La poursuite de l'exploitation de la filière nucléaire n'est plus possible sans l'élimination de ses dangereux déchets, composés de radionucléides dont la durée d'activité s'étale entre quelques semaines et quelques centaines de milliers d'années ou davantage. Cette élimination, impossible dans de bonnes conditions, est le goulet d'étranglement de cette filière constipée. La loi Bataille du 30 décembre 1991 offrait trois voies: le stockage en surface, la séparation-transmutation (impraticable industriellement selon de nombreux physiciens), enfin l'enfouissement. La méthode la plus expéditive et la moins coûteuse en argent, peu soucieuse du prix de la santé des populations et du maintien de l'habitabilité des territoires, sur le moyen ou le long terme sinon même sur le court terme, est l'enfouissement. Et, c'est celle choisie par l'ANDRA dont l'implantation d'un premier «laboratoire» à Bure, n'a été possible que grâce à la relative passivité de la population locale, le manque d'information de nombreux élus et à quelque complaisance de certains d'entre eux; dans d'autres régions, comme sur les granites de l'Ouest de la France ou le domaine salifère des Dombes, les représentants de l'ANDRA ont été chassés, parfois même manu militari. En cas de prolongation de la filière nucléaire, comme ses partisans le souhaitent, en particulier les gros industriels et leurs soutiens politiques, il est évident que le nombre de sites nécessaires augmentera et l'ANDRA trouvera de plus en plus de difficulté à en trouver ailleurs, du moins par des voies démocratiques. Rappelons en effet que jusqu'ici, l'avis de la population n'a jamais été pris en compte, un referendum sur Bure ayant été demandé par pétition et refusé par le Préfet de la Meuse. Nous allons donc étudier comment procède cette agence en vue d'implanter un site, montrer que l'espoir d'une réversibilité de l'enfouissement est illusoire, que la recherche et l'exploitation de l'excellent potentiel géothermique de Bure et de ses environs seront très compromises, que le confinement et l'emballage des déchets n'empêchera pas leur remontée de débuter, par chance, que dans une petite centaine d'années (la meilleure nappe aquifère dans les calcaires oxfordiens - de la région, par contre, risquant d'être contaminée presque dès le début), enfin que la toxicité de certains radionucleides, s'écoulant en direction de l'Atlantique et de la mer du Nord, risquera de sévir sur une bonne partie de la région. 1- Choix d'un site d'enfouissement
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2- Réversibilité L'assurance d'une réversibilité du «stockage» a été exigée au début par de nombreux élus, sans réponse vraiment négative de l'ANDRA, avant choix du site, comme condition d'acceptation d'un «laboratoire» à Bure, mais ce dernier s'est révélé n'être qu'un cheval de Troie. Un stockage n'est techniquement possible qu'en surface ou en sub-surface et déjà sur le moyen terme, il est beaucoup plus coûteux (surveillance, entretien,...); en profondeur il n'existera que des enfouissements (Voir MOUROT 1997, ainsi que GODINOT -30-082005). Le dossier Argile 2005 de l'ANDRA décrit le mode de «stockage» des colis de déchets «B» à évents encore tièdes et dégagements gazeux à la fois toxiques (tritium), voire explosifs dans le milieu confiné des alvéoles (hydrogène). La taille et le poids des colis, leur manutention (robots), la précision du stockage dans les épis et la nécessité d'un scellement immédiat, excluent toute réversibilité et d'ailleurs, pourquoi «stocker» si profond, comme le faisait observer Mourot, plutôt que de laisser les colis en sub-surface? L'enfouissement a lieu dans la zone abîmée de l'encaissant (de plus en plus abîmée avec le temps, voir le tunnel de Tournemire creusé il y a un siècle), donc beaucoup plus perméable et contaminant, avec effet boomerang possible vers les puits ou descenderies, contamination rapide des nappes sur le court terme, voire explosion souterraine. Devant ces types de dommages, un stockage en subsurface est contrôlable, mais un enfouissement ne l'est plus. Il est clair qu'un exploitant du site va jouer son va-tout, en espérant un répit sans accident pendant quelques dizaines ou centaines d'années selon la dépense et le soin apportