La visite de Nicolas Sarkozy en
Algérie ce début de semaine devrait être l'occasion
pour les industriels français de concrétiser des contrats
énergétiques.
Selon un entretien accordé à l'agence de presse algérienne APS à la veille de son départ, Nicolas Sarkozy à annoncé la signature de "contrats gaziers qui garantiront notre approvisionnement jusqu'en 2019" ainsi que d'un "accord de coopération nucléaire, [...] évoqué avec le président Bouteflika avant même [son] élection." Ainsi , à en croire le Président, "Gaz de France va investir 1 milliard de dollars sur le gisement de Touat [Sud de l'Algérie], et Total 1 milliard et demi de dollars à Arzew" |
Concernant GDF, le contrat concerne la reconduction
d'un permis d'exploitation obtenu en 2003 avec la société
algérienne Sonatrach. Le démarrage de la production doit
se faire en 2011. GDF y est opérateur à 75%, les 25% restants
étant détenus par la société algérienne.
D'autre part, ces prochains jours pourrait être finalisé un accord déjà annoncé par Total la construction d'une usine pétrochimique à Arzew, sur la côte méditerranéenne, pour 1,5 milliard d'euros. Annoncée également, le contrat d'1,3 milliards € pour la construction d'une centrale électrique par un consortium dont fait partie Alstom. Enfin, Thales pourrait se voir confier la sécurisation des sites industriels et des conduites d'hydrocarbures de Sonatrach, pour un montant de 100 millions €. |
Algeria plans to make use of its hot
southern desert to develop solar power for export and domestic consumption,
the OPEC member country said on Monday.
The scheme is due to be completed by 2015 in Africa's second-largest country, where most of the 33 million peopele live in the northern coastal strip. Temperatures in the desert south are high. "Algeria has a huge sunny area with big potential to be exploited. It has also financial and human resources. It lacks nothing. We can compete with other countries," Energy and Mines Minister Chakib Khelil said. Algeria, which belongs to the Organisation of the Petroleum Exporting Countries and is one of the main gas suppliers to Europe, has benefited financially from high oil prices. To develop renewable energy the authorities have set up a company called New Energy Algeria (NEAL), which is 45% owned by state energy firm Sonatrach, 45% by gas and electricity utility Sonelgaz and 10 percent by private agrobusiness firm Semoulerie Industrielles de la Mitidja. "We want to meet local needs and export abroad by 2015," NEAL spokeswoman Aicha Adamou said. "Germany has expressed readiness to import from Algeria. We have also possibilities to export to Italy and other European countries," she told an international conference on renewable energy. |
NEAL and Spain's Abener Energia Spa have signed
a 250 million € (US$335 million) deal to build a hybrid solar-gas
plant at Hassi R'Mel, with a capacity of 150 MW, due to come on stream
in late 2009.
"Hassi R'Mel is not our sole project. We have many projects including plan to produce wind-based energy with a capacity of 10 MW," Khelil said on the sidelines of the three-day conference. He said the combined-cycle hybrid plants aim to reach 5% of national generating capacity by 2015. "We are making big efforts to produce renewable energy in Algeria and make it competitive with the energy produced by other countries," he added. Voir aussi: L'UE propose un partenariat stratégique http://www.lanouvellerepublique.com/ L'Union européenne (UE) est prête à parfaire avec l'Algérie un accord de partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie. C'est ce qu'a indiqué, hier à Alger, le directeur de l'Agence exécutive pour la compétitivité et l'innovation, Patrick Lambert, au cours de la conférence internationale et exposition sur les énergies renouvelables (CEER-2007) qui a été inaugurée, à Alger, par le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Selon ce même responsable, une telle éventualité viendrait renforcer «l'interdépendance» déjà existante entre l'Algérie et l'Europe en matière de ressources et d'industrie énergétiques. !? |
Le commandement de la Gendarmerie nationale
a organisé, hier, un séminaire sur l'énergie solaire
auquel ont pris part les spécialistes et des représentants
des différents secteurs utilisateurs ou potentiellement intéressés.
Exploitation, production du froid, développement, possibilité
de partenariat dans les domaines de l'énergie solaire et les projets
de développement des énergies renouvelables ont été
exposés par les intervenants.
Pour ce qui est de l'exploitation de l'énergie solaire par la Gendarmerie nationale, il faut savoir que 90% des unités de ce corps de sécurité sont équipés en réseau Sonelgaz, 45% d'un dispositif de secours (groupe électrogène) 10% sont complètement isolés du réseau Sonelgaz, 85% de la consommation en énergie électrique se présentent sous forme d'éclairage, alimentation des équipements informatiques et de transmissions. C'est pour cette raison, explique le commandant Mohamed Djaâfar, que la gendarmerie doit être parmi les premières institutions à s'intéresser au système photovoltaïque. Dans ce cadre, un “plan national sur l'économie et la sécurité de l'énergie”, basé sur la maîtrise de la gestion, l'utilisation rationnelle de l'électricité et la promotion de l'emploi des énergies renouvelables a été élaboré. |
Il y a lieu de distinguer les principales actions: l'étude de
faisabilité technico-économique effectuée par l'Agence
de promotion et de rationalité de l'utilisation de l'énergie
(Aprue), la formation de coordinateurs d'énergie “officiers énergie”,
responsables régionaux de l'établissement du bilan et de
la gestion de la maîtrise de l'énergie, la réalisation
de l'expertise énergétique d'unités sélectionnées
afin de déterminer une partie des indicateurs énergétiques
(brigades, compagnies, groupements de wilaya…).
