La mightylight
est-elle la solution pour le tiers de l'humanité qui n'a toujours
pas accès à l'électricité? Cette lampe portable
et triangulaire, d'une vingtaine de centimètres de haut, est le
fruit d'une coopération entre l'Indien Amit Chugh et l'Américain
Matthew Scott.
Alimentée par l'énergie solaire, la mightylight - littéralement "puissante lumière" - "a été conçue pour être facile à utiliser et avoir des fonctions multiples: lampe de plafond, de mur ou bien objet portable. Elle est étanche, incassable et pas chère", affirme M. Chugh. La lampe est fabriquée à Gurgaon, à une heure de New Delhi, dans l'usine de Cosmos Ignite, société fondée par les deux partenaires. Destinée aux plus défavorisées, la lampe a été imaginée pour avoir un coût de maintenance négligeable. L'ampoule est constituée de diodes appelées LED (light-emitting diodes) qui produisent deux fois plus d'énergie par watt. Utilisée quatre heures par jour, l'ampoule affiche une durée de vie de trente ans et moitié moins avec une utilisation quotidienne de huit heures. Les batteries sont prévues pour durer entre dix-huit mois et deux ans. Leur coût de renouvellement est de 6 dollars et elles se rechargent à l'aide d'un petit panneau solaire indépendant. Aujourd'hui, lampe et panneau coûtent 50 dollars, une somme qui reste très supérieure au pouvoir d'achat des plus démunis. "Notre prochain défi est de mettre au point du microcrédit avec les banques rurales et les organisations sociales pour permettre aux pauvres d'accéder à la mightylight, affirme M. Chugh. Ils payent actuellement près de 2 dollars par mois pour une dangereuse et polluante lampe à pétrole. Ils amortiraient en deux ans le prix de la mightylight." Si la première mission de Cosmos Ignite est d'apporter la lumière aux villageois qui en sont privés, la compagnie, affirme M. Chugh, "doit être capable de subvenir à ses besoins et aussi, à terme, de faire des profits". Cosmos Ignite travaille avec de nombreuses organisations non gouvernementales mais ne veut pas dépendre d'elles financièrement. La première lampe est sortie il y a un an et a été diffusée en Afghanistan, au Pakistan, aux Philippines, au Rwanda, en Afrique du Sud, au Guatemala, au Panama... 5.000 exemplaires ont déjà été produits, mais l'usine de Gurgaon peut en fabriquer jusqu'à 200.000 par an. Françoise Chipaux
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http://www.time.com/time/
Sunday, May 21, 2006 The New Electric Lamp LIGHTING OFF THE GRID By JEREMY CAPLAN Sitting in a brightly lit classroom at the Stanford Business School three years ago, Matt Scott got to wondering what it would take to light the rest of the world. Artificial lighting may not seem a necessity like food or shelter, but 1.6 billion people around the globe lack access to electricity and the on-off switches we take for granted. Inspired by the Light Up the World Foundation, which promotes the use of energy-efficient light-emitting diodes (LEDs), Scott, now 31, traveled to India and in 2004 partnered with Amit Chugh to devise a market strategy for replacing the kerosene lamp. The result is the Mightylight, a waterproof, shockproof, LED lamp that can be used as a flashlight, reading lamp or ceiling fixture. Solar powered, capable of holding an eight-hour charge and designed to last 100,000 hours, the Mightylight is safer and more cost effective than kerosene lamps, which are expensive to maintain and dangerous to use. (Not only do they start a lot of accidental fires but they are also a primary source of indoor air pollution, a major killer in developing countries.) Scott and Chugh's other innovation is Cosmos Ignite, the company they founded to market Mightylight. Inspired by C.K. Prahalad's The Fortune at the Bottom of the Pyramid, about the collective buying power of people earning a few dollars a day, they believe that capitalism--not charity--is the best way to address the needs of the Third World. So in November they began selling Mightylights for $45 each. The LED technology is so advanced, says Chugh, that "anyone in New York or Delhi would love one of these." Chugh, 38, hopes to release a $30 model soon and even cheaper lights thereafter. With help from foundations, Cosmos Ignite has sold and distributed more than 4,000 Mightylights for earthquake relief in Pakistan and to the poor in Afghanistan, Guatemala and Kashmir. In India, fishermen and weavers are already using the lights to extend their work hours. Says Scott: "The exciting thing--more than just the light itself--is the model of using a sustainable approach to effect social change." |
L'ONG Sociedade
do Sol développe des technologies environnementales à
coûts réduits pour l'habitat avec un souci de respect de l'environnement.
