Un miracle qui tient à l'installation depuis juin de trois éoliennes de 5 kWh, une première à Madagascar, pays pauvre de l'océan Indien où les coupures d'électricité sont telles qu'elles ont récemment provoqué des débuts d'émeutes. Les trois éoliennes, premier projet de ce type en Afrique sub-saharienne en dehors de l'Afrique du Sud, selon un de ses promoteurs, Stefan Frey, sont largement suffisantes pour alimenter en énergie la soixantaine de maisons de ce village de brousse isolé, situé à environ 1.200 km au nord d'Antananarivo. "Mes enfants peuvent maintenant étudier le soir", se réjouit Françoise Ralevoa, 34 ans, et mère de quatre enfants, en train de préparer le déjeuner avec un fond sonore. Avant, il n'était pas question d'écouter de la musique en permanence. "Les piles, ça coûtait trop cher", explique-t-elle, fière de montrer son radiocassette branchée à une prise. Une enseignante, Aimée Ramahefasoa, a elle profité de l'électricité en continu pour s'acheter une télévision et un lecteur DVD, qui lui permettent d'apprendre l'anglais. L'association malgache Mad'Eole a choisi Sahasifotra pour être le site pilote d'un programme qui devrait électrifier, grâce à des éoliennes, quinze autres villages alentour. "Nous nous trouvons dans une situation idéale grâce à la puissance du Varatraza", un alizé du sud-est, explique le Suisse Stefan Frey. "Nous avons même été surpris par la force du vent, qui a rechargé les batteries en deux heures, au lieu d'une semaine habituellement", s'extasie-t-il. Les trois éoliennes, installées en haut de pylônes de 18 mètres et financées par des dons privés à hauteur de 200.000 €, ronronnent discrètement quelques mètres derrière les maisons, leur frêle allure n'abîmant même pas le paysage sec de buissons et de petits arbres. En cas d'alertes cycloniques, fréquentes sur la Grande Ile, "deux ou trois hommes peuvent les descendre très simplement en quelques minutes", précise M. Frey. Cinq électriciens de base ont été formés par Mad'Eole pour assurer la surveillance quotidienne des éoliennes, mais les ingénieurs de l'association en assument la gestion technique. Un comité de villageois est chargé de l'encaissement. Pour cette première année, un forfait de 5.000 ariary par mois (2 €) et par foyer a été arrêté, correspondant aux anciennes dépenses de consommation d'énergie, hors cuisson. Une somme abordable dans un pays où les deux tiers de la population vivent sous le seuil de pauvreté. |
Si rien n'est fait pour
améliorer le quotidien des villageois, "la population va décamper
et rejoindre les bidonvilles d'Antsiranana, alors qu'elle peut dignement
se développer ici" avec les éoliennes, estime Stefan
Frey.
Au contraire, les éoliennes attireraient même du monde à Sahasifotra. Intarissable, Beroby Bevano Nantsai, qui habite à 2 km de là, vient ainsi tous les soirs rejoindre sa fille et son gendre, délaissant ses huit autres enfants pour profiter de l'électricité. "On peut écouter les informations à la radio, regarder la télé", explique-t-il, enthousiaste. "L'énergie éolienne, renouvelable, facile et peu chère, ouvre une nouvelle ère", promet M. Frey. http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=12947 Un prototype d'aérogénérateur
vient d'être installé à l'université d'Ankatso.
Les chercheurs malgaches l'utiliseront pour leurs expériences.
Electrification rurale
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Dans l'Himachal
Pradesh, région en bordure de l'Himalaya, les villages les plus
reculés sont souvent dépourvus de tout. La fourniture d'électricité,
comme des infrastructures routières memes sommaires n'atteignent
pas tous les villages. Pour lutter contre ces problèmes, les projets
hydroélectriques de petite taille sont particulièrement intéressants,
surtout lorsque l'on considère les applications qui peuvent être
réalisées via la production d'électricité.
Par exemple, dans le district de Kullu, les villageois de Mangarh ont pu accéder à une énergie bon marché grâce à une installation hydro-électrique de 5 kW implantée près de leur village. Alors qu'auparavant les tarifs proposés étaient de Rs 450 environ (environ 7,85 €) pour 3 mois, aujourd'hui, Rs 60 (1,05 €) sont facturés par le comité qui gère l'installation de production, pour la même durée. |
Mais surtout, l'électricité produite
est aussi utilisée pour désenclaver le village.
