Le 9 novembre 2009, l'ASN a été
informée par le Centre
de lutte contre le cancer Oscar Lambret de Lille, d'une erreur ayant
impacté le traitement de 13 patients pris en charge sur le système
CyberKnife®[1]. Sur ces 13 patients, cette erreur a affecté
la dose totale délivrée à 9 patients; pour les 4 autres,
l'erreur de dose a pu être compensée lors de la suite du traitement.
(suite)
|
suite:
Elle a demandé qu'une analyse des risques soit menée lors de chaque changement de matériel, par exemple lors de l'ajout d'une deuxième console. Cet incident s'est traduit, pour 9 patients, par un sous-dosage ou un surdosage de la région irradiée, selon le type de traitement réalisé, sans que toutefois la dose de tolérance aux organes critiques n'ait été dépassée. Les patients ont été informés et font l'objet d'un suivi médical particulier de la part de l'équipe médicale du Centre Oscar Lambret. Sur les 9 cas, 4 sont susceptibles de présenter une altération modérée d'un organe ou d'une fonction. En conséquence, l'ASN classe provisoirement cet incident au niveau 2 de l'échelle ASN-SFRO[3] des événements en radiothérapie qui en compte 8 (de 0 à 7). [1] Le système CyberKnife® est un appareil de radiothérapie constitué d'un accélérateur linéaire miniaturisé monté sur un bras robotisé et permettant de délivrer un traitement avec une précision millimétrique. [2] Le système CyberKnife® est également utilisé dans les centres de lutte contre le cancer Alexis Vautrin (Nancy) et Antoine Lacassagne (Nice). [3] L'échelle ASN-SFRO du 24 juillet 2008 vise à permettre une communication vers le public, en des termes accessibles et explicites, sur les événements de radioprotection conduisant à des effets inattendus ou imprévisibles affectant des patients dans le cadre d'une procédure médicale. p.10b
|
Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
(HUS) ont déclaré le 20 mars 2009 la survenue d'effets d'une
ampleur inhabituelle chez des patients traités pour des malformations
artério-veineuses cérébrales dans un service de radiologie.
Afin d'en tirer les enseignements, l'ASN a mené des investigations
et expertises dont elle livre les conclusions dans un rapport disponible
sur son site www.asn.fr.
(suite)
|
suite:
Ce plan d'actions permet aux HUS de mettre en œuvre des pratiques parmi les plus avancées en matière de radioprotection des patients dans le domaine de la radiologie interventionnelle. Les enseignements tirés de l'analyse de cet événement ont permis à l'ASN de dresser un premier retour d'expérience et d'émettre des recommandations pour l'amélioration des pratiques interventionnelles en France. Ainsi, l'ASN a adressé le 17 décembre 2009 aux chefs de services de neuroradiologie vasculaire interventionnelle et aux directeurs généraux des hôpitaux régionaux et universitaires une lettre circulaire rappelant les obligations réglementaires relatives notamment à: - l'application du principe d'optimisation, - la formation des personnels, - la rédaction de protocoles radiologiques, - l'intervention d'une personne spécialisée en radiophysique médicale (PSRPM) pour participer à l'optimisation des procédures radiologiques. Des recommandations pour faciliter l'application du principe d'optimisation, élaborées en concertation avec la société française de radiologie (SFR) et la société française de physique médicale (SFPM), ont également été diffusées. L'ASN a porté à la connaissance de l'AFSSAPS les enseignements issus de ce retour d'expérience et les propositions d'amélioration à apporter aux relations entre le fournisseur de l'appareil et l'utilisateur à l'occasion de la mise en service, la maintenance et la formation dispensée ainsi qu'à l'ergonomie et à l'optimisation des dispositifs de radiologie interventionnelle. Le rapport de l'ASN ainsi que les actions mises en place par les HUS ont été portés à la connaissance du groupe permanent d'experts en radioprotection médicale (GPMED), saisi en janvier 2009 par l'ASN, afin d'élaborer des recommandations pour améliorer la radioprotection des patients et des travailleurs en radiologie interventionnelle. Les conclusions de ce groupe d'experts, qui sont attendues dans le courant de l'année 2010, permettront de définir un plan d'actions national. Lire la note
d'information du 25 mars 2009
p.11
|