Le principal produit de cette ONG implantée au CIETEC (Centre Incubateur
d'Entreprises Technologiques) de l' Université de Sao Paulo est
un chauffe-eau solaire bon marché (CESBM) mis au point depuis 1992
et utilisé dans des milliers de foyers brésiliens depuis
2002.
Au Brésil la plupart des familles à revenus faibles utilise des chauffe-eau électriques directement couplés dans la pomme de douche, et leur consommation en eau chaude représente environ 30% de la facture totale d'électricité. La technologie du CESBM a été conçue pour les climats tropicaux et sub-tropicaux pour chauffer l'eau à bas coût. Les capteurs du CESBM sont en plastique, sans isolation et sans vitre pour éviter d'atteindre une température trop élevée qui pourrait endommager le matériel. |
Le prix total correspond à
environ 75 € et inclut l'achat de tout le matériel nécessaire,
notamment d'un réservoir d'eau, des plaques et des tuyauteries en
PVC. Le manuel peut être téléchargé gratuitement
sur le site web de l'ONG. Chaque installation est unique et le prix final
varie en fonction des conditions locales, de l'emplacement du réservoir,
de la taille de la famille, du système de douche et du climat. Le
retour sur investissement est de moins d'un an.
D'autres projets sont en cours de développement, comme un four solaire, et se basent sur deux principes: qualité et coût minimum. Selon Augustin T. Woelz, fondateur de l'ONG, pour provoquer un véritable changement de l'impact humain sur l'environnement, les technologies environnementales doivent être accessibles à toutes les classes sociales. |
Faire des constructions
innovantes avec plus de confort et moins de gaspillage énergétique.
Cela est possible avec la valorisation dans l'habitat du typha, une plante
herbacée à racines fibreuses. Les responsables du Programme
de promotion de l'électrification rurale et de l'approvisionnement
durable en combustibles domestiques (Peracod), un projet sénégalo-allemand,
qui en sont convaincus pour l'avoir expérimenté, cherchent
à sensibiliser les autorités et les professionnels de la
construction de cette possibilité.
L'atelier qui a été ouvert, avant-hier, par le directeur de l'Energie, Lamine Thioune, entre dans ce cadre. Il s'est agi, à travers cette rencontre, de réfléchir sur les défis de valorisation du typha. Selon le directeur de l'Energie, la climatisation des bâtiments représente aujourd'hui en moyenne 30% de la consommation nationale d'énergie électrique et des pointes de 60% pourraient être atteintes avec des tendances aggravantes par manque d'isolation des constructions. Aussi Lamine Thioune apprécie-t-il le rôle que pourrait jouer le typha dans ce domaine grâce à ses qualités physico-chimiques qui lui procurent un très grand pouvoir d'isolation thermique. En outre, ce programme prévoit un effort de substitution d'autres ressources énergétiques aux produits pétroliers, là où c'est possible. |
Et il est préoccupé par une rationalisation
des consommations, en vue d'aboutir à une réduction substantielle
de la facture nationale qui absorbe annuellement une part importante en
devis es des recettes d'exportations.
Cette initiative entre dans un contexte marqué par des difficultés de production suffisante d'énergie électrique que connaît la Société nationale d'électricité (Senelec). Traditionnellement utilisé dans l'artisanat (natte, clôtures), le typha n'offre qu'un débouché limité sur le marché local. Perçu jusqu'alors comme une plante nuisible à tout point de vue, le typha faisait l'objet de différentes approches d'éradication sans perspective de valorisation. Ce n'est plus le cas aujourd'hui où de nouvelles ambitions se font jour. Plusieurs champs d'application s'ouvrent en effet à cette matière première renouvelable, disponible localement et en grande quantité. Le coordonnateur du Peracod, Alassane Ségou Ndiaye, parle d'une présence massive de cette plante dans le delta du fleuve avec de plus de 6500 ha avec une prolifération annuelle d'environ 10%. M. Ndiaye considère même que c'est une menace écologique certaine avec des impacts socio-économiques considérables. Ndakhté M.
