3-10-89 Voici donc l'ensemble du dossier technique
réacteur, retraitement, stockage des déchets. J'ai ajouté
un dossier sur le bilan des rejets (dossier établi par la Cogema).
Il manque la partie rejet chimique. On l'aura peut-être un jour (voir
1996...).
(suite)
|
suite:
Le dernier dossier est celui que la Cogéma a remis à la commission de la Hague et qui fait le point des rejets de l'usine UP2-400. Il est à noter que la Cogema s'est engagée à ne pas dépasser les limites annuelles données dans le tableau «Bilan des rejets 1988». Or, on atteint 34% de l'autorisation pour les émetteurs b avec la seule UP2-400. Il va falloir faire un effort avec UP3 (800 tonnes) et UP2-800 sinon on dépasse. Je sais bien qu'on publie des dérogations assez facilement, mais quand même. Quant aux rejets gazeux, il faudra faire attention aux halogènes (c'est-à-dire l'iode et je ne vous rappelle pas Tchernobyl). Dernier point, on parle des niveaux d'accident sur l'échelle destinée à l'information: niveau l, 2, etc. On aimerait non seulement avoir connaissance de l'incident technique mais aussi des REJETS (s'il y en a), même si la formule consacrée est «sans nocivité». On aimerait donc connaître le rejet, sa composition et les quantités. 1. Anomalie générique sur les pressuriseurs
du palier 1.300 MWe
Le pressuriseur est un réservoir cylindrique vertical situé sur l'une des boucles du circuit primaire et destiné à régler la pression du fluide primaire en contact avec le combustible nucléaire. Cette anomalie a été décelée pour la première fois en juin sur Cattenom 2 et Nogent 1 lors de contrôles effectués durant des périodes d'arrêt des réacteurs. Les premières observations effectuées ont alors montré l'existence de défauts d'orientation longitudinale sur certains piquages qui ne mettaient pas en cause leur tenue. Le risque de brèche sur le circuit primaire par rupture d'un piquage a été ainsi écarté. Les défauts ont donc été classés au niveau 1 de l'échelle de gravité et avait fait l'objet d'une information. A la demande du service central de sûreté des installations nucléaires, l'exploitant a entamé un contrôle par sondage sur les tranches de 1.300 MWe. Lors des contrôles ainsi définis, une fissure d'orientation circonférentielle a été observée sur un piquage de Belleville 1. Celle-ci s'est révélée de taille trop petite pour mettre en doute la tenue du piquage. Néanmoins, elle montre la possibilité d'existence de défauts susceptibles de conduire à la rupture du piquage. Une telle rupture entraînerait l'apparition d'une fuite sur le circuit primaire. Cette situation, prévue dès la conception, devrait être maîtrisée par les procédures accidentelles existantes. Il convient néanmoins de l'éviter. Cette anomalie est donc classée au niveau 2 de l'échelle. p.11
|
A la suite de cet incident, et
après discussion avec l'autorité de sûreté,
les mesures suivantes ont été prises par l'exploitant sur
les tranches 1.300 MWe:
- Pour les réacteurs ayant un arrêt prévu en 1989: * extension des contrôles réalisés aux piquages de tous les réacteurs de 1.300 MWe, * réparation des piquages les plus affectés. - Pour les réacteurs en construction: * remplacement de tous les piquages avant chargement. - Pour les autres réacteurs: * réparation à terme de tous les piquages affectés (dans un délai d'environ deux ans). 2. Tubes des générateurs de vapeur
Schématiquement, un générateur** de vapeur est un échangeur de chaleur qui utilise les calories de l'eau du circuit primaire du cœur du réacteur pour chauffer et transformer en vapeur l'eau d'un autre circuit indépendant dit secondaire. Cette vapeur fait tourner la turbine. Les défauts constatés correspondent à un rétrécissement observé à la base des tubes, au-dessus de la plaque tubulaire et seraient dus à l'oxydation et au gonflement de boues particulièrement dures et corrosives dont la présence a été mise en évidence sur les différentes plaques tubulaires. Sur Nogent, l'exploitant a entrepris de réaliser un nettoyage chimique des boues présentes en partie secondaire des générateurs de vapeur. Les redémarrages de Nogent 1 et de Saint-Alban 2 ne pourront intervenir avant novembre et devront avoir reçu l'approbation du chef du service central de sûreté des installations nucléaires. Au vu des premières analyses effectuées, cet incident est pour l'instant classé au niveau 1 de l'échelle de gravité. Une présentation plus précise des résultats obtenus par Electricité de France sera effectuée en octobre au service central de sûreté des installations nucléaires et pourra conduire à une révision de ce classement. Dampierre 1 - 1.08.89
