Avec l'objectif élevé
que 10% de l'électricité produite le soit par le biais des
énergies renouvelables en 2010, le Gouvernement britannique doit
pouvoir compter sur toutes les sources d'énergie possibles. La biomasse
(bois, plantes, cereales, déchets organiques) est une des plus prometteuses
car la technologie impliquée ne differe guère de celle des
systèmes de génération classique.
Pour le moment, le Gouvernement a créé différents plans: le "Bioenergy Capital Grants Scheme" (aides financière), l'"Energy Crops Scheme" (plantes énergetiques) et le "Bioenergy Infrastructure Scheme" (infrastructures), afin de stimuler le marché et de développer une chaine logistique de l'extraction de la biomasse jusqu'à la distribution d'électricité aux particuliers. L'une des principales techniques utilisées dans la stratégie gouvernementale est la combustion combinée de biomasse et de charbon dans les centrales à charbon, avec pour objectif que le nombre de "Renewable Obligations Certificates" (Certificat d'obligation d'énergies renouvelables) excède les 2 millions. Pour mettre en place une chaîne d'approvisionnement de la biomasse, le développement de plantes énergetiques spécifiques est étudié. Parmi les différentes possibilités, les taillis de saule, rejets naturels de l'arbre, se renouvellent très rapidement et sont donc facilement disponibles. Ces taillis ont été testés à la centrale Drax de Selby à l'est du Yorkshire par la compagnie "Renewable Fuel", et, en remplacant 10.000 tonnes de charbon, ils ont empêché l'emission d'environ 22.000 tonnes de dioxyde de carbone. |
Pour développer ce système, certaines compagnies ont
passé des contrats d'approvisionnement en plantes énergétiques
avec les agriculteurs.
Des recherches sont aussi effectuées pour créer des systèmes de combustion combines spécialement conçus pour la biomasse ("Scottish and Southern Energy") et des systèmes d'approvisionnement en biomasse intégrs à la centrale ("Mitsui Babcock"). L'autre technique envisagée est la combustion directe de biomasse dans des centrales adaptées. Trois mille cinq cents petites unités de cogénération, qui produisent chacune 100 kW d'électricité et 150 kW de chaleur, ont été vendues par l'entreprise Talbott's de Strafford dans les Midlands. Ce type d'unité, un des premiers distribués sur le marche, a été largement exporté et on en trouve notamment en France, Amérique du Nord et Australie. La combustion des déchets agricoles est, elle aussi, bien développée par les industries britanniques, notamment Bronzeoak, avec des marchés extérieurs tel le Sud-Est asiatique qui produit des déchets comme la bagasse, résidu de canne à sucre, ou les résidus de riz et de palmiers (mais cela peut être aussi appliqué aux noyaux tels abricots (Turquie en particulier), cerises (France!) et olives (tout la méditerranée). Source: UK Watch issue 11, press release, autumn 2005, http://www.globalwatchservice.com /magazines/ukwatch/pdfs/articles/11/UKW11Page5.pdf |
Au début de l'année 2006
commencera, probablement à Martorell, la construction de la deuxième
plus importante usine de biodiesel d'Espagne.
Selon les estimations, les installations auront la capacité de produire, à partir de graines végétales de colza ou de tournesol, 100.000 tonnes de biodiesel par an. 40% du combustible sera destiné à la flotte de transport public urbain. Les quantités restantes seront vendues aux compagnies pétrolières comme Repsol, Cepsa et British Petrol (BP), qui commercialisent déjà ce carburant dans certaines de leurs stations service. Pour la réalisation et la gestion de ce projet, les principaux partenaires, à savoir l'IDAE, les Transports Urbains et Services Generaux (TUSGSAL), les Transports Metropolitains de Barcelone (TMB) et l'entreprise "Sarmet on Plus" (consultant en énergétique), ont investi 50 millions € et également créé la société Ecomed Energy, dont le siège sera localisé à Barcelone. |
Ce projet, qui devrait être opérationnel
fin 2006, rentre dans le cadre du Plan des Energies Renouvelables 2005-2010
approuvé récemment par le gouvernement. L'un de ses objectifs
est d'accroître à 5,8% la part de biocombustible consommé
sur le marché.
