EPR Penly: communiqué commun 15/05/2009 Rouen / Paris, le 15 mai 2009: Alors
qu'aucune procédure légale n'a été faite, que
le processus de consultation obligatoire, n'a pas été respecté,
au mépris des décisions du Grenelle de l'Environnement, le
Préfet de région Haute-Normandie présente à
Offranville (76), en catimini, aujourd'hui, les modalités de mise
en oeuvre du chantier du réacteur EPR de Penly aux décideurs
politiques, économiques et sociaux. Bien entendu, fidèle
à sa transparence légendaire l'industrie nucléaire
organise cette réunion sans la presse.
(suite)
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suite:
EPR finlandais: les déboires s'accumulent! L'Usine nouvelle.fr (mai 2009) L'autorité de sûreté
nucléaire finlandaise a ordonné la suspension des travaux
de soudure du circuit primaire qui équipera la centrale nucléaire
d'Olkiluoto, vitrine du nouveau réacteur EPR d'Areva.
p.19
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COMMENTAIRE: Nos centrales vont subir leur 3e décennale.
Tout commence avec Tricastin (mai 2009) et cela n'a pas trop bien débuté;
chute de gueuses lors des tests du pont polaire. Et miracle nul n'a été
touché!!!
Pour les dégâts, on attend:
remarquez, même si le couvercle a été touché,
ce sera juste un bruit de tiroir-caisse. En effet tout se change dans un
réacteur, enfin presque tout, il faut seulement du temps. Et tout
se paie, l'électricité non produite, comme un couvercle:
quelques millions ou dizaines de millions €.
Nos centrales nucléaires
sont comme tout, elles vieillissent d'un an supplémentaire tous
les ans. 19 d'entre elles ont entre 25 et trente ans d'âge, la durée
de vie pour laquelle elles ont en principe été cocues.
Une durée de vie établie à l'origine alors qu'il n'existait dans le monde que peu d'informations techniques sur leur vieillissement et leur durée de vie ultime. Elle fut donc sans aucun doute fixée à l'époque de manière conservatrice. Maintenant que nous approchons pour certaines d'entre elles de l'échéance des trente ans, la question va se poser d'une prolongation éventuelle de cette durée de vie. Mais, pour revenir sur un élément aussi critique sur le plan de la sécurité, il est impératif de rassembler toutes les informations disponibles dans le monde sur le parc de centrales existant, sur la manière dont elles ont vieillies, sur les éléments plus particulièrement affectés par ce vieillissement et donc critiques et sur les possibilités de les réparer, les renforcer ou les remplacer. C'est le rôle de l'ASN de le faire et d'établir les standards de fonctionnement des différents éléments des centrales. Elle vient justement de rendre son rapport annuel au Parlement en se plaignant qu'EDF et son Président, Monsieur Gadonneix, ait fait en décembre des annonces non justifiées à son sens sur ce sujet alors qu'elle ferait mieux d'en documenter techniquement les possibilités La première étape qui va se dérouler cette année consiste pour l'ASN à faire les visites décennales des centrales les plus vieilles et en particulier de celles du Tricastin et de Fessenheim pour décider de la possibilité d'étendre leur durée de vie de 30 à 40 ans et définir dans quelles conditions de remplacement d'éléments, une telle extension pourrait être acceptée par l'ASN. Une année critique car si par extraordinaire, l'ASN décidait de ne pas étendre cette durée de vie à Quarante ans, ce serait tout le plan d'exploitation d'EDF qui serait à revoir. En clair EDF n'aurait plus la possibilité de satisfaire la demande avec un parc de centrales qui serait amputé tous les ans d'une ou deux unités ! |
EDF a t elle un "plan B" au cas où
l'ASN en décidait ainsi? À ma connaissance non, à
part de procéder alors, vers 2025/2030, à des importations
massives d'électricité en provenance du reste de l'Europe
et à condition qu'il y ait de tels excédents disponibles.
Alors que la demande ne cesse de croître, que la France était
un pays traditionnellement exportateur d'électricité et que
les exigences environnementales (TGV, voitures électriques etc.)
poussent à l'accroissement de la demande, cela semble totalement
exclu. À 10 ans de délai de construction pour une centrale
nucléaire, il est trop tard déjà pour réagir.
Quant à combler l'écart production/demande avec les centrales
conventionnelles à gaz plus rapidement constructibles, elles se
traduiraient par une augmentation considérable de nos émissions
de CO2.
C'est dire que l'ASN a peu de marges de manoeuvre. Heureusement les éléments techniques disponibles dans le monde montrent que passer de 30 à 40 ans de durée de vie est possible sans grand risque. Le débat va surtout porter sur les éléments à renforcer ou remplacer, sur les procédures de suivi à mettre en place (etc.) et donc sur le montant de la facture pour EDF. En fait l'extension de la durée de vie à 40 ans est déjà quasi acquise à la réserve ci-dessus près. On discute plutôt dans le monde de l'extension de cette durée de vie à... 60ans. Un prolongement de durée de vie que le régulateur américain, la NRC a déjà accepté dans certains cas. Une extension de vie de 40 à 60 ans est estimée par EDF coûter 400 millions € par réacteur soit dix fois moins qu'un réacteur EPR neuf. Par contre s'il fallait remplacer des gros équipements et en particulier la cuve, on atteindrait rapidement la limite économique à partir de laquelle il vaudrait mieux procéder à une installation nouvelle. Tout dépendra donc de la résistance des cuves et de l'état de leurs revêtements. C'est cette décision cruciale sur l'avenir de l'industrie nucléaire qui découlera de la série d'inspections décennales qui vont se dérouler tous les ans à partir de maintenant. À suivre avec intérêt... p.20a
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Le parc nucléaire civil comptera bientôt 48 nouvelles installations, par rapport aux 443 réacteurs existants dans 31 pays. L'édification de 114 autres centrales est prévue. La part de l'énergie produite en 2008 représente environ 16% de la production mondiale d'électricité. Cette proportion équivaut à peu près à la part de l'énergie hydraulique, a indiqué le Forum nucléaire suisse, anciennement l'Association suisse pour l'énergie atomique. Le pourcentage de courant nucléaire atteignait 39% en Suisse l'année dernière, tandis qu'il se montait à 76% pour la France. |
Les Etats-Unis ont déposé des demandes de construction portant sur un total de 26 réacteurs nucléaires. Avec 11 projets de construction en cours, la Chine est en tête du classement, suivi de la Russie (8) et de l'Union européenne (6), à égalité avec l'Inde (6). En Suisse, trois projets ont fait l'objet de demandes d'autorisation, soit celui d'Atel dans le Niederamt soleurois et ceux d'Axpo et FMB en remplacement d'ici 2020 des centrales nucléaires de Beznau I et II (AG) et de Mühleberg (BE), les plus anciennes de Suisse (1969 et 1972). Les deux autres réacteurs se trouvent à Gösgen (SO) et Leibstadt (AG). p.20b
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