Cet incident a été classé au niveau 2 de l'échelle de gravité des incidents et accidents nucléaires. Ces bouchons rendaient en effet indisponible un circuit qui serait utilisé lors d'un accident grave engendrant la présence de produits radioactifs et d'hydrogène dans le bâtiment réacteur. Ce circuit a notamment pour fonction d'assurer un brassage de l'air de l'enceinte de confinement et un piégeage de l'hydrogène produit par l'oxydation des gaines de combustible à haute température, afin d'éviter en particulier les risques d'explosion. (suite)
|
suite:
Ces bouchons ont vraisemblablement été mis en place au cours du dernier arrêt de tranche en décembre 1988 pour procéder à des contrôles d'étanchéité du circuit. Leur retrait a alors été omis. Les programmes de contrôle et l'organisation de la qualité n'ont pas permis à l'exploitant de s'en apercevoir. Un incident semblable s'était déjà produit en avril 1987 à Bugey 2. La constatation faite le 1er août 1989 est préoccupante. Si la tranche n'a jamais été en situation critique, elle a néanmoins fonctionné pendant plus de six mois avec une sûreté dégradée. Par ailleurs, cet événement peut engendrer une suspicion générale sur la qualité des opérations de maintenance. C'est donc avec la plus grande insistance que le service central de sûreté des installations nucléaires a demandé à Electricité de France de prendre toutes les disponibilités pour qu'un tel incident ne se reproduise plus. Ces dispositions feront l'objet d'une analyse détaillée. Gravelines 1 - 16.08.89
Le 16 août 1989, les trois soupages de protection contre les surpressions du circuit primaire principal de la tranche 1 de Gravelines ont été trouvées dans un état anormal lors des essais et contrôles systématiquement réalisés sur ces matériels pendant les arrêts annuels. Les premières analyses effectuées ont montré que, lors d'une intervention en juin 1988 sur les coffrets de commande de ces soupapes, une erreur sur la nature des vis employées a été commise par les équipes de maintenance de la centrale. Cette erreur n'ayant pas été détectée immédiatement, la centrale de Gravelines 1 a donc fonctionné pendant près d'un an dans cet état. En ce qui concerne la sûreté, il apparaît que dans certaines situations incidentelles ou accidentelles conduisant à une montée en pression du circuit primaire principal, les soupapes n'auraient pas joué de manière normale leur rôle de limitation des surpressions, ce qui aurait pu ainsi créer un risque de dommage pour la chaudière nucléaire. Cette anomalie a donc entraîné pendant un an environ une dégradation significative de la sûreté du réacteur et a conduit à classer cet incident au niveau 3 de l'échelle de gravité. Cet événement, lié à des défauts d'organisation, survenus durant l'intervention de juin 1988, met en cause de manière générale la fiabilité de certaines opérations de maintenance et l'organisation de la qualité correspondantes. Il est d'une nature similaire à l'incident du 1er août 1989 sur la centrale de Dampierre. 2. Actions effectuées 1) L'exploitant a procédé du 18 au 23 août 1989 à la vérification de l'état des soupapes de protection de tous les réacteurs du parc nucléaire en fonctionnement ou à l'arrêt, vis-à-vis du problème rencontré sur Gravelines. Cette vérification n'a pas mis en évidence d'anomalie sur les matériels incriminés. p.12
|
2) La commission d'enquête
créée par l'exploitant s'est rendue sur le site le lundi
21 août 1989. Ses principales conclusions portent essentiellement
sur:
