RESEAU SOL(ID)AIRE DES ENERGIES !
Les "ER" au service du développement
Actualité des technologies spécialement adaptées
2005
RESEAU SOL(ID)AIRE DES ENERGIES !
| L'Office national de l'électricité
et Iberdrola (Espagne) signent un accord pour développer des parcs
éoliens et des cycles combinés au Maroc.
Selon un communiqué de l'Office, l'accord qui porte sur une durée de cinq années prorogeables permettra à l'ONE de développer de nouvelles technologies de production d'énergie électrique et à Iberdrola de participer au développement énergétique du Royaume. Il s'agit d'un intérêt mutuel de développer des projets dans le domaine énergétique au Maroc à travers des investissements directs, de partenariats et d'autres formes d'association, l'échange d'informations et l'assistance technique. L'objectif de l'ONE est de renforcer sa politique d'accords dans le secteur de l'électricité afin d'assurer la fourniture d'électricité, l'efficacité énergétique et le développement de nouvelles technologies de production, tels les cycles combinés et les énergies renouvelables. Iberdrola, pour sa part, entend participer au développement énergétique du Maroc, en apportant son expérience et sa base technologique dans ces domaines. L'ONE et Iberdrola ont constitué un comité de pilotage qui se réunira au minimum trois fois par an et sera chargé de sélectionner des projets en vue de leur étude conjointement. Le premier projet mis à l'étude sera le parc éolien de Touahar, situé près de la ville de Fès, avec une puissance installée de 70 MW. |
Pour Iberdrola, cet accord s'inscrit dans le cadre
de son pari pour le développement international et pour les énergies
propres de génération d'électricité. La compagnie
est leader mondial en énergie éolienne, et sa puissance installée
atteindra 3.800 MW en fin d'année. L'entreprise prévoit d'atteindre
6.200 MW de puissance renouvelable en 2008, dont 1.200 MW au moins seront
installés hors d'Espagne.
Avec des projets de 14.900 MW, Iberdrola est en train de consolider sa présence sur le marché éolien international. En ce qui concerne les centrales de cycle combiné, Iberdrola clôturera l'année avec 4.800 MW gérés en Espagne et, en 2007, elle atteindra d'ores et déjà les 6.400 MW de puissance. Ces centrales utilisent du gaz naturel comme combustible, ce qui permet de réduire les rejets polluants étant donné qu'il produit un tiers du CO2 émis par une centrale à charbon, 10 fois moins de Nox – oxyde d'azote et zéro SO2 dioxyde soufre et pas de particules. La stratégie de Iberdrola visant à croître son parc génération moyennant des énergies propres s'inscrit dans son pari pour l'environnement et le développement durable et en outre, elle se situe dans la ligne du respect du Protocole de Kyoto. L'entreprise a été pionnière dans le développement de technologies propres, sans émission de gaz à effet de serre. |
| Source: STA, 09/11/2005
Une stratégie de développement durable pour la Méditerranée a été adoptée le 9 novembre par les signataires de la Convention de Barcelone. Il s'agit du premier document régional basé sur l'Agenda 21, a déclaré le ministre de l'environnement, M. Janez Podobnik. |
M. Podobnik a ajouté que la stratégie
représentait des fondations solides pour la poursuite d'un dialogue
entre le nord et le sud de la Mediterranee sur leur développement
futur.
Le document, redigé entre 2002 et 2005, est une chance de commencer une nouvelle ère de partenariat euro-méditerraneen, qui n'a eu de véritable succès en terme d'environnement, selon M. Podobnik. |
| Developing countries are to receive
greater funding and transfers of technology to boost their use of renewable
energy supplies.