Quelques un(e)s d'entre nous, lorraines, normandes, bretonnes, buriens, terriens, apatrides, étions à la maison «Libre» de Bure mi-janvier pour se rencontrer, discuter, couper du bois, grimper dans la charpente... Un soir, il nous semblait important d'aller voir de près cette aberration qu'est le laboratoire d'enfouissement des déchets nucléaires, à quelques kilomètres de la maison. La soirée s'est terminée avec un petit contrôle d'identité effectué par la gendarmerie. L'Andra - Agence nationale de (pseudo-)gestion des déchets nucléaires – a l'air de paniquer à l'idée que quelques personnes puissent oser s'approcher de la poubelle éternelle puisque qu'elle a déposé plainte pour «dégradation grave ayant entraîné une défaillance du système de télé-surveillance». On est ravi de l'apprendre puisque cela n'est pas de notre fait, à moins que la télépathie fonctionne! A titre individuel et collectif, nous ne revendiquons ni ne condamnons ces éventuelles dégradations, mais nous sommes déterminer à résister à ces poursuites stupides voulues par un pouvoir stupide. En effet, ce que nous avons vu ce soir-là c'est surtout que les vigiles étaient très distraits dans leur cabane, que les deux portails étaient complètement ouverts et qu'il aurait été facile pour nous de rentrer se balader dans la zone interdite, mais ça n'était pas notre intention. Peut-être que cette plainte est une réaction d'orgueil de l'Andra sentant que la «sécurité» laisse à désirer. Toujours est-il que nous sommes une dizaine à être convoqués dans les prochaines semaines, le parquet et la gendarmerie voulant «trouver le coupable». Alors n'hésitez pas à appeler la gendarmerie de MONTIERS-SUR-SAULX en demandant pourquoi des personnes sont convoquées. Harcelez-les, comme ils semblent vouloir nous harceler. [Les Echos, 03/05/10, THIBAUT MADELIN] Prévus initialement pour fonctionner
en 2019, les sites d'enfouissement de déchets nucléaires
à vie longue seront retardés de plusieurs années.
Devant le refus de l'opinion, les communes sélectionnées
ont fait volte-face. Une situation qui conforte les opposants au nucléaire.
C'est le paradoxe de la France: avec une électricité produite à 80% à base de nucléaire, elle se présente volontiers comme le champion mondial de l'atome civil, mais elle peine à trouver des solutions pour ses déchets. À tel point que le gouvernement prévoit en juin d'annoncer le report du calendrier initial d'enfouissement des déchets de faible activité à vie longue, dits «FA-VL», alors que la mise en service des premières installations était prévue en 2019. Cette date n'est plus d'actualité. Certes, l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) gère plusieurs centres de stockage dans l'Aube et la Manche, mais elle ne dispose pas d'un arsenal complet. Faute de solution définitive, les déchets les plus dangereux sont ainsi entreposés depuis des années chez Areva à la Hague et Marcoule. Or la question des déchets est centrale pour l'acceptation du nucléaire. Selon un sondage Eurobaromètre de juin 2008, plus de la moitié des Français qui sont opposés au nucléaire changeraient d'avis s'il existait une solution permanente et sûre pour gérer les déchets radioactifs. Inversement, les antinucléaires utilisent ce maillon faible de la filière pour demander un moratoire sur l'atome, comme en Allemagne. Leur argument: les exploitants nucléaires font décoller des avions sans avoir de pistes d'atterrissage. «On essaie justement de construire cette piste d'atterrissage», se défend un cadre de l'Andra. (suite)
|
suite:
A Auxon et à Pars-lès-Chavanges, tout avait pourtant bien commencé. En juin 2008, l'Andra lance un appel à candidatures pour accueillir un centre d'enfouissement de déchets de faible activité à vie longue, provenant notamment des toutes premières centrales nucléaires d'EDF. «Pour rechercher un site, on avait proposé une méthode innovante, large et ouverte, basée sur le volontariat des communes», explique Marie-Claude Dupuis, la directrice générale de l'agence. Plus de 3.000 maires ont reçu un dossier d'information sur le projet. Au bout de cinq mois, une quarantaine s'étaient déclarés candidats. «Nous étions plutôt contents.» Les deux villages de l'Aube sont sélectionnés en juin 2009 pour réaliser des études de géologie et s'assurer que leur sous-sol sera bien imperméable. Mais les conseils municipaux font volte-face et reviennent sur leur décision. «La solidité de leur candidature n'était pas suffisante et cela n'a pas été appréhendé, reconnaît un fonctionnaire. En même temps, ce n'est pas anormal de commencer à parler avec les