Voici des inspections, avec date butoir
pour réalisation d'actions réclamées par les inspecteurs:
la prochaine Gazette,
mai-juin, vérifiera l'adéquation demande-réalisation
ou au moins engagement précis.
Comme toujours les inspecteurs ont identifié
des «aléas». Certains sont d'importance faible, mais
d'autres non.
Par ex il est «constaté
qu'un certain nombre d'engagements n'étaient pas respectés
et notamment la mise à jour de la consigne de la ventilation en
cas d'incendie afin de prendre en compte la présence des installations
de ventilation de chantier (suites de l'inspection réactive du 13
novembre 2006 suite à l'incendie dans le local 7-30)».
Vous voyez qu'il faut vérifier les
délais car 1 an après l'inspection 2006, on a toujours le
problème en 2007.
Et plus ennuyeux «Par ailleurs,
lors de la visite du bâtiment 465, les inspecteurs ont constaté
la présence de flacons contenant des produits liquides et entreposés
sans bacs de rétention, ainsi que la présence de trèfles
radioactifs sur un nombre important de canalisations.», donc le
22 février, il faudra vérifier les engagements CEA, sinon
dans 1 an, il y aura encore des récipients avec des liquides entreposés
sans bac de rétention.
1 - OBJET: Contrôle des installations nucléaires de
base
Monsieur le Directeur,
|
L'inspection est intervenue durant les essais de transfert d'un élément postiche de la piscine d'entreposage vers l'emballage de transport TN-MTR, permettant de valider le séquençage des opérations. Des aléas survenus lors de la phase préparatoire à ces opérations ont entraîné un retard d'environ deux jours par rapport au planning initial. 2.- Les inspecteurs ont vérifié le respect des conditions de l'autorisation délivrée par l'Autorité de sûreté nucléaire pour l'utilisation de l'emballage de transport TN-MTR et l'évacuation du combustible vers le site de la Hague pour retraitement. Ils ont notamment constaté sur le terrain que les renforts prévus sur la chaîne de manutention de la hotte de transfert (double élingage, remplacement du palan du pont roulant…) ainsi que d'autres dispositions (protection du sol avec du vinyle, mise en place de protections radiologiques adéquates...) étaient en place, et que les contrôles de bon fonctionnement des différents éléments de la chaîne de manutention étaient satisfaisants. Le groupe électrogène destiné à secourir la ventilation, les moyens de manutention, de surveillance radiologique et l'éclairage du hall réacteur était installé, et son essai de fonctionnement a été concluant. L'étude des procédures spécifiques relatives à ces opérations n'a pas mis en évidence d'écart notable. p.20
|
Il ressort de cette inspection
que la phase préparatoire des opérations d'évacuation
des combustibles a été correctement réalisée
malgré les aléas survenus. De plus, les efforts d'optimisation
de production des effluents et de gestion du risque de contamination (égouttures
lors du transfert) sont satisfaisants.
A. Demandes d'actions correctives Pas de demande d'action corrective. B. Demandes de compléments d'information Bilan provisoire des opérations d'évacuation du combustible usé Vous avez indiqué aux inspecteurs que vous effectueriez un bilan des opérations qui figurera dans le bilan annuel de sûreté 2008 de l'installation. Néanmoins, l'Autorité de sûreté nucléaire estime qu'il est préférable de réaliser un premier bilan dans des délais plus courts. Demande B1: je vous demande de me transmettre un bilan provisoire des opérations. Ce dernier comportera notamment les éléments recueillis et analysés concernant : - le bilan dosimétrique; - les déchets et les effluents produits à l'issue des opérations ainsi que leur élimination; - l'état radiologique des locaux et en particulier la différence avec le «point zéro» réalisé préalablement à l'intervention; - les aléas rencontrés, leur gestion ainsi que leur incidence sur les opérations; - les autres faits marquants et le retour d'expérience éventuellement tiré. 3-C. Observations Observation C1: les inspecteurs ont noté que certains enregistrements relatifs aux contrôles de propreté radiologique de l'emballage de transport n'étaient pas encore réalisés. Observation C2: la vérification des manilles utilisées pour la manutention de la hotte de transfert des éléments combustibles devait être effectuée en préalable aux opérations de transfert du combustible usé. Vous voudrez bien me faire part de vos observations et réponses concernant ces points pour le 31 mars 2008. Pour les engagements que vous seriez amené à prendre, je vous demande de les identifier clairement et d'en préciser, pour chacun, l'échéance de réalisation. 1 bis Objet : Contrôle de l'installation nucléaire de
base n° 49
Dans le cadre de la surveillance des installations
nucléaires de base prévue à l'article 40 de la loi
n° 2006-686 du 13 juin 2006, une inspection courante a eu lieu le 29
novembre 2007 sur le thème «Respect des engagements, prescriptions
techniques et autorisations» à l'INB n°49.
