Cela fait au moins trois
numéros que l'on n'a pas abordé de questions techniques,
je pense que cela vous manque. D'autant plus qu'il y a toujours des tremblotis
dans la rigueur.
Le renoncement à l'ingénieur de Sûreté en est un. Les arguments de conflits d'autorité ou de temps nécessaire pour examiner les situation sont mauvais. Si on doit respecter les impératijs de sûreté avant tout il y aura toujours des conflits . Mais comme c'est la sûreté qui doit gagner c'est l'ISR qui doit avoir le dernier mot. Dans le cas présent ce sera toujours le kW. Les divers incidents: - Chooz et ses salles de contrôle à refaire. - Le Blayais et ses tiges filetées cassées déclarées 11 mois après l'incident mais surtout réparées sur le 4ème réacteur, 9 mois après la découverte. Et, pire sur les trois réacteurs on en a trouvé 17 détériorées!!! - Dampierre et ses contrôles de soudure falsifiés. Découverte par voie officieuse et confirmée par les prestataires de service la falsification des radiographies est un mauvais plagiat du "Syndrôme chinois". Si on peut mentir sur un point pareil que ne peut-on faire pour masquer son incompétence? - Saint Alban et sa dosimétie défectueuse. Comme il s'agit du couvercle de cuve et qu'il y a des fissures sur de nombreux réacteurs, on a intérêt à avoir du matériel en bon état sinon les agents vont trinquer. Et en plus il a des cracks dans la tuyauterie secondaire liés à des erreurs de fabrication !! Et combien a-t-on découvert de défauts? un, deux? Vous êtes loin du compte: on en a trouvé plus de 200 et on va en réparer 2, les plus importantes dixit le communiqué. Sympa on va fonctionner avec au moins 198 défauts, excusez du peu!!! Et j'allais oublier "la mauvaise humeur d'un technicien" qui a passé sa rancoeur sur les arrêts d'urgence des réacteurs de Paluel et les a arrêtté tous les trois. Est-ce de la mauvaise humeur ou une façon de dénoncer des carences? Nul ne saura, parmi le public, bien sûr, mais même avec cette hypothèse c'est vraiment une idée bizarre et dangereuse. Comme vous pouvez constatez il faut faire un effort car nous avons rendez-vous avec le destin en 1993 (1989 Three Miles Island, 1986 Tchernobyl, 1993...). Mieux vaut y songer avant. Lisez attentivement le rapport sur les 900: la conclusion est géniale. Car Fessenheim qui est le seul site où des acteurs extérieurs au sérail ont mis un petit, bien petit, grain, à droit a une mention spéciale par l'ampleur des vérifications. Quand on pense que c'est là qu'on a eu des problèmes de fissures après la visite, on mesure toute l'ampleur du sujet. Et surtout que le petit grain a eu bien du mal à obtenir quelque chose!! Bonne lecture. (suite)
|
suite:
(mai-juin 1992) BLAYAIS (Gironde) Réacteur 4 Le fonctionnement de ce réacteur n'a
été affecté par aucun événement notable.
DAMPIERRE-EN-BURLY (Loiret)
Fin mai 1992, l'exploitant EDF a été
inforrné officieusement que certains documents fournis par un prestataire,
à la suite de travaux effectués sur le réacteur no
1, auraient pu être falsifiés, et que trois soudures sur un
circuit important pour la sûreté ne seraient pas conformes
aux spécifications.
p.20
|
Afin d'éclaircir cette
affaire, l'exploitant a réalisé, le 11juin, de nouveaux contrôles
des soudures incriminées.