maires.» Pour Jérôme Rieu, directeur des installations de recherches et des déchets à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), il faut aussi s'interroger sur le bon échelon administratif est-ce la ville, le canton, l'intercommunalité? Mais la question centrale est celle du temps: «Peut-être a-t-on eu tort de précipiter les choses? Il faut suffisamment de dialogue et savoir comment on réagit à ce type d'opposition», estime-t-il. Hans Riotte, chef de la division de la protection radiologique et de la gestion des déchets radioactifs à l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN), est du même avis: «On parle de stockage pour des centaines de milliers d'années: les gens veulent être rassurés sur le comportement futur du site d'enfouissement, sur la géologie et la robustesse de la technique.» Or, la méfiance est parfois justifiée, selon Monique Sené. «Les gens ont appris, explique le chercheur au CNRS. Pour le centre de stockage de Soulaines, l'Andra avait annoncé qu'il n'y aurait pas de rejets radioactifs et quelques années plus tard, elle a demandé une autorisation de rejets...» Combien de temps faut-il consacrer au dialogue? Quel est le bon dosage entre démocratie et autorité? «On ne peut plus fonctionner de manière autoritaire, assure François-Michel Gonnot, le président de l'Andra. Cela passe obligatoirement par l'acceptation locale, mais celle-ci ne signifie pas forcément unanimité.» Mais l'expérience prouve que même en prenant son temps, les résistances demeurent. Exemple: Bure, à la frontière entre la Meuse et la Haute-Marne. L'Andra veut y installer un site de stockage à 500 mètres de profondeur pour les déchets à vie longue, les 3 à 5% du combustible usé dans les centrales nucléaires qu'on ne peut pas recycler. En 1991, la loi Bataille avait décidé de poursuivre les recherches pour déterminer le meilleur mode de stockage. Quinze ans plus tard, en 2006, la loi sur les déchets choisit la technique du stockage géologique profond autour du laboratoire de Bure. Objectif de mise en service: 2025. Déni de démocratie
p.12
|
Voilà trois jours à peine que
cette tragédie a été commémorée... et
l'ANDRA signe un pacte avec l'INRA dans le triangle de BURE-mude un partenariat
pour étudier sur le long terme les cobayes locaux à qui l'ETAT
et les industriels atomistes veulent imposer un méga empoisonnement
radioactif de leur sous-sol:
(suite)
|
suite:
L'expérience qui débuta le 29 avril 1986 et perdure en ce commencement du XXIème siècle, bénéficie de la survie de nombreux sujets, d'âges, de milieux et de nationalités divers, assez faiblement atteints pour que les cancers initialement prévus échelonnent leur apparition au cours des trente années suivant l'explosion du réacteur. Pour les personnes ayant participé au nécessaire enfouissement du réacteur en sur-activité (afin de limiter l'expérience à un ordre de grandeur raisonnable) et au nettoiement des abords immédiats, leur survie fut insuffisante pour permettre aux experts une étude plus approfondie; cependant rien n'est vraiment perdu en ce domaine car le nombre de centrales nucléaires en activité dans le monde optimise l'éventualité d'une prochaine étude. Afin de parachever son étude et conscient de l'insatiable curiosité des chercheurs de tous ordres, l'Homme s'avisa de l'opportunité que lui offrait la multitude de déchets radioactifs à divers degrés de toxicité et de longévité générés par l'industrie nucléaire. L'idée ingénieuse de les enterrer à différentes profondeurs dans les sous-sols de régions relativement peu habitées lui permit de se préparer un immense laboratoire naturel pour y étudier à loisir les conséquences de la radioactivité sur la flore, la faune et l'homme à long et même très long terme. Les travaux n'en sont actuellement qu'aux prémisses, mais des accords viennent d'être signés entre les chercheurs de domaines différents. Gageons que les récriminations de quelques indigènes récalcitrants ne pourront entraver la marche de la technologie triomphante. Il serait en effet absurde que de ridicules considérations moralisatrices ou environnementales empêchent nos élites de valoriser leurs dangereux travaux avec des bénéfices substantiels. A moins que... Marcel... auteur de la récente brochure témoignage "Marcel résiste... mais pas seul" p.13a
|
Coûts de l'électricité de l'EPR: qui va payer la facture? - Mêmes des études favorables
au nucléaire soulignent les coûts prohibitifs de l'EPR!