- l'impossibilité d'attribuer les anomalies constatées à des erreurs humaines des intervenants; - l'insuffisance de la procédure d'intervention utilisée, qui se traduit par des imprécisions dans la définition des actions et des matériels, par l'absence de points d'arrêt, de contrôles et d'essais de requalification; - l'absence de vérification, a posteriori et dans des délais rapides, du bon déroulement de l'intervention sur la base du compte rendu rédigé par l'intervenant. 3) L'inspection, menée sur le site par le SCSIN et ses appuis techniques le mardi 22 août 1989, a confirmé globalement les points évoqués ci-dessus. Toutefois, un accent particulier a été mis sur: - la qualification insuffisante du personnel (intervenants et encadrements): connaissance technique des appareils concernés et capacité à respecter les règles de l'assurance qualité; - l'existence de défaillances à différents niveaux de l'organisation mise en place par l'exploitant pour garantir la qualité des opérations de maintenance: sous-unité technique de la centrale, centrale, services centraux d'EDF. 4) De plus, la direction régionale de l'industrie et de la recherche de la région Nord-Pas-de-Calais a dressé un procès-verbal à l'exploitant en application de l'article 43 de l'arrêté du 26 février 1974 relatif à la règlementation des appareils à pression aux chaudières nucléaires à eau. Cet article demande en effet que l'utilisateur s'assure par une surveillance constante du bon fonctionnement de ces soupapes. Or celles-ci se trouvaient dans un état dégradé depuis août 1988. |
3. Conclusion
Des analyses effectuées par l'exploitant, il ressort que l'exploitant met en place des mesures correctives satisfaisantes permettant d'éviter le renouvellement d'un incident identique ou de nature similaire. Ainsi, suite à l'incident du 16 août, la proposition relative à l'exécution systématique d'essais de requalification après intervention apparaît fondamentale. Cependant, de manière plus générale, le ministre de l'industrie et de l'aménagement du territoire et le secrétaire d'état auprès du Premier ministre, chargé de l'environnement et de la prévention des risques technologiques et naturels majeurs ont demandé au directeur général d'Electricité de France de: - renforcer les moyens de soutien, de suivi et de contrôle hiérarchique. L'échelon d'exécution doit être mieux épaulé et mieux contrôlé par sa hiérarchie locale ou nationale. Les inspections, comme l'analyse des incidents ont en effet montré que les équipes correspondantes étaient très chargées et ne pouvaient donc répondre à toutes les attentes; - renforcer les structures de sûreté et d'organisation de la qualité des centrales. Il importe qu'une attention plus grande soit portée à cette organisation par des agents chargés de la perfectionner, d'en suivre le bon déroulement et d'en protéger le fonctionnement notamment contre les pressions de natures économiques liées aux soucis de respect de planning lors des arrêts de tranche. Donner plus de crédit aux «missions sûreté-qualité» des centrales, par leurs capacités d'intervention et par leur poids dans les décisions, constitue un enjeu très important. p.13a
|
Par lettre CAB n°60891 du
12 janvier 1989, le ministre de l'industrie et de l'aménagement
du territoire et le secrétaire d'Etat, auprès du Premier
ministre, chargé de l'environnement et des risques technologiques
et naturels majeurs ont autorisé le redémarrage de la centrale
nucléaire de Creys-Malville et la réalisation d'essais jusqu'au
1er septembre 1989, conformément au décret du 10 janvier
1989 modifiant le décret d'autorisation de création de cette
centrale.
Depuis cette date, les principales étapes du fonctionnement du réacteur ont été: - le démarrage de l'installation le 14 janvier 1989; - le franchissement de 3% de la puissance nominale le 22 mars 1989; - le couplage au réseau le 29 mai 1989; - le fonctionnement à 100% de la puissance nominale le 16 juin 1989. Par lettre du 5 juillet 1989, la société Nersa demande l'autorisation de poursuivre le fonctionnement du réacteur au-delà du premier septembre, jusqu'à la mise en service du nouveau poste de transfert du combustible. |
Cette autorisation est donc limitée
à l'utilisation du combustible actuellement présent dans
le cœur (soit 245 jours d'équivalent pleine puissance ou 325 jours
à compter du redémarrage au 12 janvier 1989), qui devrait
se poursuivre jusqu'en 1991.
