La Gazette a accepté de publier un pamphlet revenant sur l'émission de France 3 (février 2009) et ses suites. Pour l'introduire la Gazette sous la plume de Monique Sené présente son analyse et ses remarques: la Gazette publie, pour que vous connaissiez l'avis de certains acteurs du champ minier, MAIS ne partage pas tous les propos tenus. Certes l'émission a déplu, mais pour se faire entendre, il faut forcer le trait et c'est bien dommage. C'est vrai qu'il a enfin été possible de parler un peu plus des mines et de leur réhabilitation. Il existe des problèmes récurrents en France: le traitement des déchets qu'ils soient radioactifs ou non, le traitement de l'arrêt, puis l'abandon d'un site qu'il soit minier ou simplement industriel. L'émission de France 3 (2009) a soulevé les problèmes et a permis de faire un point sur un sujet très complexe. Notons que les officiels se sont déplacés. On peut ne pas être satisfait de leurs propos, mais même si Mr Borloo pêche par optimiste, car la situation ne sera pas réglée si vite qu'il l'espère, je ne crois pas que «mensonges» soit le bon qualificatif. Quant au président de l'ASN, il a, de toute façon, reconnu: «Il y a deux façons de traiter le sujet: la première, c'est de définir une doctrine, de l'appliquer au vu des études que nous présente AREVA et la deuxième façon c'est d'en discuter localement de façon à ce que les mesures soient partagées par l'ensemble des habitants.». Certes il est persuadé qu'il n'y a pas de problèmes aigus ce que conteste Thierry Lamireau, auteur du pamphlet qui suit. Donnons acte à Mr André-Claude Lacoste qu'enfin le problème des mines est sur la place publique, a sa place dans le Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs (PNGMDR) et à Mr Thierry Lamireau qu'on est encore loin d'avoir trouvé les solutions et qu'il convient de s'activer. (suite)
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Mais, on doit tous s'activer et garder un œil vigilant sur les réalisations qui sont entreprises. Évidemment ce ne sera pas toujours suffisant, mais tout de même il se passe quelque chose. Il est certain que, depuis les années 60-70, on a pris conscience des sujets, mais quant à les prendre en charge complètement, il y a encore des progrès à faire. Le cas des mines d'uranium est un exemple parmi d'autres: les sites ont commencé à produire dès les années 1950, années où la toute puissance industrielle écrasait quelque peu les atteintes environnementales et de santé (travailleurs ou riverains). Leur fonctionnement relevait du «code minier» et leur arrêt/abandon également. En 1980, il a fallu toute la ténacité du Collectif Bois Noirs (Mines Bois Noirs Limouzat, près de Vichy et sise sur Saint Priest la Prugne (Dossier dédié) - environ 500 habitants) pour: 1 - Se bagarrer contre l'idée de transformer ce site en site de stockage: idée d'ailleurs issue du CEA (premier exploitant des mines, créateur de Cogéma et toujours dans le capital d'Areva); 2 - Obtenir du ministère une commission (1982) pour examiner le sujet et faire faire des mesures par un laboratoire parisien distinct de celui de Cogema; 3 - Faire comprendre l'absurdité de la cession des bâtiments administratifs à la commune, cession pour le franc symbolique, permettant de transférer la démolition/décontamination à ladite commune. Consulté pour réutilisation des bâtiments le SCPRI (disparu en 1994) avait limité les séjours à 2/3h par jour!!! p.21b
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4- Réintervenir tant et plus pour que Cogéma ne transfère pas les résidus (sous lame d'eau à cause du radium et autres produits à éviter) dans la mine à ciel ouvert (MCO) dont la capacité était insuffisante. De plus, cette MCO n'était pas du tout appropriée pour recevoir de tels déchets, car son fond baigne dans l'eau et elle est mal drainée; 5- Réintervenir pour obtenir une étude environnementale pluraliste qui s'est déroulée entre 1998 et 2000, ainsi qu'une étude hydrogéologique; 6- Intervenir pour chercher les dépôts de stériles dans l'environnement et les faire reprendre; 7- Se retrouver devant la mise en œuvre sans concertation réelle de l'«éradication de la lame d'eau» c'est à dire de sa suppression en recouvrant les résidus par des stériles repris sur le site: comment éviter les émanations de radon? Comment arriver à entasser les stériles, puis le haut de la digue en terre sur les résidus sans dériver l'eau: où et problèmes radon? Mais, il y a tout de même dialogue: il est difficile, la prise en charge des demandes est un exercice usant. Il faut sans