Extrait: Y aura-t-il de l'électricité à Noël? L'arrêt de 8 réacteurs nucléaires allemands provoque des sueurs froides en France où le courant importé d'outre-Rhin permettait jusque-là de passer sans trop d'encombre les grands pics de consommation de l'hiver. Des pénuries et des pannes d'électricité en France sont une menace réelle, a averti le cabinet de conseil Capgemini dans son étude annuelle sur l'énergie en Europe, publiée ce mercredi 26 octobre. Le risque existe en cas de conditions très défavorables, a reconnu le ministre de l'énergie Eric Besson, en cas de temps très froid et de retards dans le lancement de centrales thermiques en Allemagne. Dans ce scénario, oui, il pourrait y avoir des difficultés, a-t-il dit à l'Assemblée en réponse à un député. En cause, outre le manque de disponibilité de l'électricité nucléaire allemande: l'aggravation chaque année du phénomène... L'étude montre que les rejets radioactifs sont bien plus importants que ce que le gouvernement japonais a annoncé, mais également que les piscines utilisées pour stocker les éléments radioactifs ont contribué de manière significative aux émissions de césium 137, élément extrêmement dangereux tant pour ses propriétés physiques que pour sa longue période radioactive (30 ans). "Il ne fait aucun doute que l'accident de Fukushima est le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl, notamment en terme d'émissions de xénon 133 et de césium 137", confirme Andreas Stohl. Les travaux de recherche sont basés sur l'observation effectuée depuis plusieurs stations de surveillance dans le monde, un modèle de dispersion atmosphérique, ainsi que sur les informations concernant le cours des événements lors de l'accident. "Nos calculs sont basés sur environ 1.000 mesures effectuées au Japon, aux Etats-Unis et en Europe. Cette étude est la plus complète existant aujourd'hui sur le sujet.", dit Andreas Stohl. Tout indique que les rejets de césium 137 ont à la fois commencé et se sont terminés, plus tôt que prévus. La quantité libérée est estimée à 36 PBq (unité de mesure de l'activité d'un radionucléide du système international, un pétabecquerel valant dix puissance quinze becquerels). Cela correspond à 42% des rejets de Tchernobyl, ce qui fait de l'accident Fukushima la deuxième plus grosse émission de césium 137. 80% de cet isotope serait parti dans l'océan, tandis que 19% aurait été déposé sur le territoire japonais. (suite)
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Les résultats de l'étude montrent en outre que les rejets de xénon 133 ont été d'environ 16.700 PBq. C'est le plus grand rejet civil jamais enregistré, environ 2,5 fois plus élevé que lors de l'accident de Tchernobyl en 1986. Sa dispersion aurait commencé dès le matin du 11 mars, après le tremblement de terre. Le xénon 133 n'est absorbé que dans une faible mesure par le corps humain, ses effets sur la santé sont donc moins préoccupants. "Il est cependant primordial de comprendre ce qu'il s'est passé durant l'accident.", précise Andreas Stohl. -[1] Dr. Andreas Stohl: ast@nilu.no -[2] NILU: (institut norvégien de recherche atmosphérique) -[3] - [3] BOKU: http://www.boku.ac.at - [4] ZAMG: http://www.zamg.ac.at - [5] UPC: http://www.upc.edu/eng - [6] GESTAR: http://gestar.usra.edu/ Les autorités japonaises ont interdit, mardi 29 novembre, aux exploitants agricoles de deux localités supplémentaires de vendre leur riz, après la découverte de niveaux excessifs de césium radioactif. Elles demandent à plusieurs autres de suspendre les livraisons avant de nouveaux contrôles. "Nous avons ordonné ce jour au préfet de Fukushima d'interdire la commercialisation du riz produit cette année dans deux localités de Date", a indiqué un porte-parole du gouvernement. Sont concernées par la nouvelle interdiction quelque 300 exploitations situées dans deux zones de la municipalité de Date qui s'ajoutent aux 154 fermes rizicoles de la localité d'Onami (dépendante de la ville de Fukushima) sur laquelle un embargo a été décrété le 17 novembre. LA PROVINCE DE FUKUSHIMA, QUATRIÈME PRODUCTEUR DE RIZ