Pour en savoir plus, contacts: - Instituto para la Diversificacion y Ahorro de la Energia (IDAE), C/ Madera, 8, 28004 Madrid, tel : +34 914 564 900, fax : +34 915 230 414, courriel: comunicacion@idea.es, http://www.idae.es - Transports Metropolitans de Barcelona, Gabinet de Premsa, Carrer 60, num 21-23, sector A, Pol. Ind. Zona Franca, 08040 Barcelona, tel : +34 932 987 369, fax : +34 932 987 121, courriel : gabpremsa@tmb.net, http://www.tmb.net/ca_ES/home.jsp Source: Energias Renovables, 10/10/05 |
Les gaz à effet de serre, polluants
du climat, sont un véritable festin pour les organismes autotrophes.
Cette évidence a donné l'idee à un ancien post-doctorant
du MIT, Isaac Berzin, d'utiliser des algues pour capturer les émissions
de CO2 des centrales thermiques (soit 40% environ des émissions
de CO2 des Etats-Unis, ndlr).
Les effluents gazeux sont passés dans des bioréacteurs translucides et métabolisés lors de la photosynthèse. La biomasse ainsi produite est transformée en biodiesel qui est ensuite employé comme combustible dans la centrale. Ce procédé, breveté par la société fondée par le Dr Berzin, GreenFuel Technologies (Cambridge, Ma), sera expérimenté en vraie grandeur à partir de l'été 2006 dans une centrale au gaz naturel. Pour l'instant, il est particulièrement adapté à ce type de centrale et nécessiterait des évolutions technologiques pour être mis en oeuvre sur les centrales thermiques au charbon (qui représentent actuellement plus de 80% des émissions de CO2 du secteur énergétique des USA, ndlr). |
Sources:
http://www.business2.com/b2/web/articles/print/0,17925,1122868,00.html http://www.greenfuelonline.com/news/IECR.pdf Experience pilote au MIT (aout 2004): http://web.mit.edu/newsoffice/2004/algae.html |
La première pierre d'une installation
pilote de carburant biomasse a été posée le 4 novembre
2005. Cette installation, qui va être construite au Forchungszentrum
Karlsruhe (FZK) avec la participation d'industriels et de l'Agence
pour les matières premières à base de biomasse (FNR),
aura pour but de tester le processus global ce production de biocarburant,
de la biomasse à la pompe.
La production de carburants de synthèse et de produits chimiques à base de biomasse réduit la dépendance par rapport au pétrole, ainsi que les émissions de CO2. De plus, la biomasse est la seule énergie carbonée renouvelable permettant de fabriquer des produits chimiques. Les matières disponibles non utilisées, comme la paille, pourraient à elles-seules permettre de remplir 10% des besoins actuels allemands en carburant. L'inconvénient de la biomasse est sa faible masse volumique, d'où des coûts de transport importants. Un procédé développé au FZK, appelé "bioliq" ou BTL (Biomass To Liquid) résout ce problème et produit des carburant de bonne qualité adaptés aux futures générations de moteurs. Il se décompose en 2 étapes: tout d'abord la biomasse est transformée dans des installations de pyrolyse rapide en un produit intermédiaire ayant une concentration énergétique 10 fois supérieure (comparable à celle du pétrole brut). Ce produit, appele slurry, peut ensuite être amené en train vers une installation centralisée pour la production de gaz (hydrogène et monoxyde de carbone) et la synthèse de carburants. |
La biomasse utilisée en majorité sera de la paille et
d'autres substances composées de cellulose ligneuse, qui représentent
plus de 90% de la biomasse agricole, mais le bois de rebus, les écorces
et le papier ne sont pas exclus.