(suite)
|
suite:
Concernant l'assainissement de la chaîne blindée «TOTEM» de la cellule 10, les inspecteurs ont noté, qu'au stade d'avancement du chantier, l'ensemble des actions demandées par l'ASN avaient été réalisées. Les inspecteurs ont également pu constater qu'un contrôle de second niveau concernant la réalisation de ces actions avait été mené. A. Demandes d'actions correctives
Fiche de zonage «déchets»
de la cour intercellule 10-14 et visite de sécurité du 13
juillet 2006
p.21
|
Demande A4: s'il existe des liquides toxiques, radioactifs, inflammables, corrosifs ou explosifs (TRICE) entreposés dans le bâtiment 465, je vous demande de les placer sur des bacs de rétention dans l'attente de leur évacuation conformément aux dispositions de l'article 14 de l'arrêté du 31 décembre 1999, modifié et de retirer les trisecteurs placés sur les tuyauteries si l'absence de risque radiologique est démontrée. Dossiers d'intervention en milieu radiologique (DIMR) Les inspecteurs ont consulté les trois DIMR du chantier d'assainissement de l'enceinte blindée 11-28. Ils ont constaté que les doses réalisées sont absentes dans deux des trois DIMR. Par ailleurs, les inspecteurs ont noté qu'une des phases du chantier d'assainissement de l'enceinte blindée 11-28 qui avait donné lieu à un DIMR n'apparaît pas dans les fiches d'information mensuelles de radioprotection transmises par le SPR au chef de l'INB. Demande A5: je vous demande de veiller à ce que les doses réalisées apparaissent systématiquement dans les DIMR. B. Demandes de compléments d'information Visite de sécurité du 13 juillet 2006 Lors de la visite du bâtiment 465, les inspecteurs ont constaté que les portes des douches qui avaient été condamnées par vos soins avaient été forcées. Par ailleurs, dans ce bâtiment, de nombreux déchets et matériels sont entreposés dans l'attente du démantèlement de cette partie de l'INB n° 49. Ce dernier point a par ailleurs été relevé au cours de la visite de sécurité du 13 juillet 2006. À ce jour, les actions correctives demandées suite à cette visite (concernant notamment les évacuations de déchets) n'ont pas été réalisées. Les inspecteurs s'interrogent sur le niveau de sécurité de l'installation puisque des intrusions dans le périmètre INB sont constatées. En outre, sachant que les matériels et déchets entreposés sont souvent mal identifiés, les inspecteurs estiment qu'une attention particulière doit être portée à la prévention des actes de malveillance. Demande B1: je vous demande de m'indiquer les mesures que vous comptez prendre pour empêcher l'intrusion d'individus dans le bâtiment 465 et quelles suites concrètes vous donnerez aux demandes d'actions correctives identifiées dans le compte rendu de la visite de sécurité du bâtiment 465 du 13 juillet 2006. Maintenance des clapets anti-retour des ventilateurs d'extraction des laboratoires encore ventilés Demande B2: je vous demande de m'indiquer la date à laquelle l'action de maintenance des clapets anti-retour des ventilateurs d'extraction des laboratoires encore ventilés aura été réalisée. Conduite à tenir en cas de perte d'alimentation électrique Les inspecteurs ont consulté le document décrivant la conduite à tenir en cas de perte totale ou partielle de l'alimentation en énergie électrique (SAPN/LHA/CO 006 ind.A), qui est d'application récente. Ils ont identifié une inexactitude dans les références documentaires de cette note. Demande B3: je vous demande de mettre à jour les références documentaires du document décrivant la conduite à tenir en cas de perte d'alimentation en énergie électrique. Vous voudrez bien me faire part de vos observations et réponses concernant ces points pour le 22 février 2008. Pour les engagements que vous seriez amené à prendre, je vous demande de les identifier clairement et d'en préciser, pour chacun, l'échéance de réalisation. (suite)
|
suite:
OBJET: Contrôle des INB CEA de Saclay - CISBIO International - UPRA - INB n°29 Inspection n°INS-2008-CISSAC-0003 du 24 -1 2008 Thème: "Gestion des déchets"
p.22
|