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8 mars 2011 Résumé En cas d’accident nucléaire, des substances radioactives peuvent être libérées dans l’atmosphère et être entraînées par les vents, parfois à grande distance de l’installation en cause. La présence d’isotopes radioactifs de l’iode parmi les substances relâchées est pratiquement une constante lors d’accidents affectant des réacteurs nucléaires. La population peut être exposée par inhalation directe lors du passage du nuage radioactif ou par ingestion d’aliments contaminés suite aux retombées. L’iode radioactif s’accumule rapidement (en quelques heures) dans la glande thyroïde qu’il irradie sélectivement et où il peut produire des cancers. Le moyen le plus approprié pour éviter cette accumulation d’iode radioactif est de prendre rapidement, à titre préventif, de l’iode stable (non radioactif) en solution diluée. Ceci suppose cependant que cet iode stable soit disponible au moment de l’accident pour la population affectée. L’article décrit les principes et les modalités pratiques de la protection thyroïdienne par l’iode stable en cas d’accident nucléaire, y compris la distribution à la population autour des sites belges. Comme la protection thyroïdienne par l’iode stable n’intervient, en pratique, jamais comme une mesure isolée, et que son indication ou ses modalités peuvent dépendre d’autres mesures prises, il est nécessaire d’envisager cette question dans le contexte global de la gestion des situations d’urgence nucléaire. C’est pourquoi l’article débute par la discussion de questions plus générales telles que la justification des interventions, la nécessité d’une approche centralisée, le principe et le choix des niveaux d’intervention. Une consultation pour limiter l'urbanisation autour des sites nucléaires http://www.actu-environnement.com/ L'ASN lance une consultation sur les futures règles d'encadrement du développement des activités autour des sites nucléaires. Objectif: éviter qu'un développement trop important ne remette en cause les procédures d'urgence en cas d'accident. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis en consultation un projet de guide relatif à la maîtrise des activités au voisinage des installations nucléaires de base (INB). Le document de 19 pages, qui met en œuvre les mesures prévues par la circulaire du 17 février 2010, propose un cadre national pour la concertation locale sur la maîtrise des activités autour des sites nucléaires. Il s'agit d'appliquer une démarche similaire à celles des Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) qui encadre les implantations dans les zones proches des sites Seveso à hauts risques. La consultation publique est ouverte du 17 octobre au 17 décembre 2011, conjointement sur les sites internet du ministère de l'Ecologie et de l'ASN. Efficacité des plans d'urgence
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Ce contrôle porte sur le développement des activités industrielles, des habitations, des établissements recevant du public, des points d'attraction et des établissements de plein air. Le projet de guide propose une échelle de vulnérabilité des projets comme outil d'aide à la décision. Attribution des acteurs
Sécurité nucléaire: visite surprise et situations burlesques Les exploitants sont animés par un haut de degré de responsabilité a souligné d'entrée Claude Birraux, président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), avant de détailler les péripéties de sa visite nocturne dans la centrale de Paluel (Seine-Maritime). Les responsables de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui l'accompagnaient mercredi soir y ont simulé une perte totale des alimentations électriques et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l'alimentation en énergie. Un cas de figure similaire à celui qui a provoqué l'accident dans la centrale japonaise de Fukushima le 11 mars dernier. L'alerte fictive est lancée à 22h00 et les agents d'astreinte arrivent sur place rapidement pour préparer ce raccordement électrique, une opération qualifiée d'exotique par EDF, a rapporté M. Birraux jeudi lors d'une conférence de presse. Les déconvenues s'enchaînent: à 23h30, les agents annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement en commande et n'est pas disponible sur le site... A 00h00, l'équipe arrive dans le local électrique de la tranche 1 mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique qu'ils y trouvent: le local non plus n'est pas numéroté Il y a un doute: les clés sur le panneau sont-elles mal étiquetées ou bien sommes-nous dans le mauvais local' Le local non plus n'est pas numéroté, ce qui ne facilite pas la manoeuvre, poursuit le député. Il faudra plusieurs allers et retours entre la tranche 1 et la tranche 2 pour que les agents de la centrale découvrent qu'une partie des instructions qu'ils ont entre les mains sont inexactes. L'énigme est résolue mais l'opération n'est pas effectuée pour autant. L'équipe décide alors, de sa propre initiative et à raison, de se rendre dans la tranche 3. Malheureusement, le guide de procédure d'EDF comporte de nouvelles inexactitudes, des ambiguïtés et certaines actions semblent tout bonnement inutiles au personnel