Le coût d'un litre de carburant se situera aux environs d'1 €, sachant que le carburant issu de la biomasse est détaxé en Allemagne jusqu'en 2009. Deux industriels participent au projet. D'un côté, l'entreprise Lurgi AG de Francfort étudie un procédé de pyrolyse rapide à partir de la biomasse. De l'autre, l'entreprise Future Energy de Freiberg (Saxe), se consacre à la gazéification haute pression. L'investissement pour l'installation pilote se monte à 23 million €. L'industrie automobile (VW et Daimler-Chrysler) est intéressé par la synthèse de biocarburant pour le développement de moteur avec des émissions et une consommation réduites. La Chine est également intéressée par le procédé, qui pourrait couvrir une partie de ses besoins croissants en carburants. Contacts: - Service public - tel : +49 7247822861 - email: info@fzk.de - http://www.fzk.de/fzk/idcplg?IdcService=FZK Source: Depeche IDW, Communiqué de presse du FZK - 04/11/2005 |
Les chauffages au bois
étaient et sont toujours largement répandus dans les régions
rurales. En ville, par contre, le chauffage au bois est toujours resté
marginal. Par le passé, on a surtout utilisé le charbon,
ce qui a parfois entraîné une pollution atmosphérique
catastrophique. On se souvient par exemple des descriptions du “London
smog“ de 1952: le regard ne portait alors qu'à quelques mètres.
Avec l'apparition du mazout, puis du gaz, la consommation de charbon a
nettement diminué.
Situation actuelle
|
Des solutions exemplaires
Les quelques exemples suivants, pris dans des villes suisses, témoignent de la diversité des solutions envisageables. En 1990, on rénova l'ensemble d'habitation d'Erismannhof construit en 1926/27 à Zurich-Aussersihl. Ses habitants s'opposèrent alors avec succès à la construction d'un chauffage central à mazout. A la place, on assainit ou on remplaça les poêles à bois des appartements. Les grands chauffages automatiques à bois raccordés à des réseaux de chauffage à distance ne sont pas une rareté, en particulier en Suisse romande. La Chaux-de-Fonds, par exemple, exploitait un réseau thermique qu'il était possible de développer. La ville imagina, d'entente avec une grande scierie, d'alimenter ce réseau avec de la chaleur fournie par le bois. Aujourd'hui, le bois et non plus le mazout, sert à produire environ 22'000 MWh de chaleur par année, injectés dans le réseau. Et ce à des prix tout à fait concurrentiels et avec des émissions extrêmement basses. Neuchâtel se distingue par une infrastructure de chauffage urbain moderne, puisque la ville compte quatre réseaux de chauffage à distance. Celui du Mail, qui alimente par exemple l’université, l’observatoire et l’école secondaire, a été assaini en 2002 et une des chaudière à gaz a été remplacée par une chaudière à bois de 500 kW qui fournit d’octobre à avril une quantité constante d’énergie. Une grande centrale à bois de 6 MW de puissance (1.2 Mwel, 4.8 MWth) est à l'étude à Bâle. Ce projet a de nombreux partisans, et ce pour une bonne raison : le réseau de chauffage à distance existant constitue un site optimal pour l'exploitation d'une énergie renouvelable. Ce réseau possède encore de considérables capacités non-exploitées. Même si l'on y raccordait une nouvelle installation, il ne serait pas nécessaire d'effectuer des investissements supplémentaires pour son extension. De plus, les besoins annuels en combustible - représentant 120'000 m3 Pl - pourraient être satisfaits sans problème. Conclusion
|
Le bois de chauffage, utilisé
en copeaux ou en granulés dans des chaudières automatiques,
séduit de plus en plus de collectivités et de particuliers
refroidis par la hausse des prix du fioul et encouragés par des
aides fiscales.
Dans les Vosges, région de forte production forestière, plus d'une vingtaine de collectivités, communes ou collèges se sont équipés de chaufferies au bois ces dernières années, une tendance qui commence à toucher les particuliers, selon les professionnels interrogés. »Je ne compte plus le nombre d'appels de gens qui, apeurés par l'augmentation du fioul, songent à changer de système de chauffage», affirme-t-on chez Vivreco, un installateur spécialisé dans les énergies renouvelables à Rambervillers (Vosges). »C'est flagrant», renchérit Stéphane Castet, un conseiller d'Espace Info Energie à Epinal, »les gens ont peur de faire le plein de leur cuve. Ils se renseignent pour basculer sur le bois». Ce bureau d'information mis en place par l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a reçu le double de demandes d'informations sur le chauffage au bois cette rentrée par rapport à 2004. Très répandu dans les pays scandinaves et en Autriche, le chauffage au bois-énergie, concassé en plaquettes forestières ou compressé en granulés, n'est encore qu'un marché émergent en France. »Les systèmes automatiques d'alimentation avec un combustible bois rendu fluide et stocké dans un silo sont encore peu connus. Les gens pensent que le bois est une énergie du passé, qu'il faut remplir son poële avec des bûches», note Stéphane Castet. |
En 2004, 210 chaudières à bois automatiques
ont été installées mais »en 2005 on s'attend
à une forte progression, les installateurs nous disent qu'ils sont
débordés», selon Jean-Christophe Pouet de l'ADEME,
basée à Angers.
