Participer aux cérémonies d'Hiroshima, c'est bien. Accepter une Convention d'élimination des armes nucléaires, ce serait mieux! Pour la première fois, des représentants
du Gouvernement de la France assisteront à Hiroshima — tout comme
ceux des Etats-Unis et du Royaume-Uni — à la commémoration
du bombardement nucléaire, le 6 août 2010, 65 ans après
le crime. Le message associé à cette présence veut
signifier que la France a «un bilan exemplaire en matière
de désarmement nucléaire», selon les propos du
ministère des Affaires étrangères. Ce message est
une tromperie.
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BP 17 - 52101 SAINT DIZIER Cedex www.burestop.org - www.villesurterre.com - www.stopbure.com Communiqué: Jeudi 1er Juillet Missile nucléaire dans le ciel de Champagne-Lorraine «Opérationnel»! Derrière ce petit mot se cache une décision lourde de conséquences. Ce jeudi 1er juillet, au cœur de la Champagne-Ardenne
/ Lorraine, les «Rafale» de la Base
aérienne de Saint-Dizier (Haute-Marne) auront carte blanche
pour embarquer le feu atomique... en toute discrétion.
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AFP- 08/07/2010 Les risques pour la santé du tritium
- forme radioactive de l'hydrogène - pourraient être sous-évalués
car il pourrait s'intégrer à l'ADN au coeur des cellules,
selon des experts ayant participé à un Livre Blanc publié
jeudi par l'Autorité de sûreté nucléaire.
Voici un colloque peu banal et sous la coupe de mordus du n'importe quoi: ce sujet a été abandonné parce que la pollution des mers attaque directement les ressources alimentaires de la planète, mais c'est comme ITER et les RNR certains veulent croire au miracle! Et les fous ne sont pas ceux qui ne croient pas au miracle... (voir commentaires sur le site en lien...) Un peu de raison scientifique dans ce monde de fous... Déchets
nucléaires: l'enfouissement sous-marin refait surface
Réexaminer la possibilité de
stocker les déchets dans les sols sous-marins ou lancer une filière
de réacteurs de IVe génération qui les réutiliseront:
un colloque de scientifiques à la rentrée va relancer sans
tabous la question du traitement des déchets nucléaires.
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La campagne d'essais la plus active eut lieu en juin-juillet, avec le navire «Marion Dufresne», à bord duquel étaient montés 70 scientifiques. Ils travaillèrent sur deux zones dans l'Atlantique Nord, le Grand Météore Est et la partie sud de la plaine abyssale de Nares. Treize carottes furent prélevées tandis que 17 torpilles remplies d'instruments de mesures furent lancées et pénétrèrent dans le sous-sol marin. Ce vaste programme Seabed, étudié de façon rigoureusement scientifique, a été abandonné en 1988. Les recherches s'orientant alors vers les enfouissements dans les formations géologiques continentales, comme on l'étudie actuellement en France, sur le site de Bure. A l'époque, l'image d'une mer vue comme un territoire sacré et inviolable avait largement contribué à rejeter cette technique. Pourtant, les experts qui ont participé aux études ont reconnu la fiabilité de la technique, sans parler de son coût modéré. Sa logique repose sur la barrière que représentent plusieurs dizaines de mètres de sédiments, plusieurs milliers de mètres d'eau, le tout à plusieurs milliers de kilomètres de toutes zones habitées. Les choix géologiques continentaux offrent certes toutes les garanties technologiques, mais la difficulté d'acceptation par les populations proches est un obstacle réel. On le voit autour du site de Bure actuellement testé dans l'est de la France. L'option sous-marine pourrait alors refaire surface au moins dans les débats d'experts. Nous reparlerons donc de cette option, parmi d'autres, lors du colloque organisé le 10 septembre par l'Université Paris-Diderot et son Groupe de recherche en Radiotoxicologie (GRRT), avec le soutien de l'ANDRA, et dont le thème général est «Nucléaire et communication». Car la difficulté à aborder sereinement les options du stockage des déchets relève bien d'un problème de communication. La