Dossier "IMPORTANT"!

Infos JAPON séisme du 11 mars 2011
Communiqués GSIEN
20 juin
Mesures de radiations à Tokyo
Radiations à Tokyo le 20 juin 2011: 6,39 microsieverts/h!?*
http://videos.next-up.org/
(soit annuellement 6,39x24 x365 = 52 millisieverts/an, alors que la limite annuelle est de 1mSv/an.
Les mesures officielles donnent 0,06 microsieverts/h, mais les mesures sont faites à... 18m du sol!?!?).
* Procédure, donc chiffres pouvant encore être sujets à caution:

Préliminaire:
     A partir d'une valeur de détection ambiante - soit du gamma - on ne peut déduire une élévation que si on a des mesures avant Fukushima.
     On devrait également parler en gray; mais pour les gamma le facteur de qualité est 1 (1Gy = 1Sv)

Voici quelques définitions officielles.

Site AIEA
 (article mis à jour mercredi 16 mars, à 2h35 GMT)

     «Alors que la situation est toujours précaire dans le complexe nucléaire de Fukushima, où une troisième explosion a eu lieu mardi matin, le risque de nouvelles fuites radioactives est désormais pris au sérieux par les autorités japonaises. Des chiffres communiqués mardi matin par le SPEEDI (System for Prediction of Environment Emergency Dose Information), un organisme japonais chargé de mesurer le débit de dose radioactive, indique un taux de radioactivité «plus élevé que la normale»  dans la préfecture d’Ibaraki, une préfecture (province) située au nord-est de Tokyo.
     C’est le «débit de dose radioactive» qui permet - entre autres - de déterminer le risque posé à la population dans le cas d’un accident nucléaire. Il correspond à la dose radioactive par unité de temps et il est mesuré en  nanoGy/s (nano-Gray par seconde) ou nGy/h (nano-Gray par heure) dans le système international.
     Cette unité de mesure permet donc de déterminer la  radioactivité atmosphérique ambiante et de prévoir l’impact sur la santé d’une fuite radioactive, et le risque de survenue du syndrome d’irradiation aiguë.
     Selon les indications fournies par le site bousai.ne.jp (System for Prediction of Environment Emergency Dose Information), qui monitore le débit de dose radioactive maximal au Japon: celui-ci était de 1.500 nGy/h mardi matin dans la zone d’Ibaraki, au nord-est de Tokyo.  Ce 
taux  est près de 5 fois supérieur au seuil de pré-alarme en France (le seuil d'alerte en France est fixé à 350 nGy/h.). Les chiffres correspondant aux zones de Fukushima (où le risque est le plus élevé) et Miyagi n’ont pas encore été révélés. A noter qu’ils n’étaient pas disponibles mercredi matin sur le même site.
     Une autre unité permet elle d’évaluer la quantité de radiation absorbée par les tissus humains, elle s’exprime en sieverts (Sv), et est utilisée  par les autorités japonaises pour qualifier le niveau de radiation autour de la région de Fukushima. Celui-ci aurait atteint mardi des pics de 400 mSv par heure (1 Sv = 1.000 msieverts) à proximité du site (estimation du gouvernement), soit un chiffre «20 fois 
supérieur à la dose de radiations reçue en une année par certains employés du secteur nucléaire».
     Il est pour l’heure impossible de déterminer les effets potentiels sur la santé des fuites radioactives émanant des centrales ou réacteurs nucléaires concernées (les autorités japonaises ont reconnu l’existence de fuites, sans en qualifier l’ampleur), compte tenu de l’évolution rapide de la situation

suite:

Site laradioactivite.com
[Rayons cosmiques, Expositions telluriques, Expositions internes]

     «Les doses d'exposition à la radioactivité, qu'elle soit naturelle ou artificielle, sont mesurées par une dose qui tient compte de l'effet biologique des radiations: c'est la dose efficace qui est évaluée pour le corps entier. Pour les doses d'exposition à la radioactivité qui restent modestes, l'unité significative est le millième de sievert ou millisievert (mSv).
     Dans un pays comme à France où la Belgique, on estime la dose totale annuelle d'exposition par personne à 3,5 mSv par personne en ce début de 21ème siècle. Elle était de 2,4 mSv il y a 100 ans (cf. note). L'augmentation est due au développement des examens médicaux, 
l'exposition naturelle n'ayant pas bougé.
     Contrairement à l'exposition subie lors d'une radiographie, qui est brève, l'exposition à la radioactivité naturelle est permanente. Etalée au fil des jours, des mois et des ans, elle se fait à faible débit de 
dose. On dit qu'elle est chronique. Les cellules de notre corps réparent probablement mieux ses effets que ceux d'une irradiation équivalente mais concentrée dans un temps court.
     L'exposition naturelle provient du rayonnement tellurique émis par les roches (0,45 à 0,54 mSv), des rayons cosmiques (0,30 à 0,36 mSv), de la radioactivité propre du corps humain (0,25 à 0,30 mSv) et surtout des 
émanations de radon (1,0 à 1,2 mSv), un gaz radioactif descendant de l'uranium qui s'échappe des roches. Des fourchettes des valeurs sont données parce que les évaluations varient selon l'organisme qui les a effectuées ou l'époque où elles ont étaient faites, mais les 
évaluations se recoupent.
     Le radon et ses produits de désintégration radioactifs constituent la principale exposition naturelle à la radioactivité. La radioactivité du corps humain provient de la présence en son sein de deux radioéléments 
d'origine naturelle, le potassium-40 et le carbone-14, à l'origine de 8.000 désintégrations par seconde.
     A part l'exposition due au radon contre laquelle on peut en partie se prémunir, la radioactivité naturelle est incompressible.
     L'exposition naturelle représente en moyenne en France une dose de 2,4 mSv/an. Hormis la radioactivité propre de notre corps, chacune des composantes de cette dose peut varier considérablement, sans aller jusqu'aux cas extrêmes d'astronautes pour les rayons cosmiques ou 
d'habitants de certains villages du Kerala pour le rayonnement tellurique. En France, les variations sont plus limitées.
     A l'échelle mondiale, l'UNSCEAR (United Nations Scientific Commitee on the effests of Atomic Radiations) fournit les valeurs moyennes suivantes dans son rapport de 2008: 1,26 mSv/an pour le radon, 0,48 pour l'exposition tellurique due aux roches, 0,29 pour l'exposition interne et 0,39 pour le rayonnement cosmique. Ces expositions peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre, de 1 à 13 mSV/an au total, et dans le détail de 0,2 à 10 mSv/an pour le radon, 0,3 à 1 pour le rayonnement tellurique, 0,2 à 1 pour l'exposition interne et 0,3 à 1 pour les rayons cosmiques

Monique Sené