arrêt être vigilant. AREVA poursuit sa marche sans écouter les riverains. MAIS ces fameux riverains arrivent tout de même à obliger des mesures. En 1980, le CEA concoctait de transformer les sites de mines en site de stockage, mais les géologues sont fermement intervenus, car une mine c'est tout fracturée et sans pompage elle se remplit d'eau d'où ce n'est pas vraiment l'endroit pour mettre des déchets (voir la mine de Asse en Allemagne) En 1990 Cogéma avait ensuite supputé qu'il était possible de transférer les résidus dans la Mine à Ciel Ouvert; on ne pouvait en stocker que 800.000 sur 1.300.000 et on refait une digne plus petite... Le problème des mines (charbon, fer et uranium) est certes existant depuis plus de 30 ans, mais sa prise en charge est plus récente. Ceci ne signifie pas que les services n'ont pas tenté de faire émerger les sujets, mais que ni les industriels, ni le niveau politique n'ont eu la volonté d'aller au fond. La plupart des plans d'action, des dossiers restent sagement sur les étagères des ministères. Quant aux fonctionnaires qui essaient de se faire entendre, la plupart du temps ils ne sont même pas entendus: vous savez bien que le niveau décisionnel préfère les synthèses et pas n'importe lesquelles: le ticket de métro doit suffire! Comme le Collectif des Bois Noirs (que je connais depuis 1981), les associations se sont bagarrées sur tous les sites, mais n'ont pas obtenu de résultats tangibles. Pour tout dire: on a laissé les sites en état et on ne les a pas mis en sanvegarde. Or la reprise est d'autant plus difficile que l'on manque de plans, que les mineurs ne sont plus en place depuis 30 ans (10 déjà à Jouac dernière mine à fonctionner), que la mémoire des travaux est défaillante... Thierry Lamireau déplore cet état de fait, mais dans la lutte «pot de terre contre pot de fer», le pot de terre finit par se lasser de prendre des coups, car s'il y a beaucoup de pots de fer, il y a bien peu de pots de terre. Le Groupe d'Expertises Pluralistes (GEP) est né en 2006 donc bien avant la fameuse émission. Il a eu du mal à se mettre en place et à trouver un fonctionnement. Sa mission a d'abord été une analyse du fameux Bilan Décennal Environnemental, puis elle a été d'examiner l'évolution à long terme, de chercher à traiter toutes les mines (à partir d'une analyse axée sur la division de la Crouzille). Dit comme cela c'est absurde. Mais, il s'agit, pour chaque site d'appliquer une méthode et d'analyser ledit site, pas d'appliquer bêtement les résultats obtenus sur le site de la Crouzille! Quant aux études de santé, la France ne dispose toujours pas des instruments pour pouvoir les mener à bien. En effet, 17% seulement de la population est couverte par des registres: donc sans registre pas d'études de santé correcte et complète. On peut se lancer (et c'est le cas autour de Tricastin, de Soulaines) dans des enquêtes épidémiologiques descriptives. A partir des données de maladies (longues maladies, caisses d'assurances maladies, etc.) un institut comme l'Institut de Veille Sanitaire ou des laboratoires de l'Inserm peuvent se lancer dans une étude (choix du cercle de recueil des données, méthodologie, sources des données, recoupement,...). Cette étude ne donne qu'une image de la santé, mais elle ne permet pas de faire des corrélations. C'est donc avec une autre étude s'appuyant cette fois sur un registre que l'on pourra essayer d'être plus précis. (suite)
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Cela dit, il est exact que des études de laboratoires et surtout des études allemandes, anglaises, russes s'accordent pour faire état de résultats sur les effets de faibles doses ingérées de façon chronique. C'est la raison de la demande légitime des populations que la France fasse des études et prenne les mesures nécessaires pour ne pas polluer l'environnement. Effectivement l'uranium 238 a un temps de vie de 4,5 milliards et le thorium 232 de 14 milliards: ils sont présents pour l'éternité (vus d'une vie d'humain) et leurs descendants aussi, en particulier le plomb... Et la pollution résulte bien d'une activité industrielle pour laquelle les précautions prises ne sont sûrement pas à la hauteur des connaissances de maintenant (ou même des connaissances des années 70-80 date de l'arrêt de beaucoup de mines). Il était de bon ton, pour un industriel de «partir sur la pointe des pieds», laissant la réhabilitation du site à la collectivité donc aux citoyens. On paie maintenant les séquelles d'une telle politique. On doit analyser chaque site et adapter les