Alors que les procès-verbaux de contrôle et les radiographies présentées contractuellement par le prestataire concluaient à la conformité de trois soudures, les nouvelles radiographies effectuées par EDF montrent l'existence de défauts significatifs sur deux soudures. Celles-ci auraient dû, dans ces conditions, être refaites. La comparaison entre ces documents a montré que des radiographies d'autres soudures ont été utilisées par l'intervenant du prestataire comme fausse preuve de conformité. Dès la confirmation de cette anomalie, EDF a refait les deux soudures défectueuses. De nouveaux contrôles par radiographies sont en cours sur les soudures réalisées par le passé, par ce prestataire, sur le site. Les résultats de ces nouveaux contrôles seront comparés aux radiographies réalisées en leur temps. Une visite de surveillance a été effectuée le 22 juin par les inspecteurs de la DSIN et de la DRIRE Centre. Au cours de cette visite, l'exploitant et le prestataire ont confirmé la falsification de procès-verbaux. Le prestataire a fait part à Electricité de France d'une liste de soudures susceptibles d'avoir donné lieu à une falsification de leur procès-verbal de contrôle. La surveillance des prestataires, prévue dans le cadre du système d'assurance qualité d'Electricité de France, n'a pas permis d'éviter cette fraude. Les inspecteurs n'ont pu connaître les raisons et motivations de celle-ci, qu'elles soient ou non propres à des personnes. Aussi, dans l'attente d'explications complémentaires sur ses origines, la DSIN a demandé à EDF de lever le doute sur la qualité des soudures réalisées par ce prestataire sur le parc nucléaire et sur la conformité des procès-verbaux associés. Le 6juillet, les services techniques d'EDF ont proposé un certain nombre d'actions dans ce sens: - les investigations se poursuivront sur le site de Dampierre afin de déterminer les causes de l'incident; - un recensement des travaux réalisés par le prestataire sur le parc est en cours; - lors des arrets programmés des réacteurs, un contrôle par sondage des soudures suspectes sera réalisé; - une réflexion est en cours afin de définir un plan d'action pour éviter le renouvellement d'un tel incident et notamment pour redéfinir les procédures de surveillance de la qualité. Un premier bilan, réalisé sur quelques réacteurs du parc nucléaire, n'a pas montré l'existence de telles pratiques sur d'autres sites. Enfin, le redémarrage de chaque réacteur du parc, actuellement à l'arret, est soumis au préalable à la présentation d'un bilan des contrôles réalisés à l'autorité de sûreté, la DSIN. En raison de la découverte fortuite d'anomalies importantes pour la sûreté non vues aux contrôles normaux, de la falsification de documents relatifs à la sûreté, et des enseignements à en tirer pour la surveillance de ses prestataires par EDF, cet incident a été classé, dans l'état des investigations, au niveau 1 de l'échelle de gravité. (suite)
|
suite:
Réacteur 1 Le réacteur est à l'arrêt
depuis le 22 mai pour visite partielle et rechargement en combustible.
Réacteur 2 p.21
|
Défauts de soudures à la centrale de Saint-Alban (Isère) Le Monde, dimanche 4 - Lundi 5 octobre 1992
|
Après des incidents, des problèmes
de hiérarchie, on avait créé un poste nouveau "ISR".
Il était sensé exercer un contrôle continu de l'exploitation.
Parce que cela risque de "déresponsabiliser" les équipes
on le retire.
|
Usines Centre d'études Centrales nucléaires p.22
|
I. Introduction
Electricité de France a construit, à partir du début des années 1970, des réacteurs de 900 MWe à uranium enrichi et eau pressurisée (REP) dont la première unité, Fessenheim 1,a été mise en exploitation en décembre 1977; cinq autres de ce type, Fessenheim 2 et Bugey 2,3,4,5 ont été construites et mises en exploitation entre mars 1978 et janvier 1980. Ces six unités sont aujourd'hui regroupées sous l'appellation "paliers CP0". Par la suite, 28 unités du même type et de même puissance, constituant les paliers CP1 et CP2, ont été mises en exploitation, la dernière étant Chinon B4 mise en exploitation en avril 1988. La pratique française prévoit de réaliser, après une dizaine d'années d'exploitation, un ensemble de contrôles désignés sous le nom de "visite décennale". L'arrêté du 26 février 1974 qui réglemente la conception, la fabrication et l'exploitation des chaudières nucléaires des réacteurs à eau sous pression prévoit la surveillance dont doit faire l'objet le circuit primaire principal; d'abord, une surveillance continue des paramètres de fonctionnement pertinents vis-à-vis de l'intégrité des structures; ensuite, une visite partielle à chaque arrêt pour rechargement; enfin, périodiquement, une visite complète, portant sur l'ensemble de