(suite)
|
suite:
Cette publication n'a rien d'un brûlot antinucléaire. Au contraire, elle minimise à l'extrême les coûts du démantèlement [5] et de la gestion des déchets radioactifs, et se montre très optimiste sur les délais de construction des centrales [6]. Elle omet les coûts de la recherche ; elle fait l'impasse sur le risque d'accident et les coûts d'une éventuelle assurance, ainsi que sur les coûts externes supportés par l'ensemble de la société (traitement des cancers dus à l'irradiation) et ceux de la construction des lignes haute tension. Enfin, elle favorise artificiellement le nucléaire par rapport à d'autres énergies, le présentant à tort comme non émetteur de CO2 [7] et postulant l'impact d'une taxe carbone à ce jour inexistante. On peut donc s'attendre à ce que les coûts réels de l'EPR soient bien plus élevés. On peut donc s'attendre à ce que les coûts réels soient fortement supérieurs à ceux annoncés. Mais même ces coûts artificiellement bas fournis par l'AIE montrent que l'électricité produite par l'EPR, à moins d'une forte augmentation des tarifs, sera vendue largement à perte. Ce qui n'empêchera pas la France d'importer - fort cher - de l'électricité lors des pics de consommation, le nucléaire ne pouvant répondre aux pointes de consommation... Qui paiera la facture de la politique nucléariste de Messieurs Fillon et Sarkozy? Les contribuables, qui financent déjà les surcoûts de l'EPR. Les millions de citoyens à qui on a imposé le chauffage électrique pour écouler les KWh nucléaires, parmi lesquels la précarité énergétique progresse dangereusement et qui subiront de plein fouet l'augmentation des tarifs. Les générations futures, qui devront gérer les coûts faramineux de l'héritage empoisonné du nucléaire français. p.13b
|
Le Réseau «Sortir du nucléaire» rappelle que l'EPR, dangereux, inutile et cher, doit être immédiatement abandonné. Les citoyens n'ont eu aucune voix dans la définition de la politique énergétique française et n'ont pas à supporter les coûts d'une «vitrine» aussi dangereuse que désastreuse de la technologie française, ni les coûts du nucléaire en général! De vraies solutions pour produire une électricité vraiment propre et économiser l'énergie existent. Il est temps de les appliquer, et surtout d'avoir un vrai débat national sur l'énergie en France! Contacts presse (Réseau "Sortir du nucléaire"): Rémi Verdet: 06 13 36 71 89 - Charlotte Mijeon: 06 75 36 20 20 Notes: [1] Voir sur notre site le dossier «EPR: encore un débat bidon!»: http://www.sortirdunucleaire.org/ [2] Avec la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité), ce prix de vente pourrait passer à 40 €/MWh [3] «Marchés de l'électricité: EDF fait un geste pour la concurrence», Les Echos, 22 octobre 2009 [4] Costs of Generating Electricity, International Energy Agency and Nuclear Energy Agency, édition 2010 (rapport publié le 25 mars 2010). Voir en particulier le tableau 3.7.a, p. 61. Ces coûts sont calculés pour une durée d'exploitation de 60 ans, aussi hypothétique que dangereuse (aucun réacteur n'a encore atteint cet âge avancé, et les «trentenaires» comme Fessenheim et Tricastin montrent déjà de sérieux signes de fatigue).Voir: http://www.iea.org/press/ [5] Ceux-ci sont estimés à 15% seulement des coûts de construction. A titre de comparaison, le seul démantèlement de l'usine UP1 à Marcoule a été estimé en 2004 par la Cour des Comptes à 5,6 milliards €! [6] Le temps de construction d'un réacteur est estimé dans ce rapport à seulement 7 ans. En réalité, il s'agirait plutôt d'une douzaine d'années! [7] Contrairement aux discours abondamment répandus, le nucléaire émet bien des gaz à effet de serre! Cf Face à la menace climatique, l'illusion du nucléaire, brochure co-éditée par le Réseau «Sortir du nucléaire» et le Réseau Action Climat, 2007. Projet de réacteur nucléaire EPR à Penly: encore un débat bidon! Le nucléaire nuit gravement à la santé, à l'environnement... et à la démocratie! Fin mars 2010 s'ouvre le débat autour
de la construction
d'un réacteur EPR à Penly, organisé par la Commission
Particulière du Débat Public (CPDP), débat qui
se déroulera jusqu'au 24 juillet 2010.