couvertures, le suivi de l'eau et toute autre action limitant les impacts. Et il ne faut pas faire n'importe quoi pour faire plaisir aux riverains. Ce serait pire que tout. Maintenant attention à ne pas imaginer que le GEP est un groupe exécutif: il n'en a pas les moyens, ni les capacités. Il a su entendre des spécialistes de toutes les spécialités concernées par les mines: géologie, hydrogéologie, environnement, santé, droit, etc. Et, il a, à partir des documents AREVA, IRSN, des divers dossiers des associatifs, des remarques de l'administration construire un dossier. Les citations de Thierry Lamireau sont exactes, mais pourquoi n'y pointer qu'un travail bâclé et sans intérêt: a- «Le GP a pu mesurer, à la lumière de ses réflexions, les difficultés issues de la gestion historique de ce dossier et les progrès accomplis ces dernières années au niveau du Limousin et au niveau national. Les aménagements effectués ont contribué à la maîtrise de certains enjeux, mais n'ont pas réglé tous les problèmes. De plus, la question se pose de leur efficacité à moyen et long terme. Aussi, le GEP considère que les progrès doivent êtres poursuivis, approfondis et généralisés pour construire, à l'horizon d'une dizaine d'années, une perspective claire de gestion durable de ces sites». b- «Le GEP pointe six axes de progrès pour lesquels il formule quinze recommandations majeures à l'adresse des pouvoirs publics, de l'exploitant et de l'ensemble des acteurs concernés» c- «Il ne s'agissait pas de conduire une évaluation poussée et exhaustive des impacts actuels, mais d'analyser la situation d'un point de vue technique à partir de cas concrets pour éclairer les options de gestion et de surveillance, et de faire des recommandations sur leur évolution en vue de réduire les impacts et de préparer le long terme» Oui le GEP a mesuré les difficultés, a effectué le bilan de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire. Un suivi des recommandations est une nécessité, mais est-ce le GEP qui doit l'assurer? Croyez-vous vraiment qu'en 4 ans et à 40 membres, il est possible de mener une étude exhaustive sur 200 sites: le GEP s'est contenté d'analyser la division de la Crouzille, de rassembler toutes les mesures disponibles (celles des associations comme celles d'AREVA, de l'IRSN, des laboratoires départementaux...) et de constater qu'évidemment il fallait monter des plans de surveillance adéquats pour chaque site pour pouvoir mener à bien un certain nombre d'investigations. Et, dans ce cas, il vaut mieux se concentrer sur un site pour essayer de se donner un schéma directeur adaptable selon les situations. Ce n'est pas sérieux de condamner un travail qui n'est certes pas parfait (mais il est tout de même un point sérieux) et de cette façon méprisante. Car il a le mérite de faire un bilan après les diverses études des années 1990 (Rapport Barthélémy, Desgraupes) et ceux des années 2000 (rapport du Conseil Supérieur d'Hygiène Public de France-section radioprotection, inventaire MIMAUSA). Certes AREVA a traîné les pieds, certes l'administration a dû lutter contre les intérêts industriels, MAIS les «lanceurs d'alerte» ont tout de même été entendus. p.22
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Les participants du GEP ont été honnêtes et n'ont pas prétendu avoir des solutions: ils proposent des pistes, ils font le point. En quoi est-ce bizarre et laxiste? Il reste beaucoup de choses à faire, mais ceci est aussi du ressort des riverains. Si on se penche sur les expérience de Groupes pluralistes: il y a eu en son temps le groupe Castaing, puis le GRNC et enfin le GEP. A chaque fois ce fut différent, mais toujours une partie de leurs recommandations ont permis une amélioration de situations bloquées: Castaing ce fut les classifications de déchets et la limitation des émetteurs alpha, le GRNC a conduit à changer les autorisations de rejets de l'usine Areva-la Hague et pour le GEP on verra. Cependant il a déjà influencé les arrêtés préfectoraux, donc à suivre. Le GRNC (Groupe Radioécologie du Nord Cotentin), quant à lui, a oeuvré de 1998 à 2010. Il l'a fait avec difficulté: obtention des données difficiles, financement parcimonieux, lettre de mission difficile à obtenir. Le GEP serait dans la même situation: comment obtenir des documents, sans lettre de mission? Comment faire procéder à des mesures, sans financement ? Et surtout est-ce que les citoyens du Limousin (comme ceux du Cotentin d'ailleurs) sont intéressés, que veulent-ils réellement? Une mission de ce type est faite pour que les citoyens s'en