Gaye
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Drijat est un
village arabe palestinien de 850 habitants situé dans le nord du
Neguev. Récemment, il est devenu la première communauté
du pays a être équipée d'un système d'électricité
solaire dédié à fournir de l'énergie au village
tout entier, et pour différentes utilisations.
Le projet, initié par le ministère National de l'Infrastructure, l'Autorité de Deéveloppement du Neguev et du député Shimon Peres pour le développement du Neguev et de la Galilée, est gérée par une compagnie israélienne privée d'électricite naturelle, Interdan. L'énergie est collectée par huit panneaux solaires photovoltaïques placés sur les toits, puis stockée dans un système de batteries qui le convertit en courant alternatif. Ceci fournit un courant permanent de qualité similaire à celle que fournirait une compagnie d'électricite. Selon Interdan, même après quatre jours sans rayons lumineux directs (phénomène rare dans le désert du Neguev), les batteries peuvent fournir de l'électricite la nuit et par temps nuageux. |
Cependant, ce système
ne supporte pas les systèmes de climatisation ni les chauffages
qui consommeraient rapidement toute l'énergie stockée; des
générateurs sont toujours utilisés la nuit. L'objectif
est de réduire l'utilisation de ces derniers. Jusqu'à présent,
le système, fabriqué par la compagnie canadienne Xantrex,
a été installé dans 20 des 100 ménages, les
salles de sciences et d'informatique de l'école locale, la mosquée,
et dans les réverbères du village. Drijat pourrait servir
de modèle afin d'étendre l'électricité solaire
à travers Israël.
Pour en savoir plus, contacts: - http://www.interdan.com - http://www.xantrex.com Source: Israel21c, 12/02/2006 |
L'entreprise israélienne
Genova
developpe un nouveau système de valorisation des déchets
biologiques. Le premier prototype a été développé
pour traiter les sous-produits issus d'usines d'huile d'olive. Une
fois les sous-produits séchés, ils sont insérés
dans un réacteur qui va les chauffer jusqu'à 800°C.
Un mélange de méthane et de monoxyde de carbone est produit qui, en s'évacuant, entraîne une turbine électrique. D'après Genova, le rendement de ce réacteur est de 90% alors que les réacteurs existants les plus efficaces atteignent 50%. |
Genova prévoit l'implantation
d'une usine de 200 kW dans le village druze de Julis dans le nord d'Israël
pour la prochaine saison de production d'huile d'olive (septembre/octobre
2006). Yonat Granot, le président directeur général
de Genova, souhaite vendre dans le futur les réacteurs de 200 kW/h
(sic) pour une somme de 300.000 dollars.
Pour en savoir plus, contact: http://www.genovael.com Source: Israel21c, 29/02/2006 |
In a remote village
in the Negev Desert of Israel, several companies have collaborated to install
a multipurpose solar electricity system that will eventually provide the
entire village, more than 100 separate structures, with solar power.
Prior to this effort, Darijat Village's reliance on noisy generators cost the village approximately U.S. $350,000 a year for only four hours of electricity a day. Systems were installed for streetlights, the mosque and the school, which also has an AirX small wind turbine by Southwest Windpower, connected via a Xantrex C35 charge controller. Each household received a 1 kW solar photovoltaic (PV) array. The PV modules were by Isofoton (monocrystalline) and Sharp (polycrystalline). The first phase of the system, installed in late 2005 by Interdan Ltd., includes 22 Xantrex inverters and solar charge controllers. The Xantrex solar charge controllers (C60 + CM display) convert the raw direct current (DC) energy collected by the solar panels into DC power to charge a battery bank (720AH-24V). The Xantrex inverters (PS2524E) convert the battery power into alternating current (AC) electricity for household use. They offer the advantage of high-quality sine wave, ready for future grid-connection with Sell-mode. |
"This project aligns with
the Xantrex mission to improve the quality of life for people around the
world by providing them with clean, efficient, usable power anytime, anywhere,"
said John Wallace, Xantrex CEO.