Les inspecteurs ont noté que votre registre d'expédition des déchets TFA ne contient pas l'ensemble des informations requises par l'arrêté. Les inspecteurs soulignent que la prise en compte du décret n°2005-635 du 30 mai 2005 avait déjà fait l'objet d'une demande d'action corrective suite à l'inspection du 25 avril 2006. Enfin, le bordereau de suivi des déchets que vous émettez ne fait pas apparaître l'ensemble des informations requises. Demande A2: je vous demande de vous mettre en conformité avec l'arrêté du 30 octobre 2006. Piège à iode Les inspecteurs ont pris connaissance du fichier des écarts de l'installation. La fiche d'écart SSN-INB29/2007/11/004, émise suite au contrôle du 25 octobre 2007, indique que la valeur du coefficient d'épuration du piège à iode n°29 situé sur le réseau d'extraction des cuves actives B et C, était non conforme à la valeur fixée dans la prescription technique II.7. S'agissant d'une non-conformité aux prescriptions techniques de l'installation, les inspecteurs estiment que cet écart doit être déclaré à l'Autorité de sûreté nucléaire en tant qu'événement significatif concernant la sûreté. Demande A3: je vous demande de déclarer à l'Autorité de sûreté nucléaire un événement significatif pour la sûreté sur la base de la fiche d'écart SSN-INB29/2007/11/004 et d'en assurer le traitement associé. Sûreté des zones d'entreposage: fûts de déchets iodés pour décroissance Au cours de la visite des aires extérieures, les inspecteurs se sont rendus sur la zone d'entreposage des fûts de déchets iodés en attente de décroissance. Ils ont relevé l'absence de signalisation du risque particulier concernant la présence de ces fûts et de leur contenu. En outre, cette zone d'entreposage ne comporte pas de balisage radiologique, alors que le niveau d'irradiation le justifie. Enfin, ces fûts sont entreposés dans une cour intérieure sans protection et sont donc exposés aux intempéries. Demande A4: je vous demande d'adopter une attitude interrogative vis-à-vis des conditions d'entreposage et de mettre en place les dispositions adéquates pour respecter les exigences en termes de sûreté (intégrité du confinement notamment) et de radioprotection requises. Sûreté des zones d'entreposage: "parc à fûts" Dans le "parc à fûts" se trouvent entreposés des fûts métalliques de 200 litres de déchets radioactifs. Ces fûts, regroupés par palettes de quatre, sont gerbés sur trois niveaux. Le cerclage des fûts sur chacune des palettes n'est pas systématique. Par ailleurs, vous avez indiqué avoir fixé une limite maximale de cent fûts. Les inspecteurs ont enfin relevé qu'il n'existe pas de registre entrée sortie des fûts dans ce local. Demande A5: je vous demande de procéder à une analyse de sûreté pour cette zone d'entreposage en prenant soin d'intégrer les exigences de l'ASN et de mettre en oeuvre les bonnes pratiques rappelées dans le courrier DGSNR/SD3/0597/2005 du 5 septembre 2005 relatif à la synthèse des inspections réalisées sur le thème prioritaire "sûreté des entreposages et reprise des déchets". Vous veillerez notamment à identifier les accidents types réalistes, en portant une attention particulière sur le risque lié à la manutention. Fiche de vie du "parc à fûts" Les inspecteurs ont relevé que la fiche de vie du “parc à fûts” n'avait pas été mise à jour suite à la mise en évidence d'une contamination en 137Cs (fiche d'écart SSN-INB29/2007/08/001). Demande A6: je vous demande de procéder à la mise à jour de cette fiche de vie et de veiller à ce que tous les incidents de contamination soient tracés au travers de ces fiches. B. Demandes de compléments d'information Contrôle radiologique des déchets conventionnels Les inspecteurs ont pris connaissance de la procédure DS/16-00-01 "Collecte des déchets conventionnels et contrôle en sortie d'installation", indice 2 du 23 juin 2006. Cette procédure vise notamment à identifier les responsabilités des différents acteurs intervenant dans la réalisation des contrôles radiologiques sur les déchets conventionnels sortant de l'INB n°29 ainsi que le nombre de contrôles effectués sur les déchets. (suite)
|
suite:
Cependant, cette procédure ne distingue pas les déchets conventionnels produits dans les zones dites "sans radioactivité ajoutée" de ceux produits dans les zones dites "non contaminantes". Or, dans les faits, le nombre de contrôles diffère selon la zone de production du déchet. En outre, certains intervenants prestataires réalisant des contrôles premier niveau de non contamination de déchets conventionnels produits en zone "non contaminante" ne sont pas identifiés dans la procédure. Je vous rappelle que la gestion du zonage "déchets" d'une installation doit se faire dans le respect de l'arrêté "qualité" du 10 août 1984, lequel prévoit en son article 4 que "l'exploitant