approprient les résultats, les recommandations et en suivent l'application. Le Collectif «Bois Noirs» a toujours suivi cette voie et il est resté vivant passant le flambeau de père en fils: j'ai travaillé avec les uns et je continue avec les autres. Ils sont toujours vigilants, mais il est manifestement plus facile de tout vouloir oublier. Il est sans intérêt de traiter les gens d'idiots parce qu'ils connaissent mal le terrain, les mines ont été arrêtées, il y a 30 ans. La mémoire des sites n'est pas si grande que cela (et c'est vrai pour tous: qui se souvient du passage des câbles dans sa propre résidence?): il faut donc la reconstituer et cela demande du temps. Des essais de traitements des eaux, de récupération de stériles, de démolitions ont été entrepris sans avoir suffisamment étudié leurs impacts: ceci oblige à récupérer des matériaux et à repenser le stockage. Mes amis du Collectif Bois Noirs en savent quelque chose. (suite)
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Quant aux détections aériennes (faites à Saint Priest la Prugne), cela a permis de clarifier la situation pour les plates-formes remblayées (scieries, parkings,...). Il est vrai que cela ne donnera rien pour les fondations ou les cuisines des diverses habitations. Mais c'est un plus qu'il faut exploiter. Quant aux membres du CEA, de COGEMA et maintenant AREVA, ils n'ont pas de connaissances particulières, car ceux qui travaillaient il y a quelque 30 ou 40 ans sont à la retraite... Ils doivent se fier à des cartes établies en 1950, il faut donc les remettre en ordre. Il est vrai qu'il nous manque les prospections, les alentours des sites: il faut réinterroger les anciens des mines et ce n'est pas toujours si évident. Je suis bien placée pour le savoir puisque j'ai ferraillé sans arrêt pour que le sujet des mines soit traité: nous en parlons dans la Gazette depuis son démarrage (1977). Pleins d'articles ont été écrits par Roger et Bella Belbeoch, par les associations du Limousin. Le problème des mines a été inscrit dans la loi déchets de 2006, ce qui est un plus certain: rien n'est suffisant, et il faut toujours poser des questions, toujours relancer les autorités. Croyez-vous que les personnes victimes de l'amiante sont toutes indemnisées, que les vétérans des essais sont satisfaits par une loi trop restrictive, que les victimes des bitumes et des pesticides ont gagné. NON bien évidemment: les autorités sanitaires (mais pas forcément le ministère) publient des rapports, jettent des cris d'alarme et si nous ne réagissons pas cela ne donnera rien. Mais je reste persuadée qu'il est inutile et peu constructif de ne pas faire un bilan. Il nous faut un bilan complet sur chaque site, il nous faut des laboratoires qui puissent faire les études, il faut une prise en charge d'une politique de prévention. Utilisez le rapport du GEP pour obtenir gain de causes. Avec ses insuffisances et ses apports, il permet d'avancer en complétant les demandes. En tout cas bonne lecture et n'hésitez pas à réagir et à me donner votre avis. p.23a
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Les mensonges (?) du ministre BORLOO et de l'Autorité de Sûreté Nucléaire. Les manipulations (?) de AREVA COGEMA. Les conclusions et recommandations laxistes (?) et étranges du Groupe d'Expertise Pluraliste. Depuis la diffusion sur «France 3»
le 11 février 2009 de l'émission «Pièces
à conviction» intitulée: «Mines d'uranium,
le scandale de la France contaminée», il serait peut-être
bon de faire un peu le point plus d'un an après pour essayer
de voir où en est ce dossier majeur lié à l'environnement
et aux problèmes récurrents de santé publique.
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Pour info, le maire, Monsieur Alain RODET, a perdu son procès contre «France 3». Il a été débouté par jugement du 7 septembre 2009. Il a fait appel et s'est ensuite désisté. Il avait attaqué sur la responsabilité civile puis il a été hors délai pour une plainte en diffamation. Il ne peut donc plus continuer et le procès s'arrête là. Cela pourra, de fait, peut-être faire taire ceux et celles qui ont tant «bavé» sur les affirmations des journalistes de l'émission et sur les rapports de la CRIIRAD. Souvenons-nous aussi des essais de justifications et des commentaires de «spécialistes» sur le site officiel de AREVA: un amalgame minable de courtes citations de différents intervenants (dont moi) pour essayer de justifier l'injustifiable. Parlons aussi de l'article du «Populaire Du Centre» du 12 février 2009, signé Franck LAGIER qui, sans citer mon nom, a écrit un texte totalement diffamatoire... disons, pour parler vulgairement, le journaliste s'est foutu de ma gueule, mais le problème est que l'article était dans sa totalité basé sur des informations et une description fausses. De chez moi en Haute-Savoie, le 11 février 2009, j'avais mis en évidence une situation importante de radioactivité sur un chemin public près d'un restaurant à quelques pas de l'ancienne mine d'uranium de MARGNAC... pour créer une sorte de «tunnel» médiatique sur «France 3» puisque la diffusion nationale était le même soir. p.23b