Le coût du combustible en granulés (autour de 200 € la tonne hors taxes) représente une économie d'environ 30% par rapport au prix du fioul aujourd'hui, bien davantage pour les plaquettes forestières (60 € la tonne), qui conviennent toutefois mieux aux puissantes chaufferies de collectivités, selon les professionnels. Un des principaux freins au développement de ce mode de chauffage a été jusqu'ici le coût des équipements. Installer une chaudière à bois revient à 15.000 € en moyenne contre 6.000 pour une chaudière au fioul mais depuis 2005, le crédit d'impôt de 40% offert sur le matériel à énergie renouvelable rend l'amortissement beaucoup plus rapide. Les convaincus sont ainsi passés à l'acte dès cet été comme cette habitante de Bouxières-aux-Chênes, près de Nancy, Catherine Rose, qui vient d'équiper sa maison : »nous avons choisi le bois pour dire stop à la machinerie politico-économique de la montée du fioul dont nous sommes victimes et aussi par conscience écologique». La ville d'Epinal, qui a installé en 2002 la plus grosse chaufferie au bois de la région, chauffant des ateliers municipaux, des serres, une caserne de pompiers et un groupe scolaire, affirme économiser 230.000 livres de fioul par an et éviter le rejet de 1.300 tonnes de CO2. A la coopérative de forêts privées »Forêts et bois de l'Est», »on y croit beaucoup», affirme un responsable, Jérôme Klotz. La coopérative a investi dans un broyeur, importé du Danemark, unique machine en France capable de broyer directement en forêt 35.000 tonnes de plaquettes forestières par an. |
Results showed that the microbes in
about a half a liter of rumen fluid – fermented, liquefied feed extracted
from the rumen, the largest chamber of a cow's stomach – produced about
600 millivolts of electricity. That's about half the voltage needed to
run one rechargeable AA-sized battery, said Ann Christy, a study co-author
and an associate professor of food, agricultural and biological engineering
at Ohio State University.
While rumen fluid itself won't be used as an energy source, some of the microorganisms found in the fluid are also found in cow dung, which may prove to be a good source for generating electricity. In fact, in a related experiment, the researchers used cow manure directly to create energy for a fuel cell. Using cow dung as an energy source isn't a new idea – some farmers already use the methane released by livestock waste to power machinery and lights. But converting methane into electricity requires costly equipment – one California farmer reportedly spent $280,000 to convert his operation to a methane digester system. “Methane still needs to undergo combustion, which creates issues with energy efficiency,” said Hamid Rismani-Yazdi, the study's lead author and a graduate student in food, agricultural and biological engineering at Ohio State. “We've run some of these trials well over 30 days without a decrease in the voltage output. Both studies suggest that cow waste is a promising fuel source. It's cheap and plentiful, and it may someday be a useful source of sustainable energy in developing parts of the world.” The research showed how electricity can be created as the microorganisms in rumen fluid break down cellulose – a complex carbohydrate that is the primary component of the roughage that cows eat. That breakdown releases electrons. This study represents the first time that scientists have used cellulose to help charge a fuel cell. The researchers presented their findings on August 31 in Washington, D.C., at the national meeting of the American Chemical Society. Christy and Rismani-Yazdi conducted the work with Ohio State colleagues Olli Tuovinen, a professor of microbiology, and Burk Dehority, a professor of animal sciences. The researchers extracted rumen fluid from a living cow. The rumen is essentially a fermentation vat crawling with microorganisms where much of the food that a cow eats is temporarily held and is continuously churned until it can be completely digested. This liquid mass is what scientists call rumen fluid. The researchers collected the fluid through a cannula, a surgically implanted tube that leads directly from the cow's hide into its rumen. The cow used in the study ate a normal diet. The researchers filled each of two sterilized glass chambers with strained rumen fluid to create the microbial fuel cell. Each chamber was about a foot high and about 6 inches in diameter. |
The chambers were separated by a special material
that allowed protons to move from the negative (anode) chamber into the
positive (cathode) chamber. This movement of protons, along with the movement
of electrons across the resistor and wire that connects the two electrodes,
creates electrical current.