L'instruction technique de cette autorisation menée par le service central de sûreté des installations nucléaires a porté principalement sur les incidents survenus sur le réacteur depuis six mois, sur les moyens nécessaires au déchargement des assemblages et sur ses conditions futures d'exploitation. A) Le fonctionnement du réacteur depuis son redémarrage
p.13b
|
L'événement le plus
significatif en ce qui concerne l'exploitation de la centrale est l'arrêt
du réacteur le 10 mai 1989 pour vérification du système
de détection de fuite de sodium. En effet, l'apparition d'alarmes
avait conduit l'exploitant, sous l'impulsion du service central de sûreté
des installations nucléaires, à arrêter le réacteur
afin de procéder à un contrôle du cordon de détection
de fuite qui équipe l'un des générateurs de vapeur.
Cette vérification a permis de confirmer l'absence de fuite de sodium.
Néanmoins, des fuites de sodium sont susceptibles d'apparaître sur cette installation. Or, le système de détection engendre beaucoup d'alarmes intempestives. Il importe que l'exploitant maintienne une vigilance sans faille, malgré les perturbations de production qui peuvent résulter de cette situation. Il a d'ailleurs été récemment prescrit à l'exploitant un certain nombre de mesures complémentaires visant à ce que soient tirés les enseignements des difficultés rencontrées lors du fonctionnement de l'installation depuis le mois de janvier 1989. B. Les moyens nécessaires au déchargement des assemblages
C) Les conditions futures d'exploitation
(suite)
|
suite:
En avril 89, l'exploitant a par ailleurs décidé de reconstruire entièrement le PTC en acier inoxydable plutôt que de réutiliser l'ancienne cuve de rétention. Cette réutilisation avait d'ailleurs conduit à des réserves de la part de mon service. Le PTC devrait être disponible sur le site en 1991. Dans l'attente, le réacteur fonctionnera avec les assemblages combustible actuellement présents dans la cuve. Durant cette période, les travaux de construction du PTC s'effectueront parallèlement au fonctionnement du réacteur dans le respect des conditions de compatibilité qui ont été présentées par l'exploitant et jugées acceptables par mon service. A trois reprises cependant, le réacteur devra être arrêté afin que soient effectués des travaux particuliers incompatibles avec le fonctionnement (voir annexe 2). D) Conclusion
ANNEXE 1
Depuis le redémarrage du réacteur,
le 14 janvier dernier, la centrale a rencontré un certain nombre
de difficultés lors des essais mais n'a pas connu d'incidents sérieux.
En particulier, aucun événement n'a été classé
dans l'échelle de gravité.
p.14
|
- Sur la partie non nucléaire
de l'installation, deux événements sont à noter. Le
8 et 9 avril, des vibrations importantes ont été constatées
sur les alternateurs au cours des essais de lancement. Après équilibrage,
les deux arbres ont pu être remis en service et le couplage de la
tranche au réseau a eu lieu le 21 avril. Par ailleurs, lors de la
mise en service de chaudières auxiliaires, un déplacement
de tuyauterie a été observé sur un collecteur de vapeur.
Ce déplacement est dû à la présence d'eau et
a amené la centrale à analyser le système de purge
actuellement en place.