(suite)
|
suite:
- Ce prétendu débat constitue en fait un dispositif par lequel l'Etat cherche à canaliser les oppositions, pour obtenir l'acceptation du nucléaire par les citoyens. Pour la Commission qui l'organise, "l'important c'est de participer", mais certainement pas de tenir compte des avis des Français! En dépit des appels à la participation des citoyens, au royaume de l'atome, le nucléaire reste le fait du Prince! Le Réseau «Sortir du nucléaire» appelle à dénoncer ce déni de démocratie et rappelle les multiples raisons d'annuler le programme EPR. - L'EPR est une technologie extrêmement dangereuse. Il comporte des défauts connus de longue date [5], et les autorités de sûreté nucléaire finlandaises, britanniques et françaises ont déjà émis de sévères réserves sur sa sûreté [6]. Récemment, le Réseau «Sortir du nucléaire» a révélé des documents internes à EDF attestant d'un risque d'accident grave [7]. Il faut donc arrêter immédiatement la construction de l'EPR à Flamanville. - Nous rappelons les coûts faramineux de ce réacteur, entièrement à la charge des consommateurs. - A l'instar de celui de Flamanville, l'EPR de Penly ne répondra à aucun besoin en électricité [8], puisque la France est déjà depuis longtemps en état de surproduction chronique. A investissement égal, les économies d'énergies et les renouvelables créeraient quinze fois plus d'emplois, pérennes et répartis sur tout le territoire [9], et permettraient de lutter de manière vraiment efficace contre le changement climatique. - Enfin, rappelons que la construction d'un nouveau réacteur retardera la transition vers un système énergétique vraiment sobre et propre, perpétuera la dépendance énergétique de la France [10], accroîtra la probabilité d'un accident nucléaire et entraînera la production de nouveaux déchets, pour lesquels il n'existe aucune solution! Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à l'organisation d'actions de protestation lors des réunions du débat pour dire non à l'EPR et pour dénoncer la politique nucléaire de la France. Fédération regroupant 872 associations très diverses, le Réseau "Sortir du nucléaire" a toujours été attaché au pluralisme du mouvement antinucléaire: nous respectons donc la position de nos membres qui participeraient au débat public pour y faire valoir leurs arguments contre l'EPR. Contacts presse: - Charlotte Mijeon: 06 75 36 20 20 (presse anglophone et germanophone) - François Mativet et Jacky Berthomé: 06 03 92 20 13 - Daniel Roussée: 09 77 47 09 78 ou 06 61 97 83 28 Voir le dossier de presse sur la page: http://www.sortirdunucleaire.org/1 Notes: [1] http://www.elysee.fr/ [2] La Convention d'Aarhus, dont la France est signataire, exige que les citoyens soient consultés avant toute décision! [3] Pour rappel, le 21 octobre 2004, EDF annonçait que le réacteur EPR serait construit sur le site de Flamanville dans la Manche. Le 24 octobre 2005, M. De Villepin, Premier ministre, déclarait "Au vu des conclusions du débat public en cours, EDF construira le premier réacteur EPR à Flamanville."... et le 3 novembre, le débat public sur l'EPR débutait à Lyon! [4] http://www.debatpublic-epr.org/ [5] Les défauts techniques sur la sûreté du réacteur européen à eau pressurisée (EPR), Henrik Paulitz, IPPNW, 2003 [6] http://www.sortirdunucleaire.org/2 [7] http://www.sortirdunucleaire.org/3 [8] Réponse d'EDF à un intervenant lors du débat THT: «Vous avez par ailleurs raison lorsque que vous précisez que la construction du réacteur Flamanville 3, si le projet est confirmé à l'issue du débat public, n'a pas pour objectif premier de répondre à l'augmentation de la demande d'électricité.» http://www.stop-tht.org/ [9] Courant Alternatif pour le Grand Ouest, Les 7 Vents du Cotentin, 2006 [10] 100% de l'uranium utilisé dans les centrales françaises est importé. p.14
|
Choix d'implantation d'un site pour les déchets nucléaires FAVL Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à la plus grande vigilance Le Réseau Sortir du nucléaire
appelle ce printemps à la plus grande vigilance, partout en France,
pour poursuivre une opposition coordonnée et solidaire, contre tous
les projets d'enfouissement nucléaire.