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Il a, en définitive, été trouvé plus de trente pierres très radioactives par une cinquantaine de personnes envoyées sur les lieux (!) par le préfet de la Haute-Vienne. Dois-je dire que j'ai appelé le rédacteur en chef du journal pour une demande de droit de réponse et que celui-ci m'a insulté pour toute réponse. Petit détail qui pourrait avoir son importance en cas de problème important sur la centrale nucléaire de CIVAUX: pour traiter l'événement radiologique ce n'est pas une antenne de LIMOGES qui est venue mais celle de la VIENNE... En LIMOUSIN, il s'est créé aussi depuis un collectif composé d'associations et de mouvements politiques intitulé: «Sous nos pieds» pour essayer de repérer des lieux pollués, abandonnés ou oubliés. Il est un peu tard pour réaliser ce travail de fourmi. Quelques personnes, dont je suis, avaient, il y a plusieurs décennies, proposé d'effectuer cette recherche, mais à l'époque nous étions pris pour des dingues prêts à affoler la population ou à exagérer... y compris d'ailleurs par certains «écologistes» ou des membres du parti des VERTS. Ceux qui pourraient effectuer ce travail de recherche sont morts à cause de la radioactivité ou par suicide, comme plusieurs mineurs, ou ne souhaitent plus communiquer ou parler... comme beaucoup d'autres anciens mineurs. Ils ont leurs raisons, mais ils doivent savoir qu'ils sont complices d'une catastrophe environnementale et sanitaire qui n'est pas prête de s'arrêter puisque certains éléments radioactifs ont une durée de vie de 4,5 milliards d'années. Ceux qui savent beaucoup de choses aussi ce sont bien sûr les membres de COGEMA et de AREVA. Même si ces entreprises ont déjà oublié beaucoup d'éléments par rapport à la mémoire des sites, il n'en demeure pas moins qu'il existe énormément de traces écrites en interne pour retrouver des dépôts ou des pollutions. Lorsque COGEMA m'avait trimballé dans quelques galeries, des mineurs m'avaient montré de nombreux plans de galeries condamnées pour cause de dépôts de déchets radioactifs venant de la région ou d'ailleurs. Je connais personnellement beaucoup de lieux. Evidemment il faudrait ouvrir des sites comme MARGNAC ou comme LES VIEILLES SAGNES. Mais il y en a beaucoup d'autres dont certains sont des sites touristiques! Une technique fréquemment utilisée par COGEMA a été de déposer des fûts pleins juste avant le recouvrement végétalisé pour «faire beau» en surface. Que fait actuellement AREVA pour contenter quelques «écologistes»? Un survol par hélicoptère des anciens sites miniers afin de déceler d'éventuelles sorties radioactives. Si cette technique a été pratiquée avec succès par la télévision «NHK» pour visualiser en direct sur enregistrement vidéo la radioactivité déposée sur les sols en Bélarus ou ailleurs après la catastrophe de TCHERNOBYL, effectuer ces mesures en LIMOUSIN est une véritable manipulation et arnaque parce que, globalement, les sols laissent assez «peu» sortir la radioactivité à part les situations liées au gaz RADON. Il vaudrait mieux ouvrir tous les sites après témoignages ou consulter des documents afin de faire une investigation fine et précise des sols et des circulations d'eau. Le lieu qui est pris en exemple par AREVA COGEMA est celui de BELLEZANNE près de BESSINES en Haute-Vienne. Le problème est qu'il n'est pas étanche et qu'il bave sa pollution dans tous les lieux situés en aval. Ceci est confirmé par de multiples rapports dont ceux de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire ou de la CRIIRAD. Le petit jeu de curer un peu les sédiments du lac touristique de SAINT-PARDOUX ou les réserves d'eau de la ville de LIMOGES ne sert à rien puisque toutes les mines sont au-dessus. Donc, à cause des courbes de niveaux et de la gravitation tout revient plus tard sur les mêmes lieux. Curer est une manipulation minable des élus, de l'administration, de AREVA COGEMA et de l'Etat français pour faire croire que tout est réglé définitivement et pour l'éternité. L'argument d'un représentant de COGEMA est de dire par exemple qu'ils ont mis beaucoup d'argent donc que tout est terminé et que l'on ne doit plus en parler. (suite)