Le plan quinquennal tracé par le commandement de la gendarmerie prévoit, en matière d'énergies renouvelables, la mise en œuvre des étapes suivantes: l'installation des systèmes solaires et éoliens pour les unités du Sud et des Hauts-Plateaux comme moyens d'appoint et de secours, la généralisation de l'opération sur le reste des unités à travers le territoire national. L'étendue du plan: 1.000 unités avec comme objectif de réduire la facture énergétique de 50% à horizon 2010. Les prévision concernant les besoins en systèmes photovoltariques pour 2006-2007 sont de l'ordre de 344, dont 184 pour le Nord et 160 pour le Sud. En somme, et selon les intervenants, l'Algérie représente le potentiel solaire le plus important de tout le bassin méditerranéen, d'après les évaluations de l'Agence spatiale allemande (ndlr). Le solaire thermique s'est imposé non plus comme un vecteur écologique, mais maintenant comme une réelle alternative énergétique. La synergie solaire-gaz reste l'atout déterminant de notre pays. |
L'ADEME et l'APRUE ont signé
leur 2ème accord de coopération algéro-français
sur la maîtrise de l'énergie. Après un bilan jugé
très positif de leur premier accord de coopération, l'APRUE
(Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l'Utilisation
de l'Energie) et l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise
de l'Energie) renouvellent leur partenariat en signant un nouvel accord
de coopération sur la maîtrise de l'énergie, les énergies
renouvelables et les technologies propres. Cet accord vient d'être
signé à l'occasion de la visite de Thierry Breton, ministre
de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, à Alger.
Dans un contexte de relance économique, la demande d'énergie en Algérie peut doubler entre 2000 et 2020 et atteindre 60 à 70 millions de tep. Le potentiel cumulé d'économie d'énergie, pour cette même période, se situerait autour de 120 millions de tep. C'est pourquoi, à partir de 2001, l'Algérie, pays exportateur de pétrole et de gaz, a mis en place une stratégie nationale de maîtrise de l'énergie adaptée à un contexte d'économie de marché. L'un des instruments retenus pour le développement de cette stratégie est le programme national de maîtrise de l'énergie pour la période 2006-2010 dans les principaux secteurs consommateurs que sont l'industrie, les transports, le bâtiment et l'agriculture. Sa mise en œuvre est assurée par l'APRUE. En mai 2003, l'APRUE et l'ADEME ont signé un accord portant sur « la mise en place d'une coopération institutionnelle, méthodologique et technique pour la réalisation d'études et de projets dans les domaines de la maîtrise de l'énergie, des énergies renouvelables et des technologies propres ». Cet accord a permis de formaliser les relations préexistantes entre les deux agences. Il est intervenu à un moment clé de l'évolution du paysage énergétique algérien caractérisée notamment par : la transition de l'ensemble du pays vers une économie de marché avec pour conséquence l'engagement de réformes importantes dans le secteur de l'énergie et la nécessité d'adapter le cadre de la maîtrise de l'énergie au nouveau contexte économique et politique ; une croissance de l'ensemble des secteurs consommateurs ayant un fort impact sur la demande d'énergie, des capacités de raffinage proches de la saturation et une offre d'électricité parfois dépassée lors des pointes de consommation ; la définition d'une stratégie nationale et la mise en œuvre opérationnelle des différents outils, organismes et instruments prévus par la loi de juillet 1999 sur la maîtrise de l'énergie. |
Dans cet environnement est apparue, pour l'Algérie,
la nécessité de faire appel à l'expertise internationale
et en particulier française pour participer à la réalisation
de l'ensemble des tâches fixées par le gouvernement.
