RESEAU SOL(ID)AIRE DES ENERGIES !
Les "ER" au service du développement
Energies issues des... NOYAUX de fruits (en particulier d'olives)!
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RESEAU SOL(ID)AIRE DES ENERGIES !
| Dorénavant ne jetez plus
vos noyaux d'olive car ils pourraient bientôt fournir une réponse
propre et verte à la production de chaleur et d'électricité
grâce à la technologie développée par la start-up
israélienne Genova. Cette entreprise, fondée en 2004, est
basée à Karmiel. Dans un paysage verdoyant correspondant
bien à la philosophie environnementale de Genova.
"Avec l'inquiétude grandissante sur les ressources fossiles pour la génération d'électricité et les conséquences environnementales qu'engendre la combustion de charbon et de pétrole, pourquoi ne pas utiliser la biomasse de manière pratique" confie Dr Yuri Wladislawsky, ingénieur d'origine géorgienne, fondateur de Genova. La biomasse - ou déchet organique - est générée comme produit dérivé par la plupart des industries dans le monde, du type forestière ou agricole. La biomasse est généralement acheminée dans des décharges où elle pourrit ou est brulée; les deux transformations produisant du méthane, un gaz à effet de serre qui joue un rôle majeur dans le réchauffement climatique. |
Cependant le méthane, s'il est exploité correctement,
peut devenir une source d'énergie non négligeable.
Dr Wladislawsky s'intéresse particulièrement à la biomasse issue des presses d'olive couramment rencontrées au Moyen-Orient et notamment à la problématique du noyau qui rend l'exploitation plus difficile. Genova, en utilisant une technique innovante qu'elle préfère ne pas dévoiler, réussi à alimenter le processus de conversion de la biomasse en utilisant seulement 10% de l'électricité produite. A titre comparatif "notre processus est efficace à 90% tandis que nos concurrents sont à 50% uniquement" nous explique Yonat Granot le PDG de Genova. L'entreprise monte actuellement sa première usine pilote. Source: Israel21c 25/09/2007 Origine: BE Israël numéro 60 (22/10/2007) - Ambassade de France en Israël / ADIT |
| Chaudière performante à
alimentation automatique, polycombustible (bois déchiqueté,
granulé, sciure, copeaux, noyaux et écorces de fruits, etc.),
ce qui est une sécurité pour l'approvisionnement. Notre choix
: chaudière Energie Système 30 kW, fabriquée en France.
principe: un silo, une chaudière et un système d'alimentation : ici, un racleur à 2 lames et 2 vis sans fin. La chaudière fonctionne par cycles d'allumage/arrêt. Elle dispose d'une régulation de la combustion qui se base sur la mesure de la température et du taux d'oxygène des fumées et adapte en temps réel l'apport d'air (par ventilation forcée) et la quantité de combustible introduit. Ceci permet un très bon rendement (de l'ordre de 90%). Le déclenchement d'un cycle est piloté par la température d'eau, qui est programmable. L'ensemble est géré par microprocesseur, dispose d'un écran de paramétrage (en particulier le choix du programme de chaque combustible). L'allumage est automatique par souffleur d'air chaud (décapeur thermique), si nécessaire. Le décendrage est automatique. La consommation électrique annuelle est de l'ordre de 150 kWh. Cette chaudière détient le label "Flamme Verte". Mise en service: début décembre 2003 avec plusieurs essais de combustibles - noyaux de cerise Cette solution est possible grâce à la présence locale d'une usine de transformation de fruits. Celle-ci "rejette" une grande quantité de noyaux qu'elle doit faire transporter et éliminer comme un déchet. Il est donc possible depuis février 2004 de nous approvisionner directement à l'usine, qui dispose en permanence de noyaux ; nous allons les chercher avec une remorque, par 500 kilos. Nous transformons ce "déchet" en combustible en le faisant sécher dans une serre de 3x6 m dédiée au séchage et au stockage. En effet, le noyau de cerises que nous récupérons contient 50% d'eau; cela demande un certain travail : l'étaler progressivement sur le sol de la serre, en formant des vagues que nous faisons rouler au rateau progressivement d'une porte à l'autre ; pour compléter le séchage si besoin, nous lui faisons passer une journée dans un séchoir solaire maison (à gauche sur la photo de la serre et ci-dessous), avant de le charger dans le silo. |
Cela va assez vite en été: une quinzaine de jours pour
une remorque de 500 kilos, en passant 1 fois ou 2 par jour remuer les noyaux.