l'appareil, accompagnée d'une épreuve hydraulique dont la première est réalisée avant la mise en exploitation de l'installation, la deuxième trente mois au plus tard après le chargement en combustible, les suivantes au maximum tous les dix ans (d'où l'appellation de visite décennale). Une partie des opérations que comporte la visite complète peut être faite lors des visites antérieures à condition que celles-ci ne précèdent pas l'épreuve de plus de deux ans. Le renouvellement de l'épreuve de l'enceinte de confinement est également prévu par les règles générales d'exploitation de chaque tranche, tous les dix ans. Ces contrôles nécessitent un arrêt de longue durée qui est mis à profit pour réaliser des opérations de maintenance lourde, en plus des opérations de maintenance usuelle, ainsi que des modifications destinées à améliorer la sûreté des tranches. A ces différents titres, une "visite décennale" représente une étape importante pour la sûreté d'exploitation d'une tranche dans la mesure où elle permet d'établir un "bilan de santé" de celle-ci et de procéder si nécessaire à certaines améliorations importantes. Une visite décennale est en effet l'occasion de dresser le bilan des activités de maintenance et d'essais qui visent essentiellement à maintenir ou améliorer le niveau de sûreté initial et à anticiper les problèmes à venir, de porter un jugement sur leur efficacité pour examiner des actions complémentaires qui doivent être envisagées. Ces bilans doivent apporter des éléments de jugement sur l'état des matériels importants pour la sûreté après une dizaine d'années de fonctionnement ainsi que sur la qualité de la surveillance exercée sur les matériels pendant cette période. Par ailleurs, compte tenu de l'évolution des connaissances et des études de sûreté récentes, un exercice de réévaluation périodique de sûreté du palier CP0 a été lancé. Les visites décennales des tranches de ce palier ont été mises à profit pour réaliser un important programme d'essais en particulier sur les circuits qui ne sont pas sollicités en fonctionnement normal et qui ne peuvent pas être couverts par les programmes d'essais périodiques, ces systèmes ayant pu subir des dégradations dans le temps du fait du vieillissement "naturel" ou d'interventions liées à des modifications ou à des opérations d'entretien. (suite)
|
suite:
Un premier bilan de la première visite décennale de Fessenheim l,effectuée en 1989, a été présenté dans le rapport consacré au retour d'expérience, présenté au CSSIN enjuin 1990. Les visites décennales du palier CP0 se sont poursuivies en 1990 par celles des tranches Bugey 2, Fessenheim 2 et Bugey 4; les visites décennales des trois premières tranches du palier CP1-CP2; Dampierre 1, Tricastin 1 et Gravelines 1 ont égale ment été réalisées en 1990. Les visites décennales des tranches du palier CP0 se sont achevées en 1991 avec celles des tranches Bugey 3 et Bugey 5. La première visite décennale de Fessenheim 1 a permis de tirer des enseignements tant pour les autres visites décennales que pour l'exercice de réévaluation de sûreté. C'est ainsi que le groupe permanent a procédé à l'examen des résultats: - des contrôles réglementaires et des principaux contrôles, - des essais des principaux systèmes, - du bilan des travaux des modifications importantes pour la sûreté, - du bilan de l'arrêt en matière de radioprotection. II. Bilan des contrôles de la cuve du circuit
primaire principal
Démarche générale
La température de transition fragile-ductile
p.23
|
Au moment des premières
visites décennales, le décalage de la température
de transition est estimée par Electricité de France, non
pas jusqu'à la fin de vie de la tranche, mais pour 10 ans (date
de l'épreuve hydraulique) et pour 20 ans (date de la prochaine épreuve),
à partir d'une formule "FIS" proposée en 1986 par Framatome
et correspondant mieux aux aciers de cuve français. Dans cette formule,
interviennent les teneurs en élérnents supposés fragilisants
(cuivre, nickel et phosphore) et les fluences telles que réestimées
en 1990 par le Commissariat à l'Energie Atomique. En outre, ces
estimations doivent être des surestimations des valeurs déterminées
dans l'exploitation du programme de surveillance où les décalages
de la température de transition sont déterminés à
partir d'essais d'impact d'éprouvettes Charpy en acier représentatif
de la cuve, disposées dès le démarrage du réacteur
à la périphérie de l'écran thermique, avec
un facteur d'anticipation (rapport du flux neutronique reçu par
les éprouvettes au flux au point le plus chaud de la cuve) de l'ordre
de 1 pour le palier CP0 et de 3 pour le palier CP1. Les valeurs calculées
des températures de transition à10 ans restent inférieures
à 65oC.