sur place, relève Claude Birraux. Jugement sans appel de l'ASN, cité par l'Opecst: le guide technique d'EDF pour cette procédure, daté de décembre 2008, comporte de nombreuses erreurs et lacunes, et il n'était à l'évidence pas opérationnel. Toutefois, il est important de signaler que le personnel a su se poser de bonnes questions, n'est jamais resté bloqué devant ces situations parfois burlesques, et au final réussissait à progresser dans ce guide technique qu'il n'hésitait pas à critiquer ouvertement, insiste M. Birraux. L'inspection menée par le sénateur Bruno Sido, vice-président de l'Opecst, à la centrale du Blayais (Gironde) a là encore mis en lumière les difficultés des agents à se repérer dans le maquis documentaire d'EDF décrivant les consignes à suivre en cas d'incident. Il aura ainsi fallu une demi-heure et quatre personnes compulsant frénétiquement leurs fiches pour répondre à la question posée par l'ASN: quel est le critère conduisant à l'arrêt du pompage d'eau en cas d'inondation. Les agents d'EDF cherchaient dans la rubrique pompage alors que la réponse se trouvait dans la rubrique inondation, a expliqué M. Sido. p.3
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Inspection n°PINSSN-STR-2011-0828 du 25 mars 2011: détection de tritium dans la nappe document asn (pdf) Une inspection inopinée a eu lieu le
25 mars 2011 au CNPE - Fessenheim suite à la déclaration
le 22 mars 2011 par l’exploitant de la détection d’une teneur en
tritium de l’ordre de 500 Bq/L, dans le cadre des contrôles périodiques
de l’eau de la nappe dans le piézomètre N08.
Synthèse de l’inspection
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Demande n° A1 e: Je vous demande de me transmettre sous un mois un plan d’actions pour éviter le renouvellement de ce type de pollution sur le site. Lors de l’inspection, vous avez indiqué avoir identifié, dans le cadre de la recherche de l’origine de cette pollution, un débordement de la bâche 2 TEU 017 BA survenu le 6 mars 2011. Lors d’un transfert d’effluents, aucune alarme de niveau sur la bâche 2 TEU 017 BA n’a permis de prévenir le débordement vers le puisard du local W 050 situé à - 9.5 m dans le BW via la canalisation de trop plein. Demande n°A2a: Je vous demande de m’indiquer quels sont les dispositions (alarmes, procédures, rondes,...) de surveillance en place sur la bâche, le trop plein et le local W050. Demande n°A2b: Je vous demande de m’indiquer pourquoi ces dispositions n’ont pas permis d’empêcher cette pollution, et pourquoi les contrôles périodiques n’ont pas permis de détecter ces dysfonctionnements. Demande n°A2c: Je vous demande de me confirmer que les dispositions de surveillance sont désormais opérationnelles. Demande n°A2d: Je vous demande de réaliser une analyse de risque visant à compléter les dispositions de surveillance. Une analyse réalisée sur l’eau
présente sur le sol du local W050 met en évidence un débordement
du puisard et une contamination du local.
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Demande n°A4c: Je vous
demande de m’indiquer pourquoi ce défaut d’étanchéité
n’a pas été réparé depuis sa découverte
et les dispositions que vous prenez pour éviter un délai
de traitement aussi élevé à l’avenir.
Demande n°A4d: Je vous demande de me transmettre la liste des locaux servant de rétention situés sous le niveau du sol et de me confirmer que ces locaux sont étanches. Demande n°A4e: Je vous demande de lancer une étude visant à mettre hors de portée immédiate de la nappe les locaux susceptibles de servir de rétention. B. Compléments d’information
Réponse EDF 12 mai 2011
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COMMENTAIRE GAZETTE Voici le courrier de JP Lacote Monsieur le Directeur, cher Monsieur Rosso,
Actu-Environnement Dans le cadre des travaux de l'OPESCT, les parlementaires ont auditionné des spécialistes du nucléaire de génération IV. Une audition qui éclaire certains enjeux associés à La Hague dans un contexte de vive opposition politique sur l'avenir du site. Usine de retraitement nucléaire - La Hague
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L'intérêt de la génération
IV