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Il n'est pas étonnant, non plus, de retrouver des problèmes importants de radioactivité (gaz radioactif RADON) dans les captages ou les eaux du robinet sur de nombreuses communes en aval des anciennes exploitations minières. A ce moment encore, il y a plusieurs décennies, des personnes comme Christian PENICAUD de Saint-Sylvestre, Michèle GRANIER, moi-même ou quelques autres dénonçaient ces pollutions graves des eaux... mais nous passions, encore une fois, toujours pour des cinglés voulant uniquement affoler la population. Les «lanceurs d'alerte» sont toujours pris pour des fous alors que, parfois, ils sacrifient leur vie de famille, ou plus grave, leur santé... Il est scandaleux de voir l'attitude presque honteuse des «responsables» avouer qu'ils savent... mais qui ne disent rien. Il faut maintenant reprendre fidèlement des extraits de l'émission de «France 3» du 11 février 2009 pour mettre en évidence les mensonges et les manipulations des élus, d'un ministre et d'un représentant d'organisme d'Etat censé être le «gendarme» du nucléaire. Je vais reprendre des passages assez longs pour que chacun puisse se faire une idée précise de la teneur des interventions puis je ferai ensuite un commentaire. Monsieur Jean-Louis BORLOO (Ministre de
l'écologie, de l'énergie, du développement durable
et de l'aménagement du territoire):
J'ai laissé volontairement certains «troubles du langage» dans la transcription de son intervention.Question de la journaliste Elise LUCET: «Donc dans un an tout est fait?» Mr BORLOO:Les temps n'ont pas vraiment changé, Monsieur le ministre. L'on ne peut récupérer le retard, la transparence n'existe toujours pas et l'information n'est pas objective. Le mot classique est lâché: pas d'affolement! Mais la population ne s'affole pas, elle veut simplement être réellement informée. AREVA ne fait pas son boulot: elle triche, manipule et ment à longueur d'interview et de dossiers. Juridiquement AREVA aurait dû être condamnée... mais elle a été relaxée. p.24
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Nous sommes à plus d'un an après les promesses du Ministre et rien n'est fait sur le terrain, à part les réunions du GEP. «Un truc comme ça: c'est pas plus compliqué de faire vite», c'est vrai Monsieur le ministre: c'est ce que fait AREVA COGEMA en faisant n'importe quoi, vite et uniquement pour revégétaliser et faire beau en surface. Toute la merde est toujours dessous, dans les sols et les eaux et tout circule n'importe comment partout en polluant pour l'éternité. Mr BORLOO ne dit donc pas la vérité, c'est un manipulateur, et surtout il ne connaît pas les dossiers. Prenons maintenant l'interview de Monsieur André Claude LACOSTE, Président de l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), l'organisme qui devrait être en fait le «gendarme» du nucléaire: «Il y a un certain retard dans beaucoup de pays à reconnaître que les résidus d'extraction minière et les stériles sont un vrai sujet. Aujourd'hui, je les considère comme des produits potentiellement dangereux mais l'ensemble des mesures dont nous disposons nous conduit à penser que, pour le moment, il n'y a pas de danger.Faut-il souligner qu'à la fin de cette intervention, la journaliste Elise LUCET était complètement médusée (très visible à l'image) après ce qu'elle venait d'entendre. Il n'y a pas un certain retard à reconnaître que les résidus d'extraction minière et les «stériles» sont un vrai sujet: le dossier n'est absolument pas traité. Tout simplement parce que même l'ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs) ne sait pas traiter ces déchets! Les fils de l'uranium ne sont pas comptabilisés dans les calculs de l'administration alors que certains éléments radioactifs sont classés «très radiotoxiques», comme par exemple le RADIUM 226. C'est une manipulation volontaire de la réalité physique, un mensonge de plus de la part des responsables qui sont évidemment coupables d'atteinte à l'intégrité physique des personnes par omission volontaire et abstention délictueuse. (suite)
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«L'ASN considère ces produits
potentiellement dangereux mais l'ensemble des mesures, faites essentiellement
par AREVA COGEMA (!), conduit à penser qu'il n'y a pas de situations
dangereuses actuellement en France».