exerce ou fait exercer sur tous les prestataires une surveillance permettant de s'assurer de l'application par ceux-ci des dispositions (ainsi) notifiées". Demande B1: je vous demande de réviser votre procédure afin qu'elle décrive vos pratiques. Vous identifierez les différents acteurs et leurs responsabilités respectives ainsi que le nombre de contrôles radiologiques réalisés sur les déchets conventionnels produits dans l'installation. Vous avez indiqué que les déchets conventionnels peuvent faire l'objet d'un ramassage regroupé avec le centre CEA de Saclay. Pour ce faire, le camion de ramassage est contrôlé une première fois à vide puis une deuxième fois avec le chargement provenant de l'INB n°29. Il effectue ensuite la collecte sur le centre CEA de Saclay et fait l'objet d'un troisième contrôle radiologique avec l'ensemble du chargement. En ce qui concerne les déchets "verts", vous avez indiqué qu'il n'y a pas de contrôle radiologique après chargement à CIS Bio, ce contrôle se faisant après regroupement avec les déchets "verts" du CEA. Demande B2: je vous demande de vous positionner sur l'opportunité d'un contrôle radiologique après chargement à l'INB n°29 des camions de ramassage des déchets "verts" et de rendre cohérentes vos différentes pratiques. Zonage "déchets" Vous avez présenté aux inspecteurs la procédure relative à l'établissement du zonage "déchets" de référence et aux modalités de ses modifications temporaires. Cette procédure ne précise pas les exigences minimales pour le retour au zonage de référence et ne définit pas le caractère "temporaire"” du zonage opérationnel. Demande B3: je vous demande de réviser votre procédure en tenant compte des demandes de l'ASN formulées dans son courrier DEP-DRD-0503-2007 du 20 août 2007 relatif à la campagne d'inspections sur le thème de la "gestion des déchets" pour l'année 2006. Durée d'entreposage des déchets radioactifs La prescription technique IV.5 de l'INB n°29 prévoit que la durée maximale d'entreposage des déchets radioactifs est de un an, à l'exception de l'iode 125 ou de l'iridium 192 pour lesquels cette durée est de deux ans. Au cours de l'inspection, vous avez déclaré ne pas exercer de vérification formelle des durées d'entreposage des déchets. Demande B4: je vous demande de me préciser les dispositions organisationnelles mises en oeuvre dans l'installation pour garantir le respect de cette prescription. Bennes des déchets conventionnels Vous disposez de plusieurs bennes sur des aires extérieures pour assurer le tri sélectif des déchets conventionnels. Les inspecteurs ont noté que ce tri n'était pas systématiquement respecté (présence de bois, d'objets métalliques et de cartons dans la benne dédiée aux déchets industriels banals par exemple). Par ailleurs, des emballages "PRP" étaient présents dans la benne des déchets métalliques alors que vous avez indiqué que ces emballages étaient traités en tant que déchets TFA. Demande B5: je vous demande de préciser la filière de traitement des emballages "PR". Pour les emballages déposés dans la benne de déchets conventionnels, je vous demande de justifier leur caractère conventionnel. Demande B6: je vous demande de m'informer des dispositions que vous comptez mettre en oeuvre afin de fiabiliser le tri sélectif des déchets conventionnels. p.23
|
Suites de l'incident du 22 juin 2007 Le compte rendu d'événement significatif en date du 28 septembre 2007 indique que la procédure de réception DS/05-03-02 sera mise à jour pour intégrer les modifications que vous avez identifiées et listées. Les inspecteurs ont consulté la version en vigueur de la procédure le jour de l'inspection et ont constaté que l'action consistant à vérifier les documents émis par l'expéditeur et attestant l'étanchéité du conteneur n'était ni réalisée, ni connue des intervenants. Par ailleurs, il apparaît que ces documents ne vous sont pas transmis lors des livraisons. Demande B7: je vous demande d'éclaircir ces éléments et de procéder à la révision éventuelle de vos documents opérationnels en fonction de vos conclusions. C. Observations Sans objet. Vous voudrez bien me faire part de vos observations et réponses concernant ces points avant le 1er avril 2008. Pour les engagements que vous seriez amené à prendre, je vous demande de les identifier clairement et d'en préciser, pour chacun, l'échéance de réalisation. 3- Contrôle des installations nucléaires de base.
Monsieur le Directeur,
(suite)
|
suite:
- Le système documentaire du site ne permet pas de connaître de manière exhaustive les résultats des visites prévues aux articles 14 et 15 de l'arrêté d'exploitation du 10 novembre 1999. Les inspecteurs ont identifié plusieurs écarts, en particulier: - les FSI ouvertes sur les couvercles de cuve des réacteurs 1 et 2 comprennent les FSI relatives à des défauts existants sur les anciens couvercles avant que le site ne procède à leurs remplacements. Ces défauts ne sont donc plus existants sur le CPP, - de nombreuses FSI ouvertes examinées par les inspecteurs ne font plus l'objet de réindiçage depuis plusieurs années (jusqu'à 14 ans pour certaines), alors que les zones concernées ont fait l'objet d'autres essais non destructifs au titre des Programmes de Base de Maintenance Préventive du même type que ceux ayant mené à la caractérisation des indications. L'article 7.II de l'arrêté du 10 novembre 1999 demande à l'exploitant de "disposer d'un système documentaire permettant de connaître aisément, avec leurs dates, les constatations susceptibles d'intéresser le maintien de l'intégrité de l'appareil". Cette exigence n'est pas respectée par le site de Flamanville. A.1.1- Je vous demande d'engager une revue
exhaustive de l'ensemble des FSI ouvertes sur les CPP et CSP des réacteurs
1 et 2, y compris celles antérieures au mois de novembre 1999. Vous
mettrez à jour ces FSI et vous procéderez au traitement des
écarts selon le chapitre A 5000 du RSE-M (Règles de Surveillance
en Exploitation des matériels Mécaniques des îlots
nucléaires) le cas échéant. La requalification complète
décennale des appareils ne pourra pas être prononcée
avant la mise à jour de ces FSI.
p.24
|
A.3.2- Je vous demande de vous assurer que toutes les justifications mécaniques permettant le maintien en l'état des défauts sur des équipements soumis à l'arrêté d'exploitation du 10 novembre 1999 sont bien conformes à la réglementation en vigueur. Vous me ferez part du plan d'action et des contrôles effectués dans ce sens. B. Compléments d'information B.1 Organisation de l'exploitant pour le traitement des écarts sur le site Vous avez présenté au cours de l'inspection les notes d'organisation qui définissent l'organisation du service ingénierie projet (SIP) pour respecter les exigences de l'arrêté d'exploitation du 10 novembre 1999 et appliquer les chapitres A 5000 et A 8000 du RSE-M (Règles de Surveillance en Exploitation des matériels Mécaniques des îlots nucléaires). Dans la perspective des requalifications complètes prévues en 2008, il est important que ces notes soient en application au sein du CNPE. Je vous demande de me transmettre ces notes officielles signées, dès qu'elles seront disponibles. B.2 Requalification partielles à trente mois sur les parties remplacées du CPP Vous avez prévu de remplacer des clapets du CPP au cours des visites décennales de 2008. Une requalification partielle avant trente mois et après un temps de fonctionnement est exigée suite au remplacement à l'identique d'une partie sous pression du CPP par l'article 15.IV de l'arrêté d'exploitation du 10 novembre 1999. Le programme de cette requalification est une visite approfondie dont le contenu est défini par l'exploitant et doit être communiqué à l'ASN. Le contenu prévu pour cette visite approfondie n'a pas pu être présenté au cours de l'inspection. Je vous demande de me transmettre le programme de requalification partielle prévu pour les clapets du CPP qui seront remplacés au cours des prochaines visites décennales. C. Observations Les inspecteurs ont noté que le site considérait que la rédaction d'un DTE était suffisante pour s'approprier les justifications mécaniques établies par vos services centraux. Dans la perspective des requalifications complètes, les inspecteurs rappellent qu'un compte rendu de visite complète formel doit être envoyé à l'ASN avant l'épreuve hydraulique. Ce compte rendu mentionne les procédés de contrôle utilisés, les constatations faites et en particulier les défauts relevés et les mesures prises suite à celles-ci. Les inspecteurs ont noté que le site n'avait pas connaissance de l'existence de document issu de ses services centraux explicitant les démarches à effectuer par l'exploitant dans le cas d'une demande de sursis à la requalification complète. Vous voudrez bien me faire part de vos observations et réponses concernant les points avant le 1er mars 2008. Pour les engagements que vous seriez amenés à prendre, je vous demande de bien vouloir les identifier clairement et d'en préciser, pour chacun, l'échéance de réalisation. Je vous prie d'agréer, Monsieur le directeur, l'assurance de ma considération distinguée. (suite)
|
suite:
Transport de combustibles usés italiens vers l'usine de La Hague Paris, le 18 décembre 2007
p.25
|
Dans le cadre du CODIR-PA (COmité DIRecteur pour la gestion Post-Accidentelle d'un accident nucléaire), une réflexion a été menée sur l'implication des associations. Le GSIEN a participé à 2 groupes: l'analyse des hypothèses des scénarios d'accident et donc des rejets éventuels, le retour d'expérience de l'accident de Tchernobyl. Comme dans tous les groupes pluralistes, les échanges sont courtois. Il y a peu de changement dans les diverses positions, mais chacun écoute chacun. Comme l'ont montré les diverses procédures d'enquête publique, de débat public, d'établissement de Plan de Sauvegarde, de Plan Particulier d'Intervention, une participation des habitants semble indispensable. En ce qui concerne le post-accidentel c'est encore plus flagrant: le citoyen doit être informé et doit pouvoir faire part de ses observations. Sinon la gestion "post-accidentel" tournera au fiasco. L'analyse de ces diverses procédures conduit à s'interroger sur cette participation, sa mise en œuvre et son acceptation par les intéressés. Par ailleurs, le retour d'expériences sur les exercices de crise (simulation d'accident avec évacuation) a obligé à se pencher non seulement sur la gestion de la crise au moment de l'accident, mais aussi dans la durée c'est-à-dire le post-accidentel sur les court, moyen et long termes. Que peut apporter une association comme le GSIEN dans ces réflexions? Rappelons, en préalable, que le Groupement de Scientifiques pour l'Information sur l'Energie Nucléaire s'attache à répondre aux interrogations des citoyens en analysant les dossiers et en recherchant les informations nécessaires à ces analyses. Les associations sont très partagées quant à leur participation à des instances officielles. En effet, il s'agit d'un investissement important pour des bénévoles et l'apport pour la construction de la réflexion n'est pas évident. La plupart du temps, les propositions et avis associatifs sont poliment écoutés. Entendus et repris dans les conclusions finales, est un autre débat. Un représentant associatif doit absolument faire part du contenu des diverses commissions aux autres adhérents. Sa réflexion est une construction commune et non pas sa propre expression. Pour une association comme le GSIEN, il est évident qu'elle ne peut se lier par des clauses de secret. Elle peut admettre de ne pas diffuser tous les documents, mais en revanche ses analyses, ses interrogations, ses avis doivent être publiques. La gestion post-accidentelle
(suite)
|
suite:
- la CLI n'a pas un rôle bien précis: elle ne doit pas gêner en phase accident, mais serait un élément important en post-accidentel. Formée de bénévoles (pour moitié d'associatifs, syndicalistes, personnalités compétentes et pour moitié d'élus tels que maires, conseillers généraux, régionaux, députés,...) elle ne doit pas être simplement relais des informations de l'exploitant, de l'autorité de sûreté, des experts officiels. Or, ne disposant pas de moyens en expertise que peut-elle apporter aux habitants? Pour réfléchir sur un tel sujet, l'ANCLI vient de créer un groupe permanent "Post-accidentel". Un relais va donc exister grâce à la participation des CLI, à leurs perceptions du problème et à la mutualisation de leurs compétences. Cependant ce groupe va devoir s'appuyer sur des expertises: expertise du Comité Scientifique et des divers scientifiques oeuvrant dans les CLI. Le sens d'une participation
Les moyens de la participation
Et pour conclure:
se préoccuper du "post-accidentel" est certainement indispensable.
Comment le gérer reste une interrogation de taille? Il faudra répondre
aux questionnements divers.
p.26
|