(suite)
|
suite:
Projet de directive Euratom: fausse consultation sur fond de soutien européen au nucléaire Comme plusieurs autres associations, le Réseau
«Sortir du nucléaire» a été convié
par l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) à
une réunion de présentation et de discussion sur le projet
de nouvelle directive Euratom, ce mardi 18 mai. Le Réseau «Sortir
du nucléaire» a décliné cette invitation et
dénonce une énième tentative d'instrumentalisation
de la société civile.
p.15
|
Les réacteurs canadiens de type CANDU risquent d'être victimes d'un emballement similaire à celui qui a détruit en 30 secondes celui de Tchernobyl en avril 1986, selon un rapport secret de la Commission canadienne de sécurité nucléaire (CCSN). L'ampleur du risque potentiel, identifié par la commission fédérale, est tel qu'elle a recommandé aux sociétés d'État et privées qui possèdent des CANDU au pays de changer leur combustible nucléaire «naturel» au profit d'un combustible moins réactif, soit de l'uranium légèrement enrichi, utilisé sous forme de «grappes LVRF» (low void reactivity fuel). Les producteurs d'énergie nucléaire ont jusqu'au 1er avril pour démontrer à la Commission, sur la foi de tests indiscutables, que ses appréhensions et celles de la communauté scientifique internationale ne sont pas fondées. Sinon, les producteurs de nucléaire devront changer de combustible et modifier, ce faisant, le coeur de ce qu'on appelle la filière nucléaire développée par le Canada. Rapport secret C'est ce que révèle un rapport secret produit par la Commission canadienne de sécurité nucléaire. Ce rapport a été obtenu l'automne dernier par un ancien chroniqueur scientifique du Devoir, Gilles Provost, après son départ à la retraite de l'émission Découverte de Radio-Canada. Ce dernier l'a rendu disponible hier sur Internet (http://pages.videotron.com/artscie/) avec une série d'articles qui en résument l'essentiel. Ce document de la CCSN, qui remet en question la sécurité de la filière CANDU, survient au moment où le discours du Trône a soulevé hier un vent d'inquiétudes dans l'opposition à Ottawa devant le projet du gouvernement Harper d'augmenter les ventes de CANDU à l'étranger et de réduire les normes environnementales qui touchent notamment au nucléaire, ainsi que devant le projet conservateur d'ouvrir à la propriété étrangère la production d'uranium au Canada et de restructurer Energie atomique du Canada (EACL), la société de la Couronne qui gère la filière CANDU. Les critiques des trois partis se sont demandé si Ottawa préparait ainsi la privatisation d'EACL afin notamment d'accélérer la construction de réacteurs dans l'Ouest canadien au profit de l'industrie des sables bitumineux. Le coeur du problème
(suite)
|
suite:
Le problème vient du fait que l'uranium naturel des CANDU a un «fort coefficient de réactivité du vide»: dès que les tubes de force se vident, le vide ainsi créé engendre une forte réaction et une augmentation phénoménale de la puissance, d'où le risque d'emballement. Ce problème a été jugé de plus en plus grave au fur et à mesure qu'on a commencé à l'étudier. C'est précisément parce que Gentilly-1 avait été jugée incontrôlable en raison de son coefficient de réactivité du vide qu'on l'a fermée définitivement en 1973 après seulement six mois de production. Interdits aux Etats-Unis
p.16a
|
COMMUNIQUE DE PRESSE Lyon le 25 Mai 2010 20 Millions € pour les vétérans
des essais nucléaires, et les sites d'expérimentations décontaminés!
|
Le Ministre déclare à la commission
des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale le
27 avril dernier «Ainsi une personne atteinte d'un cancer et ayant
participé à des essais souterrains ne peut réclamer
une indemnisation car, dans ce cas, il n'y a eu aucune exposition aux rayonnements».