p.25
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Que dit, dans l'émission de «France 3», Monsieur Christian BATAILLE (Député PS) à propos des déchets alors qu'il a été le rapporteur de choix pour présenter des avis officiels et à l'origine d'une Loi qui porte son nom sur les déchets radioactifs? «Je n'ai pas en tête par cœur les termes de la Loi... quand on imagine que c'est un minerai dont on a extrait l'uranium, il ne doit pas rester grand-chose».Monsieur BATAILLE, nous présente son incompétence manifeste... ou pire: la désinformation habituelle des personnes manipulées par le milieu du nucléaire. Pour contrebalancer un peu les interventions citées ci-dessus voici quelques courts extraits de l'émission où l'on a l'avis de Madame Corinne LEPAGE et de Madame Michèle RIVASI. Corinne LEPAGE (Ministre de l'Environnement entre 1995 et 1997): «L'OPRI (Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants) ne faisait aucune mesure et se contentait de celles que la COGEMA (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) lui transmettait. Il y a un système dans lequel il y a un mélange permanent des genres entre contrôleur et contrôlé. C'est-à-dire que ceux qui sont chargés du contrôle sont en réalité ceux qui sont chargés de faire en sorte que l'industrie du nucléaire n'ait aucun problème de quelque nature que ce soit. C'est au niveau du Président de la République que les grands choix sont faits et pas dans les ministères».Michèle RIVASI (Créatrice de la CRIIRAD et ancienne députée): «On est où là?..... On est en Union soviétique ou en France? On est dans une dictature ou dans une démocratie?»...Nous sommes, en effet, dans une démocratie mais qui, parce qu'il y a le nucléaire, est obligée de prendre les stigmates d'un fonctionnement de type «fasciste». Mentir sans arrêt, désinformer, manipuler, et plus les mensonges sont présents et énormes plus la masse de la population les croit. C'est la méthode employée, à l'époque, par GOEBBELS avec son petit camarade HITLER. D'ailleurs, la meilleure preuve est que s'il arrivait une catastrophe nucléaire en France sur une centrale nucléaire ou sur un site militaire, le pays fonctionnerait immédiatement sous le régime militaire pour canaliser les perturbateurs, les critiques ou les mouvements de population et gérer par la dose les individus. Les grands irradiés on ne s'en occuperait pas car ils crèveraient rapidement, les moins irradiés seraient un peu suivis dans les premières heures sans suite des effets dans les décennies suivantes et les faiblement irradiés ne seraient eux non plus pas suivis car d'éventuelles morbidités ou cancers arriveraient beaucoup plus tard... alors... Dans la fin de mon communiqué il est temps d'aborder les conclusions et recommandations du GEP (Groupe d'Expertise Pluraliste) qui avait été créé pour essayer de trouver des solutions par rapport aux problèmes liés à l'exploitation des mines d'uranium en France. Sauf erreur de ma part, ce GEP va bientôt mourir de sa belle mort car ses membres considèrent qu'ils ont fait leur boulot notamment avec la remise des conclusions et des recommandations. Analysons donc ce document issu de trois années et demie de réflexion ayant mobilisé plus de quarante experts à la demande et avec le soutien financier des pouvoirs publics. La mission confiée par les Ministres de l'écologie, de l'industrie et de la santé ainsi que le Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) au GEP était paraît-il «ambitieuse». (suite)
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«Il ne s'agissait pas de conduire une évaluation poussée et exhaustive des impacts actuels, mais d'analyser la situation d'un point de vue technique à partir de cas concrets pour éclairer les options de gestion et de surveillance, et de faire des recommandations sur leur évolution en vue de réduire les impacts et de préparer le long terme». La seule chose à faire est pourtant de conduire une recherche poussée, exhaustive, fine et précise de tous les sites. D'entrée le GEP annonce les limites de son travail: il se disqualifie et se dévalorise de lui-même dès le départ. Le GEP «analyse, éclaire et fait des recommandations». C'est un peu juste pour présenter un résultat scientifique digne de ce nom... même s'il y a eu «quarante experts» pour travailler «pendant plus de trois ans». «La démarche du GEP est partie d'une analyse détaillée des sites de la Division Minière de La Crouzille en Limousin, pour développer une vision plus large de la situation des anciens sites miniers d'uranium en France, et proposer une approche généralisable à l'ensemble des sites. Le GEP a bénéficié, pour l'étude des sites, des apports du Bilan Décennal Environnemental (BDE) produit par l'exploitant AREVA NC, et de la tierce expertise de ce BDE par l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). Cette analyse a été, en lien avec la mission d'information du GEP, ponctuée par un dialogue avec les acteurs locaux. Elle s'est également accompagnée de réflexions sur le retour d'expérience international notamment par des échanges sur l'expérience allemande». S'inspirer des sites du LIMOUSIN pour généraliser à l'ensemble des sites miniers de France est plus rapide, en effet, que de faire de réelles investigations très détaillées sur chaque site. Cela évite de tomber sur des stockages sauvages et non déclarés des exploitants (le CEA, TOTAL COMPAGNIE MINIERE FRANCAISE, COGEMA ou AREVA). En outre il est présomptueux