C'est pas mal de travail, mais facile et source de satisfaction, quand
on sait qu'on fabrique du combustible à partir d'un déchet,
avec de l'énergie solaire.
Techniquement, le noyau de cerise bien sec se révèle être un excellent combustible, facile à manipuler, quoique moins énergétique que le granulé (dans un rapport de 0,7 à 0.8 selon nos calculs). La consommation annuelle est de l'ordre de 4,5 tonnes dans notre cas, soit 9 m3 (densité du combustible sec : 0,5). Nous en avons brûlé 1,5 tonnes en 2003-2004, 3 tonnes en 2004-2005. - noyau d'abricots Nous sommes allés chercher des noyaux en saison de production (juillet-août 2004), chez un fabricant de jus de fruits. L'abricot était recommandé par le constructeur de la chaudière, celui-ci l'utilisant sans problème pour chauffer son entreprise. Consommation en 2004-2005: 0,65 tonnes. Ce combustible est très énergétique (PCI estimé à 4,7 kWh/kg), lié à la présence d'huile dans l'amande. Chez nous, il convient mieux pour les mois les plus froids (l'inertie plus grande du combustible s'adapte mieux aux cycles de chauffe plus longs). Moyennant cette réserve, l'essai est satisfaisant. - noyau d'olives Produit disponible chez un fabricant de tapenade (purée d'olives). L'essai a porté sur 0,57 tonnes. Ce combustible est au moins aussi énergétique que l'abricot (',7 kWh/kg), lié à la présence d'huile dans le noyau. La chaudière arrive à réguler la combustion (démarrage et montée en température très rapide) , mais la combustion génère des machefers (blocs compact de cendres agglomérées, je ne connais pas la cause de ce phénomène) gênants pour le décendrage. Sauf à trouver la parade technique, il vaut mieux éviter ce combustible. www.giteairdutemps.com/chaudiere.htm |
| Par ITEBE, Friday 13 May 2005
En Champagne, le marc du raisin le plus cher du monde pourra être, en 2007, recyclé pour produire de l'électricité propre, une idée audacieuse retenue en janvier par le ministère de l'Industrie parmi 15 projets d'énergie renouvelable. Au total, ce sont quatre distilleries de trois vignobles différents(Champagne, Bordelais, Luberon) qui produiront plus de 300.000 MWh par an (soit la consommation de 40.000 personnes), revendus au réseau EDF par la société française EBV, spécialisée dans la production d'électricité à partir de biomasse (déchets végétaux). "C'est une première au niveau de la production d'électricité française", assure Thierry Pousse, responsable du développement chez EBV, qui explique qu'un procédé identique existe déjà en Argentine, tandis que l'Italie et l'Espagne utilisent leurs noyaux d'olives et la Malaisie, les déchets du riz. A Mareuil-sur-Ay (Marne), la distillerie familiale Goyard, créée en 1911 et leader du marché en Champagne, se réjouit de ce nouveau débouché écologique et économique qui leur permettra d'atteindre une "utilisation optimale" des restes de la vendange, selon Jean-Mary Keene, petit-fils du fondateur et actuel PDG. "Cette année, qui a été exceptionnelle en quantité, on a récupéré 113.000 tonnes de marc de raisin", raconte M. Keene, citant quelques-uns des débouchés de la précieuse grappe, une fois qu'elle a été pressée pour le champagne: "la cosmétique, la pharmacologie, la production d'eaux de vie, de carburants..." |
Electricité "verte"
Après avoir prélevé tous les éléments "recyclables" du raisin, il reste un marc dit "épuisé" qui est revendu à bas prix pour l'alimentation animale ou donné aux agriculteurs pour l'épandage. "Ce sont des débouchés à faible valeur ajoutée et qui nous coûtent en transports", estime M. Keene, qui raconte avoir été contacté par EBV il y a deux ans. D'abord "surpris" par l'idée de produire de l'énergie à partir du marc, il a très vite adhéré au projet, qui ne lui demandait aucun investissement financier, seulement de mettre à disposition un terrain pour installer une mini-centrale électrique. Dans cette centrale, le marc sera chauffé à très haute température pour donner du méthane qui produira de l'électricité et de l'énergie thermique. Cette dernière servira à la distillerie, qui consomme