ALGER (Reuters) - La France et l'Algérie ont paraphé
mardi un accord de coopération dans le domaine du nucléaire
civil, en marge du voyage en Algérie du président Nicolas
Sarkozy.
Selon l'Elysée, cet accord porte sur la recherche fondamentale et la recherche appliquée, la formation, la production d'électricité à partir de centrales électronucléaires, le développement d'applications de l'énergie nucléaire dans l'agriculture (?), la biologie et les ressources en eau. Sont également concernés par ce texte la prospection, l'exploration et l'exploitation en partenariat de gisements d'uranium, la sûreté nucléaire, la radioprotection, la protection de l'environnement, le transfert de technologie, etc. |
"L'Algérie est le premier pays arabo-musulman
avec lequel la France paraphe un tel accord", souligne l'Elysée.
Grand pays exportateur de pétrole, l'Algérie cherche néanmoins à se doter de l'énergie nucléaire et pourrait, dans les dix années à venir, commencer la construction d'une centrale, avait indiqué le mois dernier le ministre de l'Energie Chakib Khelil. Selon une source diplomatique française, la signature en bonne et due forme de l'accord entre Paris et Alger pourrait intervenir "dans un mois". D'ici là, l'accord doit être soumis à Bruxelles, qui devra vérifier sa conformité avec le traité Euratom, dont le but est de permettre le développement de l'énergie nucléaire tout en assurant la protection de la population contre les effets nocifs des rayonnements ionisants. |