de vouloir généraliser des conclusions pour tous les sites alors qu'ils sont tous si particuliers même si, pour la plupart, ce sont des sites granitiques. C'est la même attitude que l'ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs) dans le dossier du futur stockage de déchets hautement radioactifs qui voudrait projeter ses conclusions d'un site sur d'autres lieux pour définitivement stocker. Le GEP a bénéficié des documents de AREVA COGEMA et de l'expertise de l'IRSN. AREVA a donc remis ce qu'elle voulait et donc manipulé les résultats et l'information comme elle le fait malheureusement pratiquement systématiquement dans ses parutions officielles. Il faut noter que, par contre, les résultats de l'IRSN montrent une vision très différente de l'état des sites. D'un côté, AREVA dit: je communique tout, je suis transparent, tout est nettoyé et propre et de l'autre l'IRSN indique: il y a beaucoup de sites non répertoriés, des lieux non étanches et des pollutions importantes. Quant au dialogue avec les acteurs locaux cela n'a été essentiellement que pour présenter les avancées des travaux du GEP. «Le rapport final va du constat au travail méthodologique pour aboutir à des propositions sur la gestion. Dans une première étape, le GEP étudie la situation actuelle d'un point de vue institutionnel. Il identifie les risques spécifiques aux anciens sites miniers d'uranium et s'interroge sur leur prise en charge dans des dispositifs de l'après-mines, puis dresse un bilan global du travail de réaménagement, de son encadrement réglementaire et de l'action des pouvoirs publics. Dans une deuxième étape, le GEP développe une analyse des enjeux et des impacts potentiels. Il introduit une classification systématique des objets et des phénomènes redoutés dans la gestion des sites et propose sur cette base une évolution des méthodes de surveillance et d'évaluation des impacts. Il s'attache enfin, dans une troisième étape, à tirer des enseignements pour la gestion des sites. Il apporte un éclairage sur les objectifs de gestion avant de formuler des propositions pour améliorer la gestion à court et à moyen terme et pour préparer activement la gestion du long terme». Tous ces objectifs sont très louables, mais, encore une fois, la mise en application est minime et basée surtout sur, essentiellement, des documents choisis par l'exploitant ce qui en freine grandement l'efficacité, le sérieux et la démarche exhaustive et scientifique. p.26
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«Le GEP a pu mesurer, à la lumière de ses réflexions, les difficultés issues de la gestion historique de ce dossier et les progrès accomplis ces dernières années au niveau du Limousin et au niveau national. Les aménagements effectués ont contribué à la maîtrise de certains enjeux, mais n'ont pas réglé tous les problèmes. De plus, la question se pose de leur efficacité à moyen et long terme. Aussi, le GEP considère que les progrès doivent être poursuivis, approfondis et généralisés pour construire, à l'horizon d'une dizaine d'années, une perspective claire de gestion durable de ces sites». En clair et vulgairement dit, cela signifie que c'était, c'est et ce sera le «bordel» et pollué à long terme! Ne parlons pas de gestion durable (le mot à la mode est lâché) dans ce dossier et surtout pas «à l'horizon d'une dizaine d'années avec une perspective claire» puisque beaucoup des composés radioactifs contenus dans les sols et l'eau ont une durée de vie de plusieurs milliards d'années. Ces «experts» sont-ils conscients de leur laxisme? Faut-il être «expert» pour sortir de telles affirmations et comment les quelques membres d'Associations du GEP peuvent-ils cautionner des textes de cette nature? Lorsque l'on entend AREVA COGEMA dire, pour les travaux de curage des bassins des réserves d'eau de la ville de LIMOGES ou pour le site de BELLEZANE, qu'ils ont mis beaucoup d'argent donc que l'on doit considérer que cela doit suffire... on peut douter que AREVA COGEMA participe encore longtemps aux souhaits éventuels des uns et des autres! (suite)
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Une fois les travaux du GEP clos, tout s'arrêtera... d'autant que, il faut le rappeler, AREVA COGEMA est intégrée largement dans tous les sous groupes de travail du GEP comme les représentants des différentes administrations d'ailleurs. Ne rêvons pas: l'Etat actionnaire ne va pas plus longtemps «se tirer des balles dans les pattes»! «Le GEP pointe six axes de progrès pour lesquels il formule quinze recommandations majeures à l'adresse des pouvoirs publics, de l'exploitant et de l'ensemble des acteurs concernés». Nous avons bien travaillé, nous vous proposons des recommandations, mais nous savons que dans le temps, globalement, rien ne sera fait sérieusement par manque de moyens humains et financiers, par inertie administrative et institutionnelle, par manque de volonté... la messe est dite, comme l'on dit!... Braves gens, vous pouvez toujours continuer à être malades ou à mourir par ignorance à cause de notre mollesse intellectuelle. Ces conclusions et recommandations sont donc très laxistes mais pas si étranges que cela puisque cela reste dans la ligne directrice de ceux qui nous gouvernent. «Méfions-nous de ceux qui aujourd'hui se présentent en gestionnaires rigoureux pour demain alors que nous devons faire face à leur catastrophique imprévoyance d'hier». p.27
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