The pledge was made yesterday (8 November) in a declaration signed by 78 countries at the Beijing International Renewable Energy Conference. Representatives of Brazil, China, Germany, India, the United Kingdom and the European Union were among those who signed the declaration. The United States, however, was not involved. Because progress in renewable energy technology has been led by developed countries, most developing nations have been left behind, said Mohamed El-Ashry, a senior fellow with the United Nations Foundation. “The global imbalance will increase unless the international community strengthens its commitment to the scaling up of renewable energy development and use, especially in the developing countries.” In a message to the conference, UN secretary-general Kofi Annan urged industrialised countries to speed up the transfer of technologies and funding to developing nations. Calling also for greater South-South cooperation, Annan said renewable energy was essential for improving the lives of poor and vulnerable people. Zhang Guobao, vice-minister of China's National Development and Reform Commission pointed out, however, that accepting assistance from developed countries can be problematic for poorer nations. "Sometimes, we have been forced to buy equipment from developed countries when accepting their loan, grant or technical aid," said Zhang. "The expensive equipment adds to our costs." |
For example, says Zhang, electricity made in coal-fired
power stations costs one-third of that using wind energy technology from
industrialised nations.
China plans to build hundreds of coal-burning power stations in the coming years to support its rapid economic growth. Worldwide, its emissions of carbon dioxide, the main gas responsible for climate change, are already second only to those of the United States (see China is second biggest greenhouse gas emitter). According to a report released on 7 November by the International Energy Agency, China will produce one-fifth of the world's emissions by 2030 (see CO2 emissions set to soar to meet rising energy demand). To help counter this, says Zhang, China will double the contribution of renewable energy to overall supplies from seven per cent today to 15 per cent by 2020. But he added that this would cost 1.5 trillion yuan (US$184 billion) — and some of this money would need to come from international donors and China's private sector. Zhang added that China is considering improving the incentives it offers to businesses to invest in renewable energy. He also said that China would help other developing countries use renewable sources of energy such as wind, solar, and biomass. Renewable energy supplies 17 per cent of the world's supplies, according to a report by the US-based Worldwatch Institute's Renewables 2005 - Global Status Report. The report says that at least 43 countries have set targets for increasing renewable energy use. Among the countries are ten developing nations including Brazil, China, India and South Africa |
| Une équipe de chercheurs de l'Université
de Grenade (UGR) a développé une nouvelle méthode
de purification des eaux, sur laquelle se sont déjà intéressés
plusieurs entreprises et centres de recherche. Il s'agit d'un système
basé sur l'utilisation simultanée d'ozone et de charbon actif,
hautement efficace pour le traitement des eaux destinées à
la consommation humaine. Cette technique est notamment plus rapide et plus
fiable que les procédures existantes sur le marché.
L'étude, qui a ét lancée il y a quatre ans afin de diminuer la dose d'ozone nécessaire pour éliminer différents types de polluants organiques présents dans les eaux destinées à la consommation humaine, a donné un résultat beaucoup plus complexe. En effet, d'après Jose Rivera Utrilla, directeur du projet et professeur à l'UGR, les scientifiques ont pu démontrer que non seulement la dose pouvait être réduite, mais qu'en plus il se produisait un accroissement de la vitesse d'élimination des polluants organiques présents dans l'eau, grâce à la transformation de l'ozone. L'utilisation de l'ozone est l'un des traitements des eaux les plus efficaces qui existent actuellement. Toutefois, l'efficacité de l'ozone est limitée face à certains polluants très toxiques. Pour cette raison, les chercheurs ont complété le processus d'ozonisation en ajoutant de faibles doses de charbon actif, matériau aux fortes propriétés adsorbantes aussi bien de composés organiques qu'inorganiques. Il peut être préparé à partir d'une grande variété de matières premières ou de résidus industriels comme l'écorce d'amande, les noyaux d'olives, le coke de pétrole, le bois, les charbons minéraux et la biomasse. |
Ce qui fait, selon un des chercheurs du groupe, Sanchez Polo, que le
processus est technologiquement plus viable, économiquement plus
faisable et, de plus, avec la propriété d'augmenter l'efficacité
de l'utilisation de l'ozone comme agent dépuratif.
