Un groupe de gens
d'affaires du Québec est déterminé à offrir
une alternative éolienne qui a un très, très grand
avantage: fini les pales géantes, que plusieurs ne trouvent pas
si belles que ça à voir tourner, et tourner encore... et
de plus en plus... dans les cieux du Québec.
En lisant la presse quotidienne récemment, on pouvait apprendre qu'une compagnie de Calgary propose un nouveau type d'éolienne, lui aussi différent des éoliennes familières qui ne sont guère plus que d'imposantes hélices au bout de grands bâtons! Mais la société Clear Power explique également qu'elle devra ouvrir un nouveau centre de recherche le printemps prochain, dans le sud de l'Alberta, près de Pincher Creek, où elle y réalisera des essais sur trois versions de son éolienne (une placée sur axe vertical et les deux autres sur des axes horizontaux; dans ce cas, le nouveau type d'éoliennes ressemble à un hangar circulaire sur le sol). «Notre première cible sera d'approvisionner le Grand Nord québécois, pour des raisons purement économiques», expliquait Gilles Parent, Vice-président Énergie et Direction Asie, lorsque nous l'avons rencontré au bureau d'Exporalliance, dans un parc industriel de la ville de Québec. «Toutes les tentatives passées ont été lamentables, entre autres à cause des givres extrêmes et de la force des vents.» Et l'homme sait de quoi il parle, ayant lui-même séjourné à lqaluit, sur la Terre de Baffin, de 1989 à 1992. «Mais là, j'ai trouvé une technologie qui marche», assure-t-il. La technologie Windside, dont il parle, a été développée en 1979 par le finlandais Risto Joutsiniemi. En production depuis 1982, elle a fait ses preuves et a été livrée aux quatre coins du monde. Il faut savoir que mondialement, le vent moyen prévalent est d'environ 3 m/s. La construction spéciale des aubes WS (abréviation de Windside) permet d'utiliser des vents de 1-3 m/s, soit des vitesses insuffisantes pour beaucoup d'autres types d'éoliennes. L'éolienne WS fonctionne aussi par tempête, testée à 60 m/s. Deux hauts-faits qui sont des records mondiaux permettant de dire que «l'éolienne WS produit, quand d'autres sont arrêtées, par une petite brise estivale ou durant une dure tempête hivernale. Elle produit quand d'autres sont gelées. Sur l'année, l'éolienne WS produit au moins 50% plus d'électricité que des éoliennes conventionnelles à hélices», soutient le site Internet de la compagnie. WS cumule deux records du monde: démarrage au vent le plus faible (1-3m/s) et résistance aux vents les plus forts (60m/s) «Windside fabrique toutes ses composantes, incluant les génératrices, un élément très important», tient à souligner Gilles Parent. «Et toutes les grosseurs d'éoliennes sont possibles avec cette technologie ; il ne s'agit que d'ajuster les mesures pour faire varier la machine d'une capacité de 10 kW à 5.000 kW». (suite)
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Bien que les éoliennes permettent la transformation du vent, source d'énergie gratuite et indépendante, en électricité, une telle production d'électricité est influencée par les conditions climatiques, ainsi que la vitesse, la turbulence et la direction des vents. Et la forme unique des éoliennes Windside, une technologie brevetée issue de l'ingénierie navale, permet de contrôler ces influences et de produire de l'électricité toute l'année durant et dans toutes sortes de conditions, aussi extrêmes que celles des champs de glace du Groenland et du désert du Sahara... mais également sur un simple toit de bâtiment en plein centre-ville. Son principe de turbine autonome verticale tournant sur son propre axe a l'énorme avantage d'être extrêmement silencieux et très sécuritaire. Même un enfant peut l'arrêter ! Esthétique, elle peut être aussi implantée en pleine zone urbaine. Elle peut être implantée en pleine zone urbaine Et quand les premières ventes se concrétiseront, pas question de se lancer dans l'installation. Exporalliance, qui est une firme de démarchage commercial en B2B opérant principalement dans 4 secteurs d'activités, dont celui des éoliennes, cherche plutôt à s'associer à des réseaux d'installateurs déjà existants. Le coût d'une éolienne domestique n'est pas encore à la portée de tous au Québec. Si les efforts en recherche de partenaires en assemblage des composantes de l'équipe d'Exporalliance portent fruit, on pourrait voir apparaître d'ici quelques années de plus en plus de toitures résidentielles et commerciales fières de faire un clin d'il rentable à Éole autant qu'à Hydro-Québec. Au Japon, la production d'énergie dite renouvelable représente actuellement 1% du total (alors que la filière nucléaire compte pour 14% du bilan énergétique nippon) et nos premières recherches sur le sujet avaient permis d'identifier que deux compagnies japonaises étaient déjà actives dans les éoliennes domestiques: Zephyr Corp et Shinto Electronics. www.exporalliance.ca www.windside.com Une éolienne placée sur axe vertical, c'est exactement le concept, déniché en Finlande, pour lequel la compagnie québécoise Exporalliance possède, depuis août 2004, une licence de distribution exclusive pour l'Est du Canada (Québec/Maritimes), le Nunavut et le Chili. La technologie Windside a été développée en 1979 par le finlandais Risto Joutsiniemi. En production depuis 1982, elle a fait ses preuves et a été livrée aux quatre coins du monde. Il faut savoir que mondialement, le vent moyen prévalent est d'environ 3 m/s. La construction spéciale des aubes WS (abréviation de Windside) permet d'utiliser des vents de 1-3 m/s, soit des vitesses insuffisantes pour beaucoup d'autres types d'éoliennes. L'éolienne WS fonctionne aussi par tempête, testée à 60 m/s. Deux hauts-faits qui sont des records mondiaux permettant de dire que «l'éolienne WS produit, quand d'autres sont arrêtées, par une petite brise estivale ou durant une dure tempête hivernale. Elle produit quand d'autres sont gelées. Sur l'année, l'éolienne WS produit au moins 50% plus d'électricité que des éoliennes conventionnelles à hélices», soutient le site Internet de la compagnie. |