perception des dangers liés au nucléaire surestime les risques. Du plutonium de Cadarache au rejet d'uranium autour du site du Tricastin, en passant par le tritium de Golfech ou l'iode 131 utilisé en médecine nucléaire à Toulouse, l'année 2009-2010 a prouvé combien la communication sur ces risques est difficile, sensible et marquée par le sensationnalisme de la presse. Les déchets de haute activité et à vie longue (jusqu'à 100.000 ans par exemple) représentent 90% de la radioactivité de tous les déchets. Mais ils constituent seulement 2% des volumes. En ce qui concerne la France, tous les déchets de ce type produits entre le début de l'industrie nucléaire jusqu'en 2004 tiennent dans un espace de 1.850 m3. C'est-à-dire un cube de 12 mètres sur 12, qui pourrait donc tenir au dernier étage de la tour Eiffel! Les quantités sont minimes, et pourtant c'est cette question des déchets qui fait peur dans le nucléaire. Le colloque «Nucléaire et Communication» examinera en toute rigueur scientifique les questions de sûreté et de sécurité, et les choix possibles à faire à propos des déchets. Le choix de l'enfouissement continental offre certes toutes les garanties technologiques, mais la difficulté d'acceptation par les populations proches est un obstacle réel. Parmi les autres solutions de traitements de déchets, figure bien sûr celle qui consiste à les réutiliser. C'est la filière des réacteurs dits de IVe génération, que la France avait commencée à développer avec Superphenix avant de l'arrêter pour des considérations purement politiques, sous la pression des écologistes. Ces réacteurs à neutrons rapides sont capables de retraiter les actinides, qui constituent la quasi-totalité des résidus à vie longue, en produisant à nouveau une énergie considérable et rejetant des déchets en quantité 20 fois moindre. On sait que le Japon, la Russie, l'Inde travaillent activement sur cette filière où la France aurait pu être pionnière. p.4
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http://www.bulletins-electroniques.com/ Une
équipe de chercheurs russes affirme avoir mis au point au Kamtchatka
(Extrême-Orient russe) un procédé fondamentalement
nouveau d'enfouissement des déchets nucléaires liquides et
semi-liquides, consistant à enfouir les déchets à
une température élevée (350°) dans des systèmes
hydrothermaux. "Nous avons procédé à une étude
détaillée du système géothermal de Paramouchir,
explique Alexandre Vaïner, l'un des co-auteurs du projet. L'île
de Paramouchir, la plus proche du Kamtchatka, a été choisie
comme terrain d'expérimentation pour construire ce système
et déterminer, en envoyant dans un puits un liquide de simulation,
ce qui se produit avec les sels de métaux lourds à une grande
profondeur."
COMMENTAIRE
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Reprenons leur affirmation:
p.5
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Les fameux compteurs facturés
au prix très très fort (vers les 300 €) devraient être
installés bientôt. Consigne: il ne faudra rien signer.
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De Annie HAUTEFEUILLE (AFP) Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés PARIS — "C'est l'énergie pour faire un petit café",
mais elle sort du laser dans un "temps très court", de l'ordre du
milliardième de seconde, voire bien moins, explique François
Amiranoff, directeur du Laboratoire
pour l'utilisation des lasers intenses (Luli), près de Paris.
Le groupe nucléaire Areva SA doit encore démontrer que son réacteur de nouvelle génération est conforme aux exigences de sécurité des Etats-Unis, ont déclaré vendredi les autorités américaines de régulation nucléaire. La commission américaine de régulation nucléaire a indiqué à Areva dans un courrier cette semaine qu'il devait fournir davantage d'informations sur les systèmes de sécurité de son réacteur EPR, que le groupe cherche à faire homologuer aux Etats-Unis. Scott Burnell, porte-parole de l'autorité de régulation, estime que le processus d'étude se poursuivra en 2011. p.6
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