La nouveauté et l'efficacité de ce nouveau système de traitement des eaux a conduit ce groupe de recherche de l'UGR à déposer plusieurs brevets, dont la concession sera menée à bien dans les prochains mois. La purification des eaux résiduelles urbaines, pour leur réutilisation en irrigation, est une autre des principales applications de ce nouveau système de traitement et une solution pour faire face aux problèmes d'approvisionnement d'eau lors de périodes de sécheresse. D'après les chercheurs, grâce à cette méthode, la purification et la réutilisation des eaux seraient moins coûteuses, plus rapides et plus efficaces par rapport à d'autres systeèmes actuellement employés. Pour en savoir plus, contacts: Juan Antonio Munoz Orellana, Oficina de Transferencia de Resultados de Investigacion (OTRI), tel : +34 958 240 938 / +34 958 244 337, courriel : orellana@invest.ugr.es Source: Andalucia Investiga, 03/10/05 |
| Un système d'irrigation à
energie solaire de "Agriculture et Agroalimentaire Canada" bénéficie
tant à l'environnement qu'aux agriculteurs.
On a réussi des cultures dont les périodes de récolte sont courtes, notamment des cultures de légumes et de céréales, à l'aide d'un système d'irrigation à mini-pivot alimenté par l'énergie solaire. Le système est muni de deux panneaux solaires (0,56 m2) qui alimentent huit piles solaires de six volts. Ces piles fournissent suffisamment d'énergie pour couvrir un terrain de 1,5 hectare. |
Le Centre Canada-Saskatchewan de recherche sur la
diversification de l'irrigation, situé à Outlook (Saskatchewan),
effectue des essais afin de déterminer s'il est pratique d'utiliser
l'énergie solaire pour exploiter un système d'irrigation
par pivot central.
Ce système est idéal pour les régions éloignées qui n'ont pas accès à un réseau électrique et peut conserver l'humidité du sol à un degré convenant à la production tout au long de la saison de croissance. Contacts: media@agr.gc.ca Source: http://www.agr.gc.ca/index_f.phtml |
| Apex - BP Solar, filiale de BP France et spécialisée
dans la conception et la réalisation de systèmes solaires
sur mesure incorporant des panneaux solaires BP Solar, vient de remporter
un contrat en Zambie en association avec son partenaire de distribution
Electrical Maintenance Lusaka Limited (EML) dont l'appel d'offre avait
été lancé par la Zambia Social Investment fund.
Ce contrat concerne la fourniture de panneaux solaires (ayant une Puissance crête (PC) de 250 kilowatts (kWc) à 121 organisations communautaires et 9 écoles dans les régions rurales de ce pays qui permettront aux écoles primaires et au centres médicaux de recevoir l'électricité nécessaire à l'éclairage, au fonctionnement de la radio, de la télévision et de réfrigérateurs. Apex - BP Solar, aura la responsabilité globale du projet : fourniture de panneaux solaires, installation et formation des utilisateurs dans les centres médicaux et écoles avec son partenaire EML. Ce projet illustre une fois de plus le rôle grandissant de l'énergie solaire pour le développement durable en Afrique. L'énergie solaire intègre les dimensions environnementales, économiques et sociales, tout en évitant le recours aux infrastructures intensives en capitaux dans ces régions. |
Ces mêmes technologies sont également disponibles en Europe
pour des applications spécifiques, souligne le président
d'Apex-BP Solar, Arnaud Mine.