The anode chamber was filled with rumen fluid and cellulose, which served as a food source for the microorganisms. Cellulose is plentiful on most farms, as harvesting usually leaves behind plenty of it in the form of crop residue in the fields. The other chamber, the cathode, was filled with potassium ferricyanide, a chemical that acts as an oxidizing agent to round out the electrical circuit. Two small pieces of plain graphite served as the fuel cell's electrodes (an electrode draws and emits electrical charge.) A piece of graphite was placed in each chamber. The researchers used a meter to measure the output of the fuel cell. That output reached a consistent maximum of 0.58 volts. After about four days, the voltage fell to around 0.2 volts, at which time the researchers added fresh cellulose to bring the voltage back up to a higher level. “While that's a very small amount of voltage, the results show that it is possible to create electricity from cow waste,” Christy said. “Putting a couple of these fuel cells together should generate enough power to run a rechargeable double-A battery,” Rismani-Yazdi said. In related work done in Christy's lab, she and Rismani-Yazdi, along with a number of undergraduate students, used actual cow manure to power a microbial fuel cell. These individual cells produced between 300 and 400 millivolts. “The students put a few of these cells together and were able to fuel their rechargeable batteries over and over again,” Christy said. In that work, the researchers didn't need to use cellulose to feed microbes, as some plant material passes undigested through a cow. “We've run some of these trials well over 30 days without a decrease in the voltage output,” Christy said. “Both studies suggest that cow waste is a promising fuel source. It's cheap and plentiful, and it may someday be a useful source of sustainable energy in developing parts of the world.” While the source of energy for the fuel cell used in these studies is somewhat unique, microbial fuel cells aren't a new idea; other scientists have produced electricity from a handful of specific microbes and also from effluent from municipal wastewater. “Although it's too early to tell if this kind of fuel cell can produce significantly more electricity, the fact that the rumen fluid worked in our study means that there are additional electricity-producing microbes that we have yet to identify,” Christy said. “The hope is that one day livestock farmers could use their farm's livestock waste lagoon as a huge fuel cell and generate enough power for their operation,” Rismani-Yazdi said. This work was supported in part by the Ohio Agricultural Research and Development Center in Wooster. |
La Suède s'apprête à devenir
le premier pays du monde à introduire un train de voyageurs fonctionnant
exclusivement au biogaz.
Mis au point par Svensk Biogas au prix de dix millions de couronnes (1,08 million €), le train devrait entrer en service en septembre ; il permettra alors de transporter jusqu'à 54 passagers le long de la côte orientale de la Suède, entre Linköping et Västervik. Le biogaz s'obtient lorsque des bactéries, en l'absence d'oxygène, entraînent une décomposition de la matière organique, un processus connu sous le nom de digestion anaérobie. Le biogaz étant un mélange de méthane et de dioxyde de carbone, il s'agit d'un carburant renouvelable produit à partir du traitement de déchets. |
La quasi-totalité des matières organiques peuvent être
utilisées - le processus d'origine naturelle se retrouve dans l'appareil
digestif, les marais, les décharges d'ordures, les fosses septiques
et la toundra arctique, une région du pôle Nord dépourvue
d'arbres, située entre la calotte glaciaire et la limite forestière,
et caractérisée par un sol gelé et une végétation
basse.
Le train, qui peut parcourir environ 600 kilomètres avec un plein de carburant, affiche une vitesse de pointe de 130 kilomètres par heure. La Suède dispose déjà de 779 autobus au biogaz et de plus de 4.500 voitures utilisant un carburant composé d'un mélange d'essence et de biogaz ou de gaz naturel. |
Une semaine avant de démissionner,
Jean-Pierre Raffarin avait donné son feu vert pour la construction
d'une usine de bioéthanol dans le bassin de Lacq. Le contrat a été
remporté par la société AB Bioenergy France, créée
par l'espagnol Abengoa, son actionnaire majoritaire, premier transformateur
européen de céréales en éthanol et cinquième
sur le marché américain.