pour 450.000 € de gaz naturel par an et prévoit de couvrir 80 à 85% de ses besoins par ce procédé. L'électricité sera, elle, revendue à EDF à un tarif deux fois supérieur à celui du marché, car elle portera le label "vert". "C'est un partenariat de type gagnant-gagnant", selon M. Pousse: "on paiera le marc de raisin et un loyer pour le terrain et la distillerie économisera en transports et nous rachètera de l'énergie thermique à un coût préférentiel". Avec une puissance de 12,5 mégawatts, la mini-centrale de la distillerie Goyard, qui sera opérationnelle en janvier 2007, "pourra fournir de l'électricité à l'équivalent de 12.000 à 13.000 personnes", explique-t-il. "La France a pris du retard dans le domaine de l'énergie renouvelable", estime M. Pousse, qui rappelle que, selon les normes européennes, d'ici à 2010, 21% de notre électricité devra être d'origine renouvelable, contre 15% actuellement. Source: Dépêche AFP du 10/02/05 |
· Reka France: depuis 1979, la société REKA produit et réalise des installations en Europe:
| Production de chaudières à
chargement automatique utilisant la paille, toutes sortes de céréales
et leurs déchets, le bois sous toutes ses formes ( plaquettes, sciures,
copeaux,
granulés, ), le miscanthus, les noyaux d'olives, ... Etudes de faisabilité, réalisation clés en main de chaufferies biomasse et de chaufferies utilisant les déchets domestiques Puissance jusqu'à 3500 kW avec des combustibles dont le taux d'humidité varie jusqu'à 50% Nos réalisations respectent toutes les normes européennes en vigueur Production de toutes sortes d'extracteurs de silos et vis ou bandes convoyeuses |
Depuis plusieurs années, REKA méne des essais et des
recherches dans les domaines suivants:
- Production d'électricité et de chaleur à partir d'une chaudière à combustible plaquettes bois humide et de moteurs Stirling équipés d'un générateur ( plusieurs prototypes fonctionnent déjà mais ne sont pas encore commercialisés ) - Electro filtre avec venturi , épurateur par condensation pour nettoyage des gaz sortants REKA participe au groupe de conseil pour le Ministère de l'Energie danois www.reka-france.fr/site/index.php?id=1 |
| Fabrication : produit à
partir de bois, coques de noix de coco, noyaux
d'olives et aussi à partir de houille, tourbe, lignite,
pâte de bois et de résidus pétroliers. Le pouvoir adsorbant
du charbon est augmenté en éliminant les goudrons qui obstruent
les pores. Cette opération (activation) est effectuée soit:
- par de la vapeur d'eau à 900-1000°C (activation physique): donne un charbon à pores étroits, - par de l'acide phosphorique à 400-500°C (activation chimique) : donne des pores plus larges. Le diamètre des pores dépend également de la matière première utilisée. Les coques de noix de coco donnent des micropores (< 2 nm), le bois des mésopores (entre 2 et 50 nm) et des macropores (> 50 nm). Un gramme de charbon actif a une surface spécifique comprise entre 400 et 2.500m2. Pour l'adsorption des impuretés gazeuses les pores ont de 1 à 2 nm, pour la fixation des impuretés dans les liquides, de 2 à 10 nm. Il est bien adapté pour l'adsorption des gaz. Il est hydrophobe et organophile. Le charbon est soit en poudre (après utilisation, il est incinéré ou placé en décharge), soit en grains. Dans ce dernier cas, il est régénérable avec 5 à 15% de pertes, par traitement, à 900°C, par de la vapeur d'eau ou par des lavages acides ou alcalins. Productions : capacités annuelles de production, en 1991. Pays industrialisés : 420.000t, États-Unis : 146.000t. Producteurs : Norit (Pays Bas): n°1 mondial, 20% du marché, usines aux Pays Bas (Klazienaveen et Zaandam), Italie (Ravenne), Royaume-Uni (Glasgow et Purton), États-Unis (Marshall, Texas et Pryor, Oklahoma). A acquis, en 1995, l'usine Elf Atochem, de Pryor (Oklahoma) : 15.000 t/an. Calgon Carbon Corp (Chemviron Carbon en Europe): n°1 aux Etats-Unis. - Capacités de production: 90.000 t/an. - Usines à Neville Island et Catlettsburgh (États-Unis), Brilon-Wald (Allemagne), Feluy (Belgique). - Utilise des charbons de houille et possède