La Zambia Social Investment Fund, entité faisant partie du Ministère des finances et de la planification, gère un accord de financement et d'aide au développement signé avec l'Association de Développement International (ADI). Basée près de Montpellier en France, Apex-BP Solar est une filiale de BP France depuis 1999. BP Solar est une activité globale du groupe BP de 2 000 personnes, spécialisée dans la transformation de l'énergie du soleil en électricité. Ses activités regroupent la conception, la fabrication et la distribution de systèmes solaires. Il détient des usines de fabrication aux Etats-Unis, Espagne, Inde et en Australie. EML, basée à Lusaka, a démarré ses activités en 1964 et est devenue ces dernières années l'un des principaux acteurs de l'industrie solaire en Zambie. C.S
|
| · Maroc-Espagne: Projet
d'une université espagnole à Tétouan;
les deux
souverains inaugurent la centrale de Tahaddart
Le roi d'Espagne, Juan Carlos, a achevé sa visite d'Etat au Maroc dans la ville de Tanger, mercredi 19 janvier. Lors de cette dernière journée, SM Mohammed VI et le roi d'Espagne ont procédé à l'inauguration de la centrale électrique de Tahaddart, un projet où l'Espagne est représentée à travers Endesa. Cette centrale, d'un coût total de plus de 284 millions € (environ 3,1 milliards de DH) fournira 17% des besoins énergétiques du pays. Elle est située à une vingtaine de kilomètres de Tanger, sur la route menant à Asilah. Construite par un consortium composé d'Endesa, Siemens et l'ONE, la centrale utilise la plus moderne des technologies en la matière, celle du cycle combiné. Cette dernière allie économie et rendement à la propreté du combustible utilisé, le gaz. La centrale aura une puissance de 384 MW. Au lieu de rejeter dans la nature les gaz chauds, la centrale à cycle combiné de Tahaddart les utilise pour faire tourner d'autres turbines afin de recueillir plus d'énergie. Ce qui permet d'augmenter le rendement de 38 à 58%. Economique à l'utilisation, elle l'est aussi à la construction. La centrale de Tahaddart n'aura ainsi «coûté» que moins du tiers qu'une centrale conventionnelle équivalente. Tahaddart sera du type dit de base, c'est-à-dire qu'elle travaillera en continu. Elle sera alimentée par une bretelle branchée sur le Gazoduc Maghreb-Europe. Ce dernier transporte le gaz naturel des gisements algériens de Hassi R'mel jusqu'en Espagne et au Portugal à travers le détroit de Gibraltar. Sa capacité de transport est de 10 milliards de m3/an dans une première phase, une capacité en cours de doublement. L'ouvrage approvisionne le marché espagnol pour 6 milliards de m3/an et le Portugal pour 2,5 milliards/an. La centrale de Tahaddart sera alimentée par la quote-part de gaz réservée au Maroc en termes de droit de passage. Outre la centrale, le Roi Mohammed VI et le roi Juan Carlos ont présidé en fin de matinée, au Palais de Marshan, une réunion du comité Averroes et du comité de liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar. A l'issue de la visite du souverain espagnol, a eu lieu la signature d'un accord de cession de terrains entre les ministères de l'Education des deux pays pour la construction d'une université espagnole au Maroc. Cette dernière sera construite à Tétouan et portera le nom de l'université des deux rois. Enfin, elle fournira 17% de l'énergie électrique consommée par le Maroc |
· L'énergie solaire
pour combattre les parasites de la pomme de terre
Des zoologistes de l'Université des Îles Baléares (UIB) expérimentent des techniques de solarisation pour combattre les parasites de la pomme de terre. Avec deux récoltes par an, la culture intensive de la pomme de terre a développé l'apparition de fléaux et de pathologies d'origine très variée, ce qui a conduit à une augmentation de la quantité de produits agrochimiques utilisés pour son contrôle. Les parasites les plus fréquents sont les nématodes phytoparasites de type Globodera et pour les combattre, avec des méthodes alternatives aux produits agrochimiques utilisés traditionnellement, une connaissance précise des cycles biologiques de ces animaux associés à ses plantes hôtes s'avère indispensable. Il faut prendre en considération le fait que les pertes annuelles de récoltes, causées par ces parasites dans le monde entier, atteignent les 100 milliards de dollars, c'est-à-dire environ 11% de la production totale. Les chercheurs de l'UIB ont essayé une méthode qui consiste à combattre les populations de phytoparasites par un accroissement de la température en utilisant l'énergie solaire : la solarisation. Le système se base sur la mise en place de lames en plastique transparent sur la terre pour obtenir un effet de serre à l'interface terre-air. Les bords de la lame en plastique doivent être parfaitement insérés dans la terre sans laisser passer le moindre courant d'air et la solarisation s'opère lors des mois de forte insolation. Avant la mise en place de ces lames, la terre doit être convenablement travaillée. Les premiers résultats de cette méthode sont considérés comme positifs. Le projet de recherche a été financé par le Ministère de l'Agriculture au travers de l'Institut National de Recherche Agricole (INIA). Contacts : - Docteur Aina Alemany, Departamento de Biología, Universidad de las Islas Baleares, tél : +34 971 17 31 55, courriel : analem@uib.es, http://www.uib.es/ Pour en savoir plus: Idcrue Source: Ambassade de France en Espagne |