L'industriel sévillan a prévu d'investir 135 millions d'euros pour sa nouvelle unité béarnaise, qui devra être en production en 2007. Elle sera conçue pour produire 180 000 tonnes de bioéthanol par an. Cent emplois directs sont prévus, ainsi que six cents emplois indirects dans la filière agricole du Sud-Ouest. Première unité d'éthanol à partir de maïs en Europe, l'usine d'AB Bioenergy France s'inscrit dans le plan de production visant à atteindre l'objectif européen de 5,75% de biocarburant incorporés dans l'essence et le gazole d'ici à 2010. |
Cette filière bénéficie d'une baisse de la Tipp
(taxe intérieure sur les produits pétroliers) de 37 euros
par hectolitre, ce qui rend le prix de l'alcool de céréales
très compétitif. Energie renouvelable, économique
et abondante, l'éthanol présente également l'avantage
de rejeter 75% de CO2 en moins dans l'atmosphère que les hydrocarbures.
Les céréaliers aquitains espèrent écouler plus de 300 000 tonnes de maïs, soit l'équivalent de 45 000 à 50 000 hectares sur les 365 000 cultivés dans la région. Directement impliqués, Maïsadour, Lacadée, Vivadour et Lur Berri, les principaux collecteurs de maïs du Sud-Ouest, se sont associés à Abengoa, en devenant actionnaires de sa filiale française. On retrouve à leur côté Dyneff, premier distributeur de produits pétroliers en France, la société de capital-risque Aquitaine industrie innovations (A2I) et l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) . |
PARIS (AFP) - Le gouvernement Raffarin a lancé jeudi
une nouvelle phase du plan biocarburants, pour la période 2008-2010,
avec des agréments fiscaux supplémentaires portant sur 700.000
tonnes dans la filière biodiesel et 250.000 tonnes dans la filière
éthanol en 2008, a annoncé Matignon dans un communiqué.
"Un nouvel appel à candidatures pour l'attribution en 2008 de 700.000 tonnes pour la filière biodiesel et 250.000 tonnes pour la filière bioéthanol sera engagé avant la fin de cette année (2005)", a indiqué Matignon. A quelques jours du référendum sur la Constitution européenne, Jean-Pierre Raffarin répond ainsi à une demande insistante des milieux agricoles qui souhaitaient un plan plus ambitieux du gouvernement, au-delà de 2007, pour encourager la production de biocarburants. "Avec cette nouvelle étape, le plan biocarburants va conduire au quadruplement des agréments en quatre ans. Ainsi, l'objectif (communautaire, ndlr) d'incorporer 5,75% de biocarburants dans les carburants en 2010 sera tenu", a assuré le gouvernement. Pour 2007, le gouvernement fera connaître "avant la fin du mois de mai" sa décision sur les autorisations de construction d'usines pour la production supplémentaire de 800.000 tonnes de biocarburants, a encore précisé le communiqué. "Au total, ce sont six nouvelles usines (trois dans le secteur du biodiesel, trois dans le secteur de l'éthanol) qui devraient pouvoir être construites à l'horizon 2007", a-t-il ajouté. L'appel européen à candidatures pour ces nouvelles capacités de production, clos en mars, a donné lieu à un peu plus d'une dizaine de candidatures. Jusqu'ici, les professionnels évoquaient plutôt "l'équivalent" de quatre usines, sous forme de construction ou d'agrandissement. |
Le biodiesel est fabriqué à
partir de cultures oléagineuses (colza et tournesol en France),
l'éthanol est dérivé du blé et de la betterave
et bientôt du maïs en France, de la canne à sucre au
Brésil et du maïs aux Etats-Unis. Les biocarburants - qui sont
incorporés dans des carburants classiques (essence pour l'éthanol,
gazole pour le biodiesel) - sont plus chers à produire que l'essence
ou le gazole. Ils bénéficient donc d'exonérations
partielles de TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers).