L'installation a en effet été reliée à un système qui permet de tracter des marchandises à l'aide d'un câble. Dans cette région montagneuse, ce progrès permet au villageois de ne plus avoir à ramener à pied et sur leur dos, depuis la route la plus proche, les produits qu'ils avaient pu acheter alentour. Cette installation a été financée conjointement par le gouvernement britannique et une ONG indienne, l'Himalayan Environmental Studies and Conservation Organisation (HESCO). Source: "Mini hydel power plant makes Himachal villagers' life easy" - ANI - 28/03/2007 |
Depuis longtemps,
les déchets de bois étaient utilises dans la conception de
composite bois plastique (CBP), dont les propriétés ne rencontraient
pas les exigeances du secteur de la construction. C'est de la collaboration
entre une entreprise de l'Ouest canadien et deux instituts du Conseil National
de Recherches du Canada (CNRC) qu'est né un CBP non seulement écologique
mais suffisamment performant pour être utilise dans la construction
de maisons en Asie.
En effet, quand l'Institut de Technologie des Procédés Chimiques et de l'Environnement (ITPCE-CNRC), JER Envirotech et leurs partenaires de Singapour ont contacté l'Institut des Matériaux Industriels (IMI-CNRC), un projet d'élaboration d'un CBP à base de bois et de résines thermodurcissables avait déjà été énoncé. Par souci d'écologie, les chercheurs de l'IMI-CNRC ont proposé de remplacer les résines initiales par des résines thermoplastiques peu emissives et faciles à recycler. En incluant des polymères thermoplastiques recyclés dans la composition de ce nouveau CBP, les coûts de production ont diminué de plus de 20%. Puis, en y ajoutant un additif réactif, la sensibilité du bois à l'humidité a pu être réduite, conférant au CBP de meilleures propriétés mécaniques tout en limitant sa dégradation biologique et sa déformation. |
En 2003, JER Envirotech a
obtenu les droits exclusifs d'exploitation de cette technologie pour certains
secteurs tels que la construction et les véhicules de transport.
Aujourd'hui, le groupe a commencé la production de panneaux et de
granulés en CBP dans deux usines, l'une en Colombie-Britannique
et l'autre en Malaisie. Deux autres usines sont en construction aux Philippines
et en Inde.
Pour en savoir plus, contacts:
Sources:
Voir également: http://www.imi.cnrc-nrc.gc.ca/ |
Joao Claro,
professeur au Département de Chimie de l'Université de Tras-os-Montes
e Alto Douro (UTAD) a créé un nouveau procédé
de traitement des résidus et effluents des lagars (1) d'huile
d'olive.
Ce projet a fait l'objet d'un dépôt de brevet, enregistré par le Cabinet de promotion de la propriété Industrielle créé au sein des universités et institutions d'enseignement supérieur pour stimuler l'innovation. Jusqu'à présent, il n'existait que des solutions très partielles pour le traitement des résidus. Les lagars d'huile d'olive non équipés de dispositif de traitement des résidus ont été contraints de fermer en raison d'une directive de l'Union Européenne. Entre 1994 et 2004, uniquement dans la région Transmontana, 131 unités ont été fermées. Le procédé concerné offre une solution globale qui propose non seulement le traitement des résidus et de ses effluents mais également leur revalorisation. Selon l'UTAD, ce produit traite les résidus et les effluents des unités de production en les transformant en un nouveau produit présentant un fort potentiel énergétique puisqu'il peut être réutilisé comme un fertilisant. Après séchage, ce produit a une valeur énergétique importante puisqu'il présente un des pouvoirs calorifiques les plus élevés sur le marché de la biomasse. |
Selon l'UTAD, ce procédé
ouvre d'excellentes perspectives en terme de valorisation énergétique
de la production de briquettes et pellets
Cette nouvelle solution sera prochainement adoptée, pour la première fois au Portugal, par la Coopération Agricole des Oléiculteurs de Murca. Illustration disponible sur le web à l'url:
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