La vérification de l'absence de défaut nocif dans la
zone la plus irradiée de la cuve
Analyse mécanique de la tenue de la cuve
(suite)
|
suite:
Cependant le développement en cours des méthodes de calcul laissent présager que la limite de 65oC devrait pouvoir être relevée. En outre, on peut signaler que les nouvelles gestions de coeur mises en oeuvre pour le palier CP0 conduisent à des irradiations inférieures à celles déterminées à la conception. Des réflexions sont en cours pour améliorer les possibilités d'inspection, par exemple, par un traitement plus poussé du signal ultrasonore; cependant les résultats seront nécessairement limités tant que les irrégularités entre passes de revêtement seront aussi marquées, d'où l'idée d'un meulage possible du revêtement de la cuve. III. Modifications
IV. Essais décennaux
Essais décennaux de Fessenheim 1
p.24
|
Pour exécuter ces tâches,
une organisation spéciale a été mise en place, comportant
des représentants du Service de la Production Thermique et de la
Direction de l'Equipement, placée sous l'autorité du chef
de centrale. Un ingénieur de l'IPSN a suivi le déroulement
du programme d'essais (examen des programmes d'essais, examen des résultats).
D'une manière générale, ces essais se sont bien déroulés, grâce aux moyens importants mis en oeuvre par la centrale et la structure "décennale" évoquée plus haut. Les essais effectués se répartissent en trois catégories: - requalifications suite aux modifications (environ 300 procédures d'essais), - essais périodiques prescrits par les règles générales d'exploitation, - les essais de démarrage de Chinon B4, qui n'avaient pas été faits en 1977 à Fessenheim; cette dernière catégorie regroupe environ 20 procédures d'essais, dont les plus importantes sont: - la vérification du fonctionnement des pompes d'injection de sécurité et d'aspersion dans l'enceinte en aspiration dans les puisards de l'enceinte, - les pertes de sources (sources électriques 125 V continu et 220V, air comprimé de régulation). L'ampleur des essais a justifié la rédaction d'une procédure d'ensemble qui: - regroupe tous les essais, - permette la planification détaillée de leur enchainement, - synthétise les résultats d'essais en fin d'arrêt. Enseignements tirés des essais de Fessenheim 1
(suite)
|
suite:
Essais de redémarrage des tranches CP1-CP2 Plus généralement, compte tenu des enseignements des premières visites décennales, Electricité de France a proposé une doctrine de mise en oeuvre des essais applicable au redémarrage des tranches des paliers CP1-CP2, après une première visite décennale. Cette doctrine qui a reçu l'approbation des autorités de sûreté, prévoit, en dehors de l'application du programme d'essais périodiques normalement prévu par les règles générales d'exploitation, l'exécution de trois types d'essais destinés à répondre aux objectifs suivants: 1) pallier les risques engendrés par le nombre important de démontages et d'interventions résultant de l'application des programmes de maintenance, 2) exercer un contrôle global après réalisation d'un nombre important de modifications partielles, 3) confirmer ou infirmer les choix faits lors de la définition des programmes d'essais périodiques. Par les essais du premier type, il s'agit de vérifier la disponibilité des systèmes après intervention; ces essais concernent toutes les tranches. Les essais de type 2, réalisés sur quelques trnnches d'un palier, visent à s'assurer de la cohérence des modifications multiples qui ont pu être réalisées tout au long de l'exploitation des tranches. Les essais de type 3, réalisés sur une tranche de palier, concernent les reprises d'essais à programmer pour vérifier le respect de critères de sûreté ou les séquences d'essais non contrôlées depuis les essais de démarrage des tranches. Compte tenu de l'expérience acquise, parmi les essais qui devront être exécutés sur les tranches des paliers CPl-CP2, figurent: - la réalisation de vérifications concernant le fonctionnement des pompes de sauvegarde et l'étanchéité des parties de ces circuits situés à l'extérieur de l'enceinte, - des essais de validation de matériels; c'est ainsi que les épreuves de l'enceinte de