Ils permettent de "valoriser les produits agricoles", de "réduire
notre dépendance énergétique" et de "diminuer
les émissions de gaz à effet de serre", a souligné
Matignon.
Le 2 février, M. Raffarin avait annoncé des agréments supplémentaires de 800.000 tonnes d'ici 2007 - 480.000 dans la filière biodiesel et 320.000 dans la filière éthanol - sans satisfaire alors pleinement les milieux agricoles. Ces nouveaux contingents de 800.000 tonnes s'ajoutaient alors aux agréments déjà existants sur 450.000 tonnes. Aucune précision n'a été fournie sur le coût budgétaire des futurs agréments de 950.000 tonnes. Celui de la tranche de 800.000 tonnes avait été estimé en février à environ 320 millions d'euros, du fait de l'exonération partielle de TIPP. "M. Raffarin souligne l'effort important consenti par le budget de l'Etat pour le plan biocarburants. Cet effort sera maintenu sur la période 2008-2010 dès lors que la compétitivité relative des biocarburants par rapport aux carburants classiques le justifiera", a souligné Matignon. |
Le Bureau européen des
ventes et d'assistance, basé à Los Angeles, de Capstone Turbine
(www.microturbine.com) (Nasdaq:CPST), le principal fabricant mondial de
micro-turbines pour centrales d'énergie, a annoncé ce jour
la commande ferme par son revendeur français de son dispositif de
2,8 mégawatts de micro-turbine d'une puissance de 30-kW alimentée
au biogaz
La nouvelle commande de Soffimat (www.soffimat.com) est la seconde commande importante du revendeur de centrales d'énergie basé à Paris. La commande précédente remonte à quelques mois et concernait une centrales d'énergie Capstone MicroTurbine™ d'un mégawatt. "Nous exploitons et testons nous-mêmes ce que nous vendons au client avant sa commercialisation," affirme Fahim Samaha, Président de Soffimat "Notre expérience de mise en fonction simple, de très peu d'arrêts pour maintenance alliée à des coûts de maintenance réduits, ainsi que la haute flexibilité opérationnelle de l'offre de micro-turbines nous conforte dans l'idée que le choix de la technologie des micro-turbines était la bonne décision." Soffimat annonce qu'elle déploiera la centrale C30 sur quatre sites français. Ces unités seront alimentées entièrement par des effluents gazeux - qui pourraient ou non être brûlés - émanant des sites, créant ainsi de l'énergie renouvelable et améliorant la qualité de l'environnement. "L'an passé, Soffimat a passé la commande de son premier dispositif Capstone pour un site base à 100 kilomètres au nord de Paris," déclare Tony Hynes, Vice-Président de Capstone en charge des ventes et de l'assistance. "Le projet eut un succès exceptionnel. Sur la base de leur confiance en la fiabilité de nos centrales et le faible taux d'émissions de biogaz, ils passèrent en octobre 2004 commande pour une de nos centrales d'une capacité d'un mégawatt. Avec la commande actuelle plus importante, Soffimat continue d'implémenter son succès dans l'énergie renouvelable sur un plus grand nombre de sites en France. Par exemple, sur un site près de Lyon, le dispositif sera pratiquement quadruplé par rapport à leur première installation." Une autre unité fonctionnant sans biogaz commandée par Soffimat sera alimentée au gaz naturel. La centrale C30 fonctionnera indépendamment d'une grille utilitaire d'une briqueterie. Ses émissions seront utilisées lors du processus de séchage des briques. |
Cette dernière commande française
intervient juste après la commande le mois dernier de micro-turbines
de 60 kilowatts alimentées au gaz naturel passée par les
revendeurs russe et italien de Capstone
Au sujet de ces dernières commandes, le Président-Directeur_Général de Capstone, John Tucker déclare: "Une commande totale de micro-turbines Capstone de 6 mégawatts par l'Europe en l'espace de quelques semaines est, à ce jour, un exploit. Ce qui est plus significatif, c'est que ces commandes nous parviennent parce que nos revendeurs ont démontré à leurs clients la solide efficacité de nos micro-turbines sur le marché européen et ailleurs. Notre objectif est de renouveler un tel exploit." À propos de Soffimat
À propos de Capstone Turbine
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