- A partir du mois d'avril lorsque les circuits sodium furent à leur température nominale, il est apparu un certain nombre d'alarmes intempestives correspondant aux systèmes de détection de fuite sodium. Dans la plupart des cas, ces alarmes furent fugitives. Cependant le 10 mai 1989, l'apparition d'une alarme permanente de fuite sodium sur l'enveloppe d'un générateur de vapeur, a entraîné l'arrêt de la centrale. Après décalorifugeage de la tuyauterie correspondante, il a été constaté que le cordon de détection avait été mis à la masse par son support métallique. ANNEXE 2
** la rampe par laquelle les assemblages combustibles sont extraits du PTC *** cette pièce sert à assurer l'étanchéité en partie supérieure de l'enceinte du gaz du PTC **** soient 325 JEPP à compter du 12 janvier 1989
(suite)
|
suite:
Arrêt définitif de l'installation La troisième tranche de la centrale
A du centre de production nucléaire de Chinon est un réacteur
de la filière «Uranium Naturel-Graphite-Gaz». Elle a
démarré en 1966, sa puissance actuelle est de 380 MWe. Electricité
de France, compte tenu de ses prévisions pour cette filière,
a programmé l'arrêt définitif de Chinon A3 pour 1994.
p.15
|
Sur les réacteurs de la
filière uranium naturel-graphite-gaz, le renouvellement du combustible
s'effectue en continu pendant le fonctionnement du réacteur. Le
dispositif de manutention, après avoir été chargé
en éléments combustibles neufs et mis en CO2 à
la pression du réacteur, vient s'accoster sur le canal à
renouveler. La permutation entre éléments combustibles neufs
et irradiés s'effectue, en pression, par l'intermédiaire
d'un barillet interne au dispositif de manutention.
Un canal est constitué de 15 éléments combustibles (repérés à partir de l'élément inférieur). Chaque élément combustible est constitué d'une chemise en graphite dans laquelle est sertie une cartouche contenant l'uranium naturel. Le vendredi 1er septembre 1989, alors que le réacteur de la tranche 1 de la centrale A du centre de production nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux était en service, un incident de manutention s'est produit au cours d'une opération de renouvellement programmé du combustible d'un canal identifié sous le numéro F11 M11 C16. L'élément combustible n°8 de ce canal s'est désolidarisé du système de manutention. Il est retombé, d'une hauteur d'environ sept mètres, dans son emplacement initial. Les premiers contrôles effectués à la suite de cet incident ont montré que l'étanchéité des gaines des éléments combustibles concernés ne semblait pas avoir été affectée. Le réacteur a été arrêté afin de procéder à l'expertise du canal contenant cet élément, et de rechercher les causes de l'incident. Cette expertise a montré que, sous l'effet du choc dû à la chute de l'élément combustible n°8, les cartouches des éléments n°4 à 7 avaient glissé vers le bas de quelques centimètres dans leur chemise. |
Les autorités de sûreté
ont demandé à l'exploitant:
- de définir, après expertise, les mesures correctives à apporter pour éviter le renouvellement de ces divers incidents, - d'améliorer l'organisation de la qualité des équipes d'intervention qui doit notamment imposer, après chaque incident, de tirer les enseignements correspondants préalablement à la poursuite des opérations. L'exploitant ayant proposé un ensemble de mesures allant dans ce sens, le redémarrage du réacteur a été autorisé par le chef du service central de sûreté des installations nucléaires et a eu lieu le 24 septembre 1989. Le système de préhension habituel par la chemise étant dès lors inadapté, le retrait des éléments endommagés a nécessité l'utilisation d'un outillage particulier de dépannage permettant la préhension directe de la cartouche par une pince placée sous surveillance vidéo et introduite dans le réacteur au travers du dispositif de manutention à l'aide d'un treuil. Des difficultés de préhension ont entraîné deux nouvelles chutes d'éléments combustibles, l'une de cinq mètres (élément combustible n°8) et l'autre d'un mètre (élément combustible n°7), sans conséquence apparente. Le canal concerné a été vidé de ses autres éléments combustibles usés. Il est rechargé en éléments combustibles neufs depuis le 16 septembre. Pendant ces manutentions, un autre incident s'est produit. En effet, la ventilation normale de la machine de déchargement du combustible a été interrompue à la suite d'un choc sur l'armoire électrique par un objet transporté par un pont roulant. Elle a été rétablie après 40 minutes au cours desquelles une ventilation de secours a permis d'éviter l'échauffement des éléments combustibles présents dans la machine. p.16
|