After the first phase is complete, the Negev Development Authority and Ministry of Infrastructure, which are financing the project, plan to eventually have all 95 homes in the village connected to the solar electric system. "This is just the beginning," said Gil Nezer, Interdan Marketing Director. "Darijat Village is an example of our capability to provide solar systems to generate electricity for entire remote communities. The mission of this village is to be a sustainable model that can be replicated to help the development of remote villages around the world." This is a milestone project, according to Interdan, as it is the first time the Israeli government has sponsored a project of renewable energy. While an aggressive government program to promote and develop renewable energy electricity generation is not yet in place, such programs are under discussion. |
La production
massive d'éthanol pour remplacer ou réduire la consommation
de carburant ordinaire ou fossile deviendra une réalité à
Madagascar dès le premier semestre de l'année prochaine,
selon Jacquelin Rananjason, président directeur général
de Jason World Energy (JWE).
Deux usines seront bientôt installées à Ambilobe et Mahajanga, deux usines de capacité moyenne capables de produire 90.000 litres d'éthanol par jour extrait de la canne à sucre ou bien l'oil de jatropha. Le prix du litre pourra tourner autour de 1620 Ariary. Bref historique des biocarburants
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Avantages...
Les biocarburants participent à l'indépendance énergétique nationale. Au niveau local : la culture pour les biocarburants permet de valoriser la jachère imposée par la politique agricole, et participe au maintient des activités rurales. Pour l'environnement : l'utilisation d'éthanol est légèrement préférable à celle de supercarburant. L'utilisation d'ester est nettement plus favorable à la diminution de l'effet de serre que celle du gazole. Les huiles végétales pures sont, quant à elles, peu consommatrices d'énergie intermédiaire. Le CO2 rejeté lors de la combustion des biocarburants correspond à la quantité absorbée lors de la croissance des végétaux. Il n'augmente donc pas l'effet de serre. De plus, la présence d'oxygène dans les molécules de biocarburant améliore leur combustion et diminue le nombre des particules dues aux hydrocarbures imbrûlés, ainsi que le monoxyde de carbone. Inconvénients...
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Site web de l'UNESCO
La désertification n'est pas le désert! Dans le sens qu'il ne s'agit pas d'une dotation climatique, d'un état du milieu, mais d'un processus dont nous sommes les artisans! La désertification est une dégradation par les activités humaines de paysages initialement accueillants, selon un lent mais imparable processus qui résulte notamment d'abus d'usages. C'est le terme ultime de la détérioration des terres, caractérise par un seuil d'irréversibilité. Il ne s'agit donc pas d'une fatalité ! Cette désertification que nous façonnons affectera en priorité les deux milliards de personnes vivant en zones semi-arides et arides, lesquelles représentent 41% des terres émergées. Quelques 250 millions de terriens sont déjà les victimes contemporaines de cette aridification galopante, notamment sur le continent Africain. Nous assistons déjà a un exode massif vers les villes ou a l'étranger d'une foule de ces “réfugies de l'environnement”. |
La déforestation,
la pollution de la biosphère, l'urbanisation anarchique, l'érosion
de la biodiversité, la Planète assoiffée, la surexploitation
des mers, le réchauffement climatique, etc., sont des préjudices
palpables. La Terre n'est pas rechargeable. Nous sommes au bord du gouffre.
Un ressourcement éthique s'impose. Si nous ne mettons pas un frein
radical dans la pente qui nous conduit droit dans le mur, nos héritiers
n'auront qu'un désert en partage.
Quelle analyse peut-on faire de cette situation?
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SPAIN: October 3, 2002
MADRID - Spanish power utility Endesa said yesterday it plans to start using the world's first system for producing hydrogen and non-drinking water by 2006 in an experimental project to produce renewable energy. The European Commission will finance half of the 6.1 million euro ($5.99 million) budget for the plant, which will be built on Spain's Canary Islands. |
The plant will be self-sufficient
and will produce electricity, heat and non-drinking water and will also
include a water desalination plant, Endesa said in a statement.
During periods of low demand, surplus energy will be used to produce hydrogen, which can then be stored in fuel cells for periods of high demand. Wind power will be used to power the plant until natural gas is installed on the Canary Islands , Endesa said. REUTERS NEWS SERVICE |