ResoSOL: RÈseau sol(ID)aire des Ènergies ! ENERGIES RENOUVELABLES sol(ID)aires
LE FUTUR DU SOLAIRE PV
Nouveautés internationales
2003

· Sources ADIT, novembre/décembre:
Allemagne, une pile solaire ultra-fine qui produit plus de courant
    Des chercheurs de l'Institut Fraunhofer pour les systèmes à energie solaire (ISE - Fraunhofer Institut fur Solare Energiesysteme) de Fribourg-en-Brisgau  (Bade-Wurtenberg) ont mis au point une nouvelle technique très économique, permettant de fabriquer des piles solaires cristallines au silicium de 37 micrometres (microm) d'épaisseur.
    Ces piles solaires ultra-fines ont un rendement de 20,2%, une nette amélioration par rapport aux piles solaires actuelles qui font 300microm d'epaisseur, et dont le rendement est de 16% environ.
    La technique dite "Technique LFC" (Laser Fired Contacts) offre la possibilite d'obtenir des  rendements très élevés avec des coûts de production bas: avec ce processus, la couche d'aluminium est vaporisée directement sur la couche de passivation. Un laser chauffe ensuite le métal afin de fabriquer les contacts.
    Ce processus est économique, rapide (une seconde par pile solaire), son résultat plus esthétique. Le système fonctionne indépendamment de l'épaisseur du wafer ou du niveau de dopage, ce qui correspond aux critères nécessaires pour une production industrielle massive.
Contacts :
- Fraunhofer Institut fur Solare Energie Systeme ISE, Heidendorfstr. 2, D-79110 Freiburg
Presse et relations publiques: Karin Schneider, e-mail : info@ise.fhg.de
- Dr Stefan Gunz, e-Mail: stefan.glunz@ise.fhg.de
Novel Semiconductor Could Soup Up Solar Cells, (Scientific American - 10 nov 2003)
Sources : Handelsblatt, 04/12/2003
    In recent weeks, some of the most powerful solar flares ever witnessed have sent electrically charged gas shooting toward the earth in so-called coronal mass ejections. But even without such impressive displays, the sun provides a wealth of energy to our planet. Unfortunately, efforts to mass produce solar cells to harness energy from Sol have stalled at efficiencies of around 30 percent in the laboratory and less than 20 percent in commercial cells. A novel crystal described in a paper set to be published in the journal Physical Review Letters may change that, however. Scientists report that the semiconductor material could form the basis of solar cells with nearly 50 percent efficiency.
    In a standard photovoltaic cell, the sun's rays are converted into electricity when electrons within the material are knocked loose. To accomplish this the incoming light must have a specific energy, known as the band gap. Incident light with less energy will not be absorbed, while the portion of more energetic radiation above the band gap will be lost. In an attempt to alleviate this problem, Kin Yu of Lawrence Berkeley National Laboratory and colleagues investigated the properties of a new semiconductor material comprising an alloy of zinc, manganese and tellurium.
    The researchers added oxygen impurities to the crystal, which resulted in a crystal having three band gaps instead of the customary one. "These three absorption edges span much of the solar spectrum," they write, "thus these alloys are good candidates for the multi-band semiconductors envisioned for high efficiency photovoltaic devices." The scientists further theorize that the efficiency could be increased to as much as 56 percent by changing the ratio of the atoms or replacing manganese with magnesium.
Sarah Graham

Nouvelles perspectives pour líénergie solaire 

     Un nouveau procédé vient díêtre mis au point par les chercheurs díEDF et du CNRS/ENSCP*, qui offre des perspectives réelles pour un déploiement important du photovoltaïque. 
     Líinnovation réside dans le procédé de fabrication du matériau « Cuivre, Indium Sélénium » communément appelé CIS, qui constitue les pellicules de semi-conducteurs utilisées pour réaliser les cellules photovoltaïques. 
     Jusquíalors réalisé sous vide selon des méthodes onéreuses, le CIS peut désormais être obtenu à pression atmosphérique grâce au procédé électrolytique mis au point par EDF et le CNRS/ENSCP. 
     Ce procédé présente un triple avantage :
· il confère de bonnes performances aux cellules photovoltaïques: rendement de conversion supérieur à 10%, grande stabilité chimique,
· sil est bien adapté pour traiter de grandes surfaces telles que des façades en verre ou des verrières de toits,
· il diminuerait nettement les coûts de fabrication des modules photovoltaïques. 
     Cette innovation pourrait ainsi favoriser un développement significatif du photovoltaïque dans le bouquet énergétique de demain, dont la part est aujourdíhui très réduite du fait díun coût de production des modules encore très élevé. 
     Cette nouvelle technologie résulte des activités de recherche menées en commun par EDF et le CNRS/ENSCP dans le cadre du projet CISEL**. Lancé en 2000, CISEL a bénéficié du soutien financier de líADEME*** et díune coopération avec Saint-Gobain Recherche. Ce projet est entré dans une phase nouvelle avec la création, début 2003, díun laboratoire commun EDF- CNRS/ENSCP qui porte le nom de « Cellules Solaires en Couches Minces » et regroupe 20 chercheurs sur le site EDF de Chatou.
* Au sein du Laboratoire díElectrochimie et de Chimie Analytique
** CISEL, pour Cuivre Indium Sélénium Electrodéposé, 
*** Agence de líEnvironnement et de la Maîtrise de líEnergie
     Le procédé mis au point, les perspectives ouvertes par une filière photovoltaïque CISEL techniquement et économiquement viable seront présentés lors de líinauguration du laboratoire commun, le 18 décembre 2003, à 10 heures sur le site EDF, 6 Quai Watier, 78400 Chatou. 
Contacts:
EDF: Maryse Lelarge email: maryse.lelarge@edf.fr 
CRNS: Muriel Ilous email: muriel.ilous@cnrs-dir.fr

· Source Sciences & Avenir (septembre): La lumière viendra-t-elle du tungstène?
    Des chercheurs des laboratoires Sandia (Nouveau-Mexique) viennent de montrer que des microfilaments tissés de tungstène, exposés à un rayonnement infrarouge, émettent en retour de l'énergie dans des longueurs d'onde proche de l'infrarouge, lesquelles peuvent être transformées en électricité par une cellule photovoltaïque, avec un taux de conversion de 34% contre ~25 actuellement. De plus. si les chercheurs parviennent à faire émettre au tungstène des rayonnements dans le spectre visible, c'est un nouveau type d'éclairage qui... verra le jour.
· Sources ADIT:
     - Au Japon, lors de l'exposition solaire d'Osaka qui s'est tenue en mai, Kyosemi Corp. propose une batterie solaire sphérique qui absorbe les faisceaux lumineux depuis n'importe quelle incidence!
     - Un complément sur ATS (octobre 2002);  l'usine est en construction à Cambridge (Ontario, Canada). Elle produira l'équivalent de 20 MW-crête annuellement et occupera 175 personnes. On parle d'un investissement de 85 M USD.
    Par comparaison, l'usine belge Photovoltech en construction à Tirlemont, qui est un investissement Total(...)-Electrabel-IMEC produira 6-9 MW-crête (10 % de la production européenne) et occupera 50 personnes. On parle de 10 M Euros d'investissement.
     Comme elles entreront en production à peu près en même temps (entre juin et décembre 2003), on verra bien l'évolution. ATS est déjà le propriétaire de la société française Photowatt qui distribuera les nouveaux produits en Europe.
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