L'accord de coopération a permis de poser les bases du dispositif algérien pour la maîtrise de l'énergie et de définir le Programme national de maîtrise de l'énergie et le plan d'actions de l'APRUE. L'ambassade de France a également apporté un appui financier à cette coopération. L'assistance technique, apportée par l'ADEME et ses partenaires à l'APRUE, a permis la réalisation de plusieurs projets tels que : le démarrage d'une opération d'envergure de diffusion d'un million de lampes basses consommations ; le lancement d'un plan d'actions pour le "décollage" des chauffe-eau solaires et d'un plan d'actions pour les transports ; la finalisation de la politique de communication sur les économies d'énergie auprès des ménages. Tirant parti du bilan très positif de ces actions menées en partenariat, l'ADEME et l'APRUE ont décidé de reconduire leur coopération en signant un nouvel accord pour les trois prochaines années. 2007-2009 sera la mise en oeuvre du programme algérien de maîtrise de l'énergie. Désormais la priorité est le soutien opérationnel aux projets du Programme national de maîtrise de l'énergie (PNME) dans l'ensemble des secteurs consommateurs : industrie, transport, bâtiment, agriculture. En effet, une attente s'est faite jour sur la nécessité de maîtriser les différentes phases de programmes sectoriels de maîtrise de l'énergie (de la rédaction d'un appel à projet jusqu'à l'élaboration de conventions avec les partenaires, d'un cahier des charges avec les prestataires en passant par les modalités de contrôles, de suivi et d'évaluation). L'expertise française en matière de pratiques partenariales sera ainsi un apport important, notamment pour le renforcement de la formation des cadres de l'APRUE, le soutien à la mise en place de l'observatoire national et des observatoires régionaux des consommations d'énergie, l'élaboration du plan de communication du PNME ou encore la définition et le montage de projets, y compris des projets relevant des mécanismes de développement propre mis en place par le protocole de Kyoto. |
L'ambition de l'Algérie de produire
5% de son électricité à partir de l'énergie
solaire d'ici à 2015 devrait être réalisable grâce
à sa coopération avec l'Allemagne.
L'Algérie veut se développer dans le solaire (JPEG) Le directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, M. Andreas Hergenroether, a assuré que le ministère de l'Economie allemand a initié un programme de soutien aux entreprises allemandes souhaitant œuvrer dans ce domaine en Algérie. D'autant que le pays possède un grand potentiel en énergie solaire. Selon une étude prospective effectuée par l'Agence spatiale allemande (DLR), notre pays dispose d'une énergie thermo-solaire de plus de 169,44 TWh par an et de plus de 13,90 TWh/an d'énergie photovoltaïque. La consommation actuelle de l'Algérie en énergie, obtenue essentiellement du gaz et du pétrole, est de 25 à 30 TWh par an. Cette consommation devrait doubler d'ici à 2020, selon New Energy Algeria (NEAL) qui précise que la part des énergies renouvelables est très négligeable en dépit du potentiel existant. «Mais, désormais, notre pays compte se tourner vers les énergies renouvelables afin d'économiser ses ressources en hydrocarbures», a affirmé Mme Aïcha Adamou, responsable à NEAL. |
L'objectif de l'Algérie, a-t-elle précisé, est
de produire 500 MW d'électricité à partir de 2010
et d'atteindre 1 000 MW en 2015 avec une part d'exportation de 400 MW.
«Nous comptons, à long terme, exporter vers l'Europe, notamment
l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne», a-t-elle encore affirmé.
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Alger, (AAI)- La commission Européenne propose un
fonds mondial de capital-risque doté de 100 millions € en faveur
des pays en développement dont l'Algérie, pour promouvoir
l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables,
rapporte la presse.
«L'Algérie vise à augmenter la part de l'énergie solaire dans la production d'électricité jusqu'à 5% en 2010», prècise la même source. Le développement de l'énergie renouvelable pose, de l'avis des spécialistes, des contraintes généralement liées aux surcoûts ainsi qu'au manque de capital-risque. Par ailleurs, la Commission européenne propose un fonds mondial de capital-risque doté de 100 millions d'euros en faveur des pays en développement pour promouvoir l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. La Commission européenne compte doter le Fonds mondial pour la promotion de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables (Geeref) d'une contribution de démarrage de 80 millions € pour les quatre années à venir et s'attend que d'autres sources publiques et privées portent cette dotation à au moins 100 millions €. Le Geeref stimulera la création de sous-Fonds régionaux spécifiquement adaptés aux conditions et aux besoins régionaux que de financer directement les projets . |
Des sous-Fonds sont prévus pour la
région ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique), l'Afrique du Nord,
les pays d'Europe de l'Est non-membres de l'UE, l'Amérique latine
et l'Asie. L'accent sera mis sur les investissements d'un montant inférieur
à 10 millions €, ceux-ci étant le plus souvent ignorés
par les investisseurs commerciaux et les institutions financières
internationales.
La Commission européenne a l'intention de consacrer une première contribution de 15 millions € l'an prochain afin de donner l'impulsion nécessaire à l'initiative. La dotation initiale totale par les sources publiques et commerciales devrait s'élever à 100 millions €, ce qui devrait permettre de mobiliser 300 millions € de capital-risque supplémentaire, voire à plus long terme jusqu'à 1 milliard €. Dans ce contexte, le commissaire chargé de l'environnement, Louis Michel, a déclaré que : «Les problèmes d'accès à l'énergie sont un obstacle majeur dans les régions qui ont déjà du mal à attirer les capitaux. Ce Fonds permettra de mobiliser les investissements privés et deviendra une véritable source de développement, en particulier pour l'Afrique.» |