confinement devront être mises à profit pour faire des essais de décompression à travers le filtre à sable et des essais de réinjection d'effluents dans l'enceinte, permettant ainsi de tester les matériels concernés dans des conditions de pression représentatives des conditions accidentelles, - les essais de perte de sources électriques: par leur importance, ces essais méritent d'être détaillés. Il s'agit d'essais d'ensemble réalisés jusqu'à présent uniquement lors des premiers essais de démarrage; ils impliquent un grand nombre de matériels et nécessitent des précautions particulières, raison pour laquelle ils sont réalisés coeur déchargé. Trois objectifs leur sont assignés: - vérifier que les matériels installés réagissent, en cas de perte de source, de la manière prévue dans les études correspondantes, - démonter la pertinence et l'absence d'ambiguïté des instructions des procédures de conduite post-accidentelles et consignes correspondantes, compte tenu du comportement des matériels, - former les équipes d'exploitation à la conduite de la tranche dans les conditions de pertes de sources. Pour atteindre ces objectifs pour les tranches des paliers CPl-CP2, suite aux nombreuses modifications réalisées depuis le premier démarrage des tranches, il est apparu nécessaire que soient réalisés: - sur chaque tranche en "visite décennale", des essais de perte de tableau(x), système par système, afin de vérifier le comportement de chaque matériel important pour la conduite de la tranche. L'expérience acquise à Bugey 2 montre que ces essais partiels peuvent être représentatifs dans les conditions d'arrêt à froid pour intervention de la chaudière, p.25
|
- sur une tranche représentative
de l'état de réalisation des modifications de fin de palier,
des essais complets de pertes de sources permettant de valider les règles
et procédures de conduite. Le choix de l'état de la tranche
pour réaliser ces essais doit résulter d'un compromis entre
la représentativité des essais et les risques associés.
Une grande partie de ces essais a été réalisée
à Dampierre 1, en profitant de la phase d'essais à chaud
coeur déchargé, suite au remplacement des générateurs
de vapeur.
Epreuves des enceintes de confinement et autres contrôles
V. Rejets et radioprotection
(tableaux non fournis sur la G@zette)
(suite)
|
suite:
Les rejets mesurés durant une année de visite décennale restent dans la moyenne des valeurs de rejet observées sur plusieurs années. En revanche, compte tenu des travaux effectués, les doses reçues par les travailleurs sont beaucoup plus élevées pour les années de visite décennale. Le coût en dose collective pour les centrales ayant subi cette visite est le suivant: - Fessenheim 1: 7,2 h.Sv - Fessenheim 2: 5,2 h.Sv - Bugey 2: 6,4 h.Sv - Bugey 4 : 5,71 h.Sv - Tricastin 1: 4,53 h.Sv - Gravelines 1: 5,7 h.Sv - Dampierre 1: 4,8 h.Sv Soit une moyenne de 5,55 h.Sv, qui doit être comparée avec une moyenne de dose collective annuelle pour les mêmes centrales de 2,92 h.Sv en année courante. La dose collective prévue pour la visite décennale de Fessenheim 1(5,85 h.Sv) a été largement dépassée puisqu'elle a atteint 7,2 h.S v. Les doses prévisionnelles sont établies à partir de la valeur moyenne des débits de dose ambiants mesurés en différents endroits du réacteur (indice d'activité) et de la durée présumée des travaux et contrôles. C'est en analysant, chantier par chantier, les écarts entre doses prévisionnelles et doses réelles que des enseignements peuvent être tirés sur le plan de l'organisation et de la planification des travaux. Dans le cas de Fessenheim 1, l'exploitant a mis en évidence qu'il serait souhaitable de ne faire, tuyauteries primaires vidangées, que les travaux et contrôles exigeant cet état de la tranche, toutes les autres interventions devant être faites, tuyauteries primaires pleines d'eau, afin de limiter les débits de dose ambiants. L'examen de la répartition des doses collectives par chantier présente quelquefois des difficultés d'interprétation en raison d'erreurs d'affectation des doses à la sortie de la zone contrôlée. Des dispositions sont à l'étude pour remédier à cette situation. VI. Conclusion
p.26
|