25 Communes du Vaud et du Valais entendent produire annuellement 1,7 GWh à partir de déchets végétaux. 350 ménages seront alimentés en électricité par l'utilisation du méthane produit par le réacteur à biogaz. | De plus, 2.800 m3 du compost produit seront vendus aux agriculteurs locaux, beaucoup de vignerons. Cela au départ des déchets verts de 125.000 habitants (Environnement,3 /2000). |
Office fédéral de l'énergie
La consommation de bois de feu en Suisse devrait doubler d'ici à 2010 pour atteindre cinq millions de stères par année. L'Office fédéral de l'énergie soutient donc la pose de chauffages au bois. Dans un premier temps, on va exploiter le bois abattu par l'ouragan «Lothar». Ensuite, il s'agira de réaliser durablement le potentiel régénérescent. Le programme d'encouragement ad hoc injectera 45 millions de francs jusqu'a fin 2003. Dans sa session d'été, le Parlement a approuvé le crédit supplémentaire correspondant pour cette année. Pour informations et formulaires de requête: Association suisse pour l'énergie du bois ASEB en Budron H6 1052 Le Mont-sur-Lausanne |
tél. 021 653 07 77
fax 02l 653 07 78 e-mail info@aseb.ch Internet www.aseb.ch Canton de Genève: Ouverture d'une filière de récupération de souches de bois: l'Etat a initié une réflexion portant sur les quelque mille tonnes par an de souches, billes de bois et bois encombrant qui lui sont confiés a titre de déchets. Cette filière sera concentrée sur le centre de compostage du Nant-de-Chatillon. Ce dernier vient d'inaugurer la mise en fonction de deux groupes chaleur-force (chaleur: 700 kW, électricité: 400 kW) qui produiront dorénavant de l'électricité a partir des déchets compostables du canton. |
Initiatice solaire suisse:
Lausanne se met au bois. Vendredi dernier, Daniel Brelat, patron des SI de Lausanne, expliquait sur les ondes de la Première que Lausanne avait décidé de revaloriser le bois et ce, autant dans le domaine du chauffage que celui de la construction. La Suisse dispose en effet d'un excellent niveau de formation dans les technologies du bois, potentiel qui n'est ensuite que peu exploité parce que les procédés de fabrication coûtent trop cher. |
Ce matériau peut cependant être employé dans de nombreux cas; en France, par exemple, on l'utilise pour la construction des mâts de lignes à haute tension. Lausanne se propose de réaliser l'éclairage public du parking de la Blécherette avec des lampadaires en bois et d'étendre le procédé si le test s'avère concluant. Dans ce cadre, la taxe promotionnelle (ou l'initiative solaire) apporterait un coup de pouce décisif à la réussite de tels projets. |
TT:
Du mois à l'électricité Ophain a inauguré le 28 avril une mini-centrale électrique ex:périmentale, de faible puissance. Saules et peupliers, grands de 5 mètres, sont récoltés après trois ans, broyés et transformés en gaz (dans un gazogène). Ce gaz, lavé, actionne un moteur diesel qui entraîne un alternateur de 150 kW dont le courant est injecté dans le réseau. Comme à sa sortie le gaz atteint quelque 500 oC il y aurait moyen de le récupérer pour le chauffage. L'énergie produite (maximum 500 kWh) se prête bien à une production décentralisée en cogénération. (chiffes à vérifier dans le prochain T-T) Horizons (publication du Fonds pour la recherche scientifique suisse): Déclin après une surexploitation du bois! Comment l'exploitation de ressources loin de toutes préoccupations de sauvegarde peut mener au collapsus d'une culture en pleine apogée? |
Exemple avec l'Ile de Pâques, située dans la partie sud-orientale
de l'Océan Pacifique, célèbre pour ses sculptures
en pierre énormes et mystérieuses.
Après sa colonisation, vers 400 après J.-C., l'île atteignit vers 1200 son niveau maximal de population, qui fut suivi d'un déclin radical. La cause? La pénurie d'un certain type de palmier dont le bois était utilisé pour construire les bateaux. Elle a causé l'effondrement de l'agriculture et de la pêche et une récession économique. Par un calcul de simulation, Rabindra Chakraborty a examiné comment un impôt écologique aurait pu éviter ce déclin. Sa comclusion: seule une taxe relativement élevée de 50% du produit aurait pu stabiliser à long terme le chiffre de la population; mais cet impôt 'rcologique aurait dû être introduit dès l'année 850, c'est-à-dire 3 siecles et demi avant l'effondrement de l'économie... |
Systèmes Solaires No134 spécial "2000"
:
Biogaz et électricité: du nouveau Valorisation du gaz de décharge La fermentation des matières organiques contenues dans les décharges d'ordures ménagères produit du biogaz, qui renferme du méthane. Celui-ci étant un puissant gaz à effet de serre, il faut éviter de le laisser s'échapper dans l'atmosphère. C'est pourquoi les décharges d'ordures ménagères sont équipées obligatoirement d'installations de collecte et de brûlage du biogaz. Puisqu'il est collecté, autant le valoriser! L'une des voies possibles, en pleine émergence, est la production d'électricité. Appel d'offres EDF: feu vert pour 5 centrales En novembre 1998, à la demande du secrétariat d'Etat à l'industrie, EDF a lancé un appel à propositions pour la production d'électricité à partir de biagaz de décharge. Vingt-quatre dossiers ont été déposés, totalisant 41,4 MW électriques. Le comité de sélection en a élu cinq, totalisant près de 13 MW, (production théorique : ~02,73 GWh/an) situés sur les centres d'enfouissement techniques de: - Hussigny (Meurthe-et-Moselle) :1 906 kW, pour une production de 14,11 GWh/an. - Le Cannet (Var) : 2 625 kW, pour une production de 21,30 GWh/an. - Férolles-Atilly (Seine-et-Marne) : 2 400 kW, pour une production de 19,52 GWh/an. |
- Sonzay (Indre-et-Loire) : 2 400 kW, pour une production de 18,52
GWh/an.
- Hersin (Pas-de-Calais) : 3 600 kW, pour une production de 29,28 GWh/an. Vivendi et Suez-Lyonnaise des Eaux se lancent Dalkia, le pôle énergie de Vivendi, a inauguré fin octobre une centrale électrique de 10 MWe au biogaz au Plessis-Gassot, dans le Val-d'Oise. Le biogaz est issu d'une décharge de 250 hectares, qui traite chaque année un million de tonnes de déchets ménagers. La centrale devrait produire environ 85 GWh/an, de quoi satisfaire les besoins de 60’000 logements. Le kWh est vendu à EDF au prix de 29 centimes. Par ailleurs, une étude menée par le bureau Solagro-Planétude révèle un potentiel valorisable en Ile-de-France de 100’000 à 150’000 tep sur la période 2000-2009. La dizaine de sites possibles pourrait accueillir chacun une centrale de 1,1 à 5,5 MWe. Elyo Centre-Est Méditerranée (l'un des pôles énergie de Suez-Lyonnaise des Eaux) termine la construction de sa première centrale électrique au biogaz, dans la Loire. Elle sera alimentée par le biogaz issu de la fermentation des déchets (ordures ménagères et déchets industriels banals) du centre de stockage de Roche-la-Molière, Le gestionnaire du site est la Satrod, filiale de la Sita. Ce centre traite 370’000 tonnes de déchets par an, produisant 40 millions de mètres cubes de biogaz. La centrale a été dimensionnée pour avoir une puissance de 6,2 MWe. L'électricité sera vendue à EDF. |