en Europe des capacités de régénération des charbons actifs (par chauffage à 1000°C) de 22.000 t/an à Feluy, Brilon-Wald et Grays (Royaume-Uni). Autres producteurs : - CECA (Elf Aquitaine); produit des charbons actifs: - En France à Parentis (40), à partir de bois de pin des Landes, activé à la vapeur d'eau. De la sciure de bois est activée chimiquement. Capacité: 15.000 t/an, à 90 % en poudre. - En Italie à Legnago (près de Vérone), capacité de régénération: 7.500 t/an. - PICA: producteur de charbon actif à partir de noix de coco (n°1 mondial); usines en France à Vierzon (18) et aux Philippines. Produit également du charbon actif à partir de bois à l'aide de procédés physiques et chimiques. Des usines de transformation sont situées à Colombus (Ohio, Etats-Unis), Hô-Chi-Minh-Ville (Viêt-Nam), aux Philippines, en Afrique et en Australie. |
Utilisations :
Consommation mondiale occidentale, en 1992: 340.000 t. Secteurs d'utilisation : au Etats-Unis, en 1995, sur une consommation de 143.000 t. Traitement de l'eau : 54.000 t, Purification de l'air: 10.000 t Traitement du sucre: 21.000 t, Véhicules automobiles : 6.000 t Récupération de solvants: 10.000 t Le traitement de l'eau potable représente 20% du marché mondial. En 1991, 56.000 t de charbon actif en grain sont installées en Amérique du Nord, Japon et l'Union Européenne dans des usines de traitement de l'eau potable. L'usine de traitement de l'eau du Syndicat des Eaux d'Ile de France, à Choisy le Roi (800.000 m3/jour, la plus importante de France) utilise un charbon actif qui en fixant des bactéries présentes dans l'eau à traiter permet à celles-ci de dégrader les matières organiques. Après ozonation, l'eau traverse une couche de 2,5 m de charbon actif avec un temps de contact de 10 min. Le débit par unité de traitement est de 1.800 m3/h. Autres secteurs importants de consommation : la décoloration du sucre, le traitement des effluents liquides (élimination du sulfure d'hydrogène dissous), la purification de gaz… Utilisations diverses : - La décaféination du café, par l'eau (procédé Nestlé), utilise du charbon actif. - Il est également utilisé pour l'extraction de l'or des minerais (voir le chapitre consacré à cet élément). - Dans les masques à gaz, certains filtres de cigarettes, les filtres de rétention des vapeurs d'essence émises par le carburateur des automobiles (canister) et lors du remplissage des réservoirs d'essence (dans ce dernier cas, émission de 50.000 t d'hydrocarbures gazeux/an en France et 350.000 t/an en Europe). Par exemple, Elf Aquitaine a équipé son dépôt de Gennevilliers, ce qui permet de récupérer 1/1000 des quantités manutentionnées qui partaient auparavant dans l'atmosphère. - Déchloration de l'eau destinée à la fabrication de la bière, des boissons gazeuses…, par action catalytique du charbon actif : HClO et ClO- donnent du dioxygène et des ions chlorures. - En œnologie, pour détacher des vins blancs, par exemple, dans le cas de Champagne produit à partir de pinot noir (raisin noir à jus blanc). Les pigments de la peau du raisin peuvent colorer le jus. D'ailleurs, des vins rouges réputés (Bourgogne, Sancerre…) sont produits avec ce même pinot. Le charbon actif utilisé dans ce cas doit être activé chimiquement, et exempt de fer afin d'éviter la casse ferrique du vin. Bibliographie: - Techniques de l'Ingénieur, 1991. - Documents et informations de CECA, La Défense 2, Cedex 54, 92062 Paris La Défense. - Documents de Chemviron Carbon, 9-11 rue G. Enesco, 94008 Créteil Cedex. - BUP n°773, avril 1995. - Documents PICA, 16 rue Trezel, 92300 Levallois. - Informations sur Norit, adresse Internet : www.norit.com www.sfc.fr/Donnees/mine/carbone/texcarb.htm |
· [PDF]
http://www.valbiom.be/pages/pdf-libre/PDFchauffage/ListeCereales.pdf
Liste non exhaustive des professionnels belges FABRICANT CHAUDIERES
A GRAINS ET A PAILLE
Votre contact: Fabienne Rabier ValBiom – Chaussée de Namur,
146 – 5030 Gembloux
tél: 081/62 71 69 – 081/61 58 47 rabier@cra.wallonie.be
energie.wallonie.be/servlet/Repository/Bilan_énergétique_2.?IDR=4551
