23 personnes étaient présentes à notre assemblée, 15 avaient envoyé un pouvoir: nous avons passé un moment fort agréable à discuter et échanger sur nos expériences. 1-Comptes GSIEN:
2-Actions GSIEN
En effet:
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Cependant c'est beaucoup moins ciblé que lors d'une contamination par iode (thyroïde), strontium (os) et césium (muscle). Les risques sont liés au faible parcours du b émis par le tritium qui dépose toute son énergie près du site où il se désintègre. Or, actuellement les sites nucléaires (centrales, sites de recherches) rejettent tous les effluents tritium et carbone 14 sous forme liquide et gazeuse. De fait, les rejets gazeux ont diminué pour l'excellente raison que l'inhalation de tritium gazeux conduit à un facteur de dose 10.000 fois plus élevé que celui dû à l'inhalation de vapeurs d'eau tritiée. Les CLI sont préoccupées par l'augmentation des rejets liquides de tritium. En effet, bien que les calculs de doses soient toujours optimistes, les nouvelles études laissent à penser qu'il est nécessaire de mieux analyser les effets du tritium et probablement revoir les divers facteurs. Des résultats récents (anglais) montrent que le tritium (en particulier celui qui est lié aux molécules organiques = Organic Bound Tritium en anglais) s'accumule et s'élimine beaucoup plus lentement que l'eau tritiée (HTO). Comme l'ont exposé le docteur A. Behar et le biologiste P. Barbey, pour les autorités nucléaires françaises et internationales, le dogme central de la radiobiologie est basé sur les effets des rayonnements ionisants sur l'ADN des chromosomes situés dans le noyau de la cellule. Les cassures de l'ADN sont à l'origine de la mort programmée de la cellule ou de sa survie si la dose n'est pas trop importante et si la réparation de l'ADN intervient. Si la réparation est "fautive", elle peut être au départ du processus de cancérogenèse. Les effets sur la cellule sont fonction de la dose de radioactivité reçue. Quand la dosimétrie égale zéro ou est très basse, les autorités en concluent qu'il ne peut y avoir d'effets sur la santé. (voir la Gazette 241/242 de novembre 2007): Extraits de la Gazette 241/242: Depuis plusieurs années, des publications scientifiques ont mis en évidence des phénomènes nouveaux, comme l'instabilité génomique et l'effet de proximité qui remettent en cause la théorie de la cellule ciblée. Mais, ces publications ne sont pas prises en compte par les partisans du nucléaire. (..) Rappelons les remarques de l'UNSCEAR (Comité scientifique des Nations Unies pour les effets des radiations atomiques): 1- "Les effets non ciblés ne sont pas en rapport avec un dépôt d'énergie au niveau du noyau de la cellule, phénomène qui constituait jusqu'à récemment le dogme central de la radiobiologie classique". Donc, ce ne sont pas des phénomènes proportionnels à la dose reçue. Il est donc nécessaire de refaire le point sur les effets non ciblés. 2- "Le comité souligne en outre que les conclusions du rapport peuvent avoir des incidences au plan socio-économique, car on assiste dans plusieurs pays et depuis quelque temps à de nombreuses requêtes de compensations pour des maladies de nature cancéreuse ou non que les plaignants attribuent à l'exposition aux rayonnements". p.3
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(..) Voici donc les derniers développements scientifiques dans le domaine des effets des rayonnements ionisants indépendant de la dose et indépendant de la lésion de l'ADN immédiatement constatée, c'est-à-dire les "effets non ciblés" L'instabilité
génomique:
L'effet de proximité (documents:
Nuclear
Research Centre/Belgique-anglais, .pdf, 3Mo; bystander effect/Wikipedia-français
et surtout aussi la Gazette
N°213/214):
Les effets abscopaux:
Les facteurs clastogéniques:
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Tout cela est important: il arrive que des vétérans développent plusieurs cancers. Ils ont aussi des problèmes de dérèglement glandulaire entraînant diverses pathologies. Le GSIEN continuera à vous faire partager les nouvelles dans ce domaine qui est en constante évolution. - Campagne radon Anne-Marie Pieux Gilède continue à œuvrer sur ce front dans la région d'Orléans. Pour se mettre en conformité avec la réglementation européenne, l'InVS et la DRASS sont en charge du dossier. Il faut tout de même continuer à pousser à la roue pour que les études soient menées et que des efforts soient faits pour diminuer les expositions. - WWF (Suisse): problématique énergétique Construire des «écoquartiers»: 0 carbone, 0 déchets comme principe de base. En Suisse, ce type d'action est mené sur des petits territoires, avec des propriétaires multiples. Ces projets sont en liaison avec les Ecoles d'ingénieurs Suisses (Lausanne, Zurich). On peut trouver des renseignements sur http://wwf-ge.webofsections.ch/ Les constructeurs français (Bouygues), espagnol sont sur les rangs. Ils sont prêts à mettre en œuvre un prototype gratuit. En particulier sur un terrain français sis en Suisse. - Refonte des divers services Le grand ministère écologie-industrie entraîne une refonte des divers services. On vous tiendra au courant. Arnaud Vergne nous a expliqué que actuellement il y avait 2 tendances: 1- le principe d'égalité n'est plus appliqué Il y a des rapports de force qui entraînent des traitements différents et donc des compromis. Par exemple, en Bretagne, l'extension de porcheries et l'épandage de lisiers ou bien la possibilité de faire passer une ligne électrique dans une réserve. 2- le tissu administratif est complexe Il y a le préfet, les DASS, les DDEN, Les Conseils généraux, régionaux: il n'y a pas vraiment de logique nationale. À suivre avec quelques éclaircissements qui aideront tout le monde. Et pour finir nous avons fait le point sur Brennilis et le démantèlement, la surgénération, les problèmes de gestions des combustibles (rejets, déchets, matériaux des gaines...), la recherche des sites pour le radium et les radifères, pour le graphite, le choix de la zone pour implanter un site de stockage (?). Enfin vous connaissez tout cela et on continuera à vous faire parvenir toutes les informations glanées de-ci delà. Fin de la réunion vers 17h et merci à nos amis de Greenpeace. p.4
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