Il semblerait que le ministre est oublié la teneur de son propre texte de loi qui pour mémoire stipule que «toute personne ayant résidé ou séjourné entre 1960 et 1998 sur site d'expérimentation peut prétendre à...» Le 11 Mai, une conférence de presse était programmée pour préciser les modalités d'applications et de fonctionnement de la commission d'indemnisation, annulée au dernier moment, elle devait être reportée avant la fin Mai, avec présentation du décret. A ce jour, les vétérans, la presse et les parlementaires attendent encore... Un document comparatif entre les principaux dispositifs d'indemnisation de victimes d'essais nucléaires (USA, Angleterre, France) émis par la DSND, donc par l'Etat, et à la gloire de la France, et intitulé «Eléments de réponses à des détracteurs de la loi française» commence à circuler sous le manteau, dans quel but?? Procès d'intention? ou simple constat du fait que nous sommes encore très loin de Vérité et justice. J.L.Sans – Président - 05 53 61 31 52 - 06 81 74 82 81 p.16b
|
Ivry-sur-Seine le 6 mai 2010 L'article 78 du projet de Loi Grenelle II actuellement
en discussion au Parlement prévoit une limitation du recours à
l'incinération.
(suite)
|
suite:
- qu'en application de la Directive-cadre européenne, le tri à la source des déchets fermentescibles soit mis en œuvre sur le territoire du Syctom avant toute construction d'une usine de méthanisation. Contact Presse, Collectif 3R =>Anne
Connan Tel: 06 81 75 89 97 et
Note: La réunion du 12 mai
Analyse complémentaire du projet
de loi Grenelle (par le Centre National d'Information Indépendante
sur les Déchets – CNIIID)
Pour comprendre l'application possible de
la loi Grenelle II
p.17
|
La présente note vise à résumer les informations disponibles sur les prévisions de collecte de déchets et le dimensionnement des installations de traitement sur l’ensemble du territoire du Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne (SYCTOM). Ce projet n’a pas encore été validé par le Conseil Régional et ne figure pas dans la liste des projets d’installations inscrites au Plan Régional d’Elimination des déchets Ménagers et Assimilées (PREDMA). De ce fait, les implications et les enjeux de ce nouveau projet non pas été analysés et pris en compte dans le cadre des débats précédant l’adoption du PREDMA. Or, de par ses capacités de traitement et la nouvelle répartition des déchets qu'il induirait, ce projet aura des effets sur l'ensemble du parc régional d'UIOM et a fortiori les futures installations dans le cadre du PREDMA. Le projet sera donc évalué au regard des dispositions du présent plan et du projet de loi Grenelle II, afin de permettre aux collectivités et pouvoirs publics de statuer sur son opportunité dans le cadre d’une gestion régionale des déchets. Définitions
(suite)
|
suite:
TMB: Usines de tri mécanique des déchets bruts, elles permettent d’orienter environ 40% des OMR vers une filière de valorisation organique par méthanisation et environ 5% vers une filière de recyclage (extraction des métaux principalement), le reste étant orienté vers des usines d’incinération ou centre d’enfouissement. Valorisation matière: Pour des facilités de compréhension, ce terme sera défini comme englobant uniquement la valorisation organique et le recyclage (Annexe 2). AVANT-PROPOS – RAPPEL DU BILAN DE LA GESTION DES OM SUR LE TERRITOIRE DU SYCTOM EN 2008 Le syndicat de traitement regroupe 84 communes
réparties sur 5 départements. Les déchets collectés
sur son territoire peuvent se décomposer en deux catégories:
Les ordures ménagères (92%); Les encombrants, apports en
déchèteries et déchets verts des collectivités
(8%). Les ordures ménagères du territoire du SYCTOM représentent
plus de la moitié des quantités collectées de cette
catégorie de déchets sur l’ensemble de la région Ile-de-France.
Bilan 2008 de la collecte des Ordures Ménagères (OM)
p.18a
|