Dans sa présentation introductive, titrée "la problématique du déploiement des réacteurs de 4ème génération", Sylvain David, chargé de recherche à l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (IPNO), place la gestion du combustible au centre des enjeux. Avec les réacteurs actuels fonctionnant à l'uranium enrichi à environ 4% en U235, il faut extraire quelque 200 tonnes d'uranium naturel par an pour chaque gigawatt (GW) de puissance installée. Une consommation qui pourrait être réduite à 130 tonnes en améliorant l'extraction de l’U233, présent dans l'uranium naturel et le combustible irradié, et en introduisant du plutonium. Avec les réacteurs à neutrons rapides, le plutonium disponible deviendrait constant grâce à la régénération. Ces réacteurs ne consommeraient plus qu'une tonne par an d'isotope 238 de l'uranium par GW de puissance installée. Or cet isotope, qui constitue l'uranium appauvri, ne manque pas: la France dispose d'environ 300.000 tonnes de ce résidu de l'enrichissement de l'uranium destiné à alimenter les 58 réacteurs français. La France disposerait de "5.000 ans de production d'électricité", estime Sylvain David. Compte tenu des disponibilités en uranium, "le recours rapide à la génération IV s'impose dans les scénarios de développement rapide du nucléaire", synthétise le chercheur de l'IPN, précisant que par "rapide", il entend un scénario visant 2.500 GW de puissance nucléaire installée en 2040, soit une multiplication par plus de 8 du parc mondial actuel de 300 GW. "Ce n'est pas le cas aujourd'hui", concède néanmoins Sylvain David. Un scénario incertain Reste que pour développer une telle filière "il faut accumuler le plutonium" pour avoir suffisamment de combustible au départ du processus. Actuellement, le stock de plutonium français, hors plutonium militaire, est d'environ 300 tonnes, alors que 1.000 tonnes seraient nécessaires pour remplacer les réacteurs actuels par des réacteurs de quatrième génération. Cela implique trois contraintes selon Sylvain David. Tout d'abord, si la transition à puissance constante est possible pour la France, elle ne l'est pas pour un Etat qui souhaiterait accroître sa capacité nucléaire, comme la Chine ou l'Inde. Ensuite, la vitesse de déploiement d'un parc de réacteurs à neutrons rapides est déterminée par la disponibilité du plutonium. Il s'agit donc de prévoir une période de transition, pendant laquelle des réacteurs "classiques" produiraient le plutonium nécessaire à alimenter les réacteurs à neutrons rapides au fur et à mesure de leur mise en marche. (suite)
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Enfin, la troisième condition est qu'"un tel scénario, même s'il est incertain, interdit de considérer le plutonium comme un déchet". Cette condition pointe directement l'un des enjeux fondamentaux du passage à la quatrième génération, à savoir le retraitement des combustibles usés qui constitue l'unique source de plutonium. C'est ce que fait l'usine de la Hague (Cotentin) qui sépare l'uranium résiduel, le plutonium et les actinides mineurs. Seuls les actinides mineurs sont vitrifiés et considérés comme des déchets. L'uranium résiduel et le plutonium deviennent des matières valorisables, soit pour produire du combustible Mox, soit dans le cadre de la génération IV. La Hague et le Mox au cœur des enjeux Alors que le Parti socialiste et Europe Ecologie Les Verts se querellaient au sujet de l'avenir de La Hague et du Mox, l'enjeu n'a pas échappé au sénateur (UMP) de la Haute-Marne, Bruno Sido. "Sans faire de politique politicienne", avance l'élu, "la meilleure façon d'empêcher de développer un processus, la quatrième génération en particulier, c'est de faire en sorte qu'il n'y ait plus de plutonium". Et Sylvain David d'expliquer que "si l'on envisage de passer à la quatrième génération, il est évident qu'on ne peut pas se permettre de vitrifier le plutonium". "C'est une matière très précieuse qu'il faut conserver", poursuit-il, précisant que "c'est ce qu'on fait puisqu'il [n'est pas] comptabilisé dans les déchets mais dans les matières valorisables". On comprend en creux qu'il est tout aussi indispensable de conserver l'usine de La Hague, l'outil permettant de l'extraire. Pour être complet le spécialiste explique que "la stratégie du Mox [développée par EDF en France] a tendance à accumuler moins vite le plutonium". Une stratégie qui semble contreproductive si l'on souhaite développer les réacteurs à neutrons rapides puisque dans "les scénarios de développement de la quatrième génération il faut arrêter l'usage du Mox 10 ou 15 ans avant". Enfin, du plutonium militaire pourrait être utilisé, en particulier dans le contexte de démantèlement des armes atomiques. Un sujet sur lequel les spécialistes auditionnés par l'OPECST ne se sont pas prononcés au motif que les stocks de plutonium militaire sont inconnus et que la qualité du plutonium différerait. Ils ont néanmoins évoqué un accord signé en 2000 par les Etats-Unis et la Russie visant à utiliser les "excès" du plutonium militaire, par rapport aux besoins de l'armée, en les incorporant dans du Mox. p.6
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