1 - note d'information Paris, le 23 juillet 2009 Le centre de radiothérapie et de cancérologie de Gap respecte à nouveau l'obligation réglementaire de présence d'une personne spécialisée en radiophysique médicale pendant les traitements à compter du 22 juillet 2009. Les Personnes Spécialisées en Radiophysique Médicale, PSPRM, plus communément appelés radiophysiciens ou physiciens médicaux, interviennent dans les services médicaux utilisant des rayonnements ionisants. Leur présence est particulièrement importante dans les services de radiothérapie, où ils sont notamment chargés de tâches de métrologie, de planification des traitements, de contrôle qualité des appareils, d'optimisation de la radioprotection des patients et de gestion des risques dans la chaîne des traitements. Le centre a procédé au recrutement de deux radiophysiciens, dont l'un à compter du 8 juin 2009. L'ASN considère, après avoir mené une inspection au sein du centre le 10 juillet 2009 que les conditions sont à nouveau réunies à compter du 22 juillet 2009 pour assurer la sécurité des traitements en respectant les dispositions de l'article 6 de l'arrêté du 19 novembre 2004 qui imposent la présence d'un radiophysicien pendant la délivrance de la dose de rayonnements aux patients. En conséquence, l'ASN a levé, à compter du 22 juillet 2009, la suspension de l'autorisation d'utilisation de l'accélérateur du service prononcée le 3 février 2009. L'ASN avait été amenée à suspendre l'autorisation du centre de radiothérapie de Gap le 3 février 2009 à la suite du départ de l'unique radiophysicien du centre. 2 - note d'information
L'ASN suspend l'autorisation du centre de
radiothérapie IRIDIS de Croix (Nord) pour la prise en charge de
nouveaux patients.
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17 juillet 2009 Bilan trimestriel des événements en radiothérapie
déclarés à l'ASN, classés au niveau 1 de l'échelle
ASN-SFRO au cours du second trimestre 2009
Marseille, le 03 août 2009
Dans le cadre de la surveillance des INB prévue
à l'article 40 de la loi n°2006-686 du 13 juin 2006, une inspection
courante a eu lieu le 23 juillet 2009 sur le thème: "exploitation."
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Cette inspection a donné lieu à un constat d'écart notable et les points suivants doivent être corrigés ou complétés. A. Demandes d'actions correctives
B. Compléments d'informations
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En réponse à la demande formulée à la suite de l'inspection du 17 janvier 2008, vous avez annoncé que des études ont été lancées courant 2008, afin d'apprécier le domaine d'incertitude associé aux singularités des entreposages VVP, PSB, PST. Vous avez présenté en inspection un document attestant de l'avancement de ces études. 4. Je vous demande de me transmettre les études réalisées pour évaluer les incertitudes de mesures du débit de ventilation en mode dégradé. 5. Je vous demande également de vérifier que les débits de dimensionnement en mode dégradé du rapport de sûreté sont effectivement respectés. Dans le cas contraire, vous présenterez un plan d'action sous deux mois pour remédier rapidement à ces écarts. En réponse à l'inspection du 28 novembre 2008, vous avez transmis une étude sur la justification de la représentativité des prélèvements d'échantillons dans les cuves faiblement actives. Malgré le système qualité mis en place, cette étude présente une erreur qu'il convient de corriger. 6. Je vous demande de mettre à jour la note sur la «justification de la représentativité des prélèvements d'échantillons dans les cuves faiblement actives» pour corriger le calcul donnant l'activité de la cuve d'effluents après introduction du traceur. 7. Je vous demande de rester vigilant sur le contrôle qualité des documents émis par l'installation Mélox. C. Observations
p.3
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Préambule L'uranium et le thorium sont les radionucléides "originels" et de très longue période (4,5 milliards et 14 milliards d'années) qui peuvent être dans des gisements variés dans le monde. Il y a environ 3 fois plus de thorium que d'uranium dans la croûte terrestre. Les réacteurs existants ont un combustible à l'uranium –et cet uranium ne peut pas être utilisé comme bombe. En effet, il y a trop d'uranium 238 (96%) contre 4% d'uranium 235. Pour une bombe, il faut un enrichissement autour de 90% en U235 – un tel matériel est appelé uranium hautement enrichi (HEU). Les futurs réacteurs auront un combustible au plutonium – élément artificiel qui se crée chaque fois qu'un U238 absorbe un neutron. Cette réaction se fait automatiquement dans les réacteurs chargés en uranium. Mais, l'extraction du Pu ne peut se faire que via une opération dangereuse et difficile, le retraitement. Une fois extrait, le Pu peut servir à fabriquer des combustibles ou des bombes sans nécessité d'enrichissement. Les combustibles au Pu entraînent un risque de prolifération très supérieur à celui des combustibles à l'Uranium enrichi qui ne peut pas être utilisé directement dans une bombe Combustible thorium pour réacteurs
L'utilisation du thorium dans les Candu à l'essai
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Entre le début des années 1950
et la fin des années 1970, le gouvernement des Etats-Unis a développé
les combustibles au thorium, tout d'abord pour les armes. L'Atomic
Energy Commission (AEC) a abandonné (vers 1955) l'idée
d'utiliser de l'U233 pour les armes, suite à la présence
d'U232 (74 ans) entraînant des problèmes d'exposition radioactive.
Des concentrations aussi faibles que 5ppm exposent à des risques
trop élevés pour mener à bien une production de têtes
nucléaires. L'U232 est 80.000 fois plus radioactif que l'uranium
naturel. Le thorium a aussi été utilisé pour ralentir
la détérioration des protections biologiques sur les réacteurs
militaires (plutonigène "dit une passe", type G1 français)
de Hanford.
Avis n° 2008-AV- 0065 de l'ASN du 19 -11-2008 L'Autorité de sûreté nucléaire,
ayant examiné, en application de l'article 4 de la loi n°2006-686
du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité
en matière nucléaire, le projet d'arrêté fixant
la composition du dossier et les modalités d'information des consommateurs
prévus à l'article R.1333-5 du code de la santé publique
transmis par le Ministère de l'écologie, de l'énergie,
du développement durable et de l'aménagement du territoire
– Mission sûreté nucléaire et radioprotection – par
lettre DGPR/SRT/MSNR/BM/2008.095 du 10 octobre 2008-.
Fait à Paris, le 19 novembre 2008.
Le collège de l'Autorité de sûreté nucléaire, Marie-Pierre COMETS, Jean-Rémi GOUZE, Michel BOURGUIGNON, Marc SANSON p.4
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