très faible niveau d'exposition et donc de risque tout aussi faible. Mais la radioprotection ne peut être traitée uniquement sous un angle scientifique ou technique. Parce que l'ACRO s'inscrit dans une démarche citoyenne nous militons pour que les aspects sociétaux soient aussi pris en compte. Dès lors que nous nous situons dans un domaine où la connaissanse scientifique rencontre ses limites, l'objectivité des risques perd son sens mais la perception des risques ne peut être ignorée. Ce n'est donc pas un seuil miracle qui règlera le problème mais l'engagement des populations concernées qui, au travers d'un dialogue honnête et équitable, sont habilitées à exprimer une éventuelle acceptabilité des risques et le niveau de cette acceptabilité.

     Introduction de niveaux d'exclusions...
     Ces dérives qui nous inquiètent ne relèvent pas de craintes irrationnelles. En fait, elles apparaissaient en filigrane dans un texte du président de la CIPR de 1999 où Roger Clarke souligne l'importance dans les décennies à venir du démantèlement des installations nucléaires, du coût d'autant plus élevé que l'on poussera loin la décontamination et des risques croissants de procédures judiciaires contre lesquels il faudrait se prémunir en instituant des seuils (4).
Roger Clarke reconnaît implicitement l'existence de "pressions" (1). La question qui se pose est de savoir si lui-même et surtout la CIPR (groupe d'experts scientifiques indépendants...) y sont sensibles. (retour)
     La réponse vient de nous apparaître dans le document préliminaire à la CIPR-2005 au travers d'un chapitre instituant un domaine où les sources radioactives seraient exclues du champ des présentes recommandations. Et là, les seuils en question sont clairement exprimés au sein d'un tableau qu'il nous paraît essentiel de porter à la connaissance du public en raison de la gravité de ce que la CIPR propose ici:

Tableau 10. Niveaux d'exclusions recommandés

Radionucléides Niveau d'exclusion
  (en concentration)
Emetteurs alpha artificiels 10 Bq/kg
Emetteurs bêta artificiels 100 Bq/kg
U238, Th232 1000 Bq/kg 
potassium40  10000 Bq/kg

     Nous reproduisons intégralement le tableau du rapport de la CIPR-2005 (chap.8) mais en ayant préalablement pris le soin
d'écarter une méthode détestable qui vise à berner le lecteur peu assidu en exprimant les concentrations en Bq/g ce qui est aberrant comme référence pondérale quand on parle d'environnement, de denrées alimentaires ou de matériaux de construction ! Mais cela présente l'avantage de réduire l'activité en Bq par un facteur 1.000...

suite:
     D'abord, il convient d'expliquer que dans la sémantique en radioprotection, la notion de "niveau d'exclusion" est pire que la notion de "niveau d'exemption", laquelle n'écarte pas le maintien d'un certain niveau de contrôle.
     Ensuite, il faut rappeler que des "recommandations" de la CIPR deviennent (quelques années plus tard) des dispositions réglementaires reprises dans tous les pays.
     Si ces propositions étaient maintenues, cela signifierait en clair que des produits, des aliments par exemple, contenant 10 Bq/kg de plutonium 239 seraient estampillés "non radioactifs" de façon réglementaire! On comprend alors que les coûts des démantèlements nucleaires vont pouvoir être revus à la baisse.
     Cela signifierait également qu'en cas d'accident, celui-ci pourrait ne pas en être un si les niveaux de contamination dans l'environnement sont inférieurs aux seuils d'exclusion.
     De telles propositions sont inacceptables car elles
     - conduiraient à des niveaux d'exposition significatifs
     - tendent à la banalisation du risque;
     - visent à exonérer de leur responsabilités les exploitants nucléaires, les politiques et les institutions qui ont poussé au développement de vastes programmes nucléaires sans chercher au préalable à en peser toutes les conséquences en particulier sur le long terme.
     En ce sens l'heure est grave également pour la CIPR car elle devra déterminer si elle reste une instance indépendante se préoccupant de radioprotection ou si elle s'oriente vers un soutien à des choix énergétique et économique.
     Quant aux propositions de seuils pour les corps radioactifs naturels, ils ne sont pas plus acceptables même si le problème est ici d'une autre nature. Non pas que la radioactivité" naturelle
serait moins nocive que la radioactivité "artificielle" mais parce qu'elle est une constante de notre environnement ambiant quotidien et qu'il n'est pas humainement envisageable de décontaminer la Terre. On vit donc avec. Pour autant le "naturel renforcé" par les pratiques humaines doit être contrôle et évalué. Ce qui pêche donc dans les propositions de la CIPR ce sont les valeurs de niveaux d'exclusion affichées. Ces valeurs sont 100 à 1.000 fois supérieures aux niveaux de radioactivité naturelle non perturbés que la CIPR rappelle par ailleurs dans ce même chapitre en s'appuyant sur les données du rapport UNSCEAR-2000.

     références
     1 - Il est possible à tout un chacun de faire état de ses observations en ligne jusqu'au 31/12/04 sur le site de la CIPR
http://www.icrp.org/remissvar/remissvar.asp
     2 - Ce premier principe (institué par la CIPR) signifie que toute pratique mettant en oeuvre des sources de rayonnements ionisants doit préalablement être justifiée par une évaluation mettant en regard les avantages et les détriments qu'elle procure. Clairement, ce principe (maintenant inscrit dans la loi française) n'a jamais été imposé à l'industrie nucléaire...
     3 - Hasard du calendrier, on notera que Cogema-La Hague qui nous affirmait il y a 2 ans être "en dessous de 30 microSv", nous annonce auiourd'hui un impact sanitaire pour le public "inférieur à 10 microSv"...
     4 - "Un sujet est particulièrement d'actualité: le démantèlement d'installations nucléaires, de vieux réacteurs ou d'usines d'armement. Ces opérations indispensables représentent des dépenses considérables, et certains estiment que trop d'argent est et sera dépensé pour descendre jusqu'à de faibles niveaux de contamination résiduelle. Si les sols contaminés ne sont pas nettoyés, le public s'en émeut et, dans certains pays, intentera des procès en dénonçant le risque excessif pour l'environnement. Ces préoccupations ont incité certains à faire pression en faveur d'un seuil dans le rapport dose-effet, en vue de réduire les dépenses.
     Il est vrai que notre discipline est de plus en plus souvent jugée par les tribunaux plutôt qu'au sein des académies scientifiques nationales. La question du seuil sera tranchée par un juge ou un jury dont l'opinion devra être forgée sur l'existence ou non d'un risque à de faibles doses de rayonnement. La question se pose avant tout pour l'exposition du public et non pour l'exposition professionnelle, et il conviendrait peut-être, compte tenu du manque persistant de preuves scientifiquement tangibles, d'envisager une approche nouvelle de la protection."



(1) Au sujet de "pressions", voir également dans l'hebdomadaire néerlandophone KNACK (www.knack.be) du 13/12/2004, une interview du Dr. Keith Baverstock sur les pressions politiques au sein de l' OMS, notamment au sujet de l'uranium appauvri... Résumé personnel ICI
p.4

DOCUMENT CRIIRAD
PETITION POUR DES ALIMENTS NON CONTAMINES
«Pas de radioactivité dans nos assiettes !»
L'AGE DE L'ATOME
     A l'aube du XXème siècle, ni les agriculteurs, ni les consommateurs n'avaient à se soucier des pollutions radioactives. En 1945, les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki marquèrent le début de la course à l'armement nucléaire. Puis, l'atome civil prit son essor avec, notamment, la construction de centaines de réacteurs électronucléaires.
     Pour mettre au point leur armement, 5 Etats (USA, URSS, RU, France et Chine) ont fait exploser plus de 500 bombes atomiques dans l'atmosphère. Ces essais ont provoqué une contamination généralisée qui n' a pas épargné notre territoire. Tout comme les retombées de Tchernobyl ne se sont pas arrêtées à nos frontières. S'ajoutent à ces pollutions, les apports chroniques des installations nuclé!aires. Qu'elles soient civiles ou militaires, elles disposent d'autorisations pour rejeter leurs effluents radioactifs dans l'air, les fleuves et les mers. Il faut également tenir compte de l'héritage du passé et notamment des mines d'uranium. Heureusement pour nos cultures, en dehors des milieux forestiers, le sol retient assez fortement la plupart des polluants radioactifs et les plantes restent relativement épargnées. Quoi qu'il en soit, dès lors que de la radioactivité artificielle est présente dans les cultures de telle ou telle région, la situation est analysée comme une pollution car:
     LA NORME, C'EST L'ABSENCE DE CONTAMINATION DES ALIMENTS.
     Si, par exemple, du plutonium ou du cobalt 60 sont détectés dans des poireaux ou des tomates, il va falloir rechercher l'origine du problème, évaluer les risques et demander des comptes aux responsables. De plus, grâce aux démarches conduites par la CRII-RAD en 1998-2001, la réglementation française stipule que tout ajout de radioactivité dans les aliments est strictement interdit.
     Certes, des limites de contamination dite «acceptable» ont été fixées aux niveaux nationaux et internationaux. Mais elles ne s'appliquent qu'en situation de crise et sur une durée limitée.
     Face à l'urgence, on tolère la consommation d'aliments contaminés, à condition qu'ils ne dépassent pas les limites (au-delà, ils doivent être éliminés et les producteurs indemnisés). La consommation de ces aliments dits faiblement contaminés n'est pas sans risque aussi doit-elle doit durer le moins longtemps possible (cf. les études du Pr Bandajevsky sur les incorporations chroniques de césium 137).
     DES PROJETS IRRESPONSABLES
     La légalisation de la contamination des aliments est programmée pour 2005 !
     Deux projets internationaux, pris sous la pression du lobby nucléaire, vont complètement changer la donne: la norme ne sera plus l'absence de pollution mais une contamination décrétée acceptable par les autorités.
suite:
     1/ Le premier projet émane de la Commission du Codex Alimentarius, une structure placée sous la double responsabilité de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l'organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO). A la demande de l'AIEA, l'agence internationale de promotion du nucléaire civil, elle est sur le point d'adopter une norme autorisant l'importation et l'exportation des denrées alimentaires contaminées. L'autorisation sera délivrée sans limitation de temps et sans qu'il soit nécessaire de la justifier par une situation de crise (accident, guerre). La seule condition requise est que le taux de polluants soit inférieur à des seuils compris entre 1 et 10.000 becquerels par kg (Bq/kg):1 Bq/kg pour les produits les plus radiotoxiques comme le plutonium et jusqu'à 10.000 Bq/kg pour les produits supposés les moins radiotoxiques comme le tritium.
     2/ Le second projet émane de la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique), une instance internationale de référence. Ses recommandations servent en effet de base à l'élaboration des textes qui régissent notre protection contre les rayonnements ionisants. Son projet pour 2005 recommande l'instauration de «seuils d'exclusion». En dessous de ces seuils, la contamination des déchets, matériaux, sols, objets et aliments ne sera plus prise en compte: la radioactivité n'aura plus d'existence légale et nous n'en serons plus protégés. Du lait à 90 becquerels d'iode 131 par litre pourra être librement commercialisé et utilisé sans restriction pour l'alimentation des enfants, y compris des nourrissons !
     Tans pis pour l'irradiation de leur thyroïde et pour leur développement!
     Pour faire accepter leurs projets, la CIPR et la Commission du Codex affirment que les risques sont négligeables. C'est totalement FAUX. Les calculs montrent en effet que les niveaux de risque induits par ces projets sont inacceptables, de 100 fois à plus de 10.000 fois supérieurs au niveau de risque dit négligeable.

L'AVENIR EST ENTRE NOS MAINS!

     Si personne ne bouge, nous sommes condamnés, à court terme, aux aliments radioactifs. Ni les producteurs ni les consommateurs ne pourront plus s'y opposer puisque cette contamination sera devenue légale.
     Il reste peu de temps mais rien n'est encore perdu. Au cours des 12 dernières années, grâce au soutien de la population, la CRII-RAD a fait échouer plusieurs projets similaires. Tout dépend de l'importance de la mobilisation
     La CRIIRAD se bat contre ces projets.
     AIDEZ-LA! en signant (et en faisant signer) la pétition, en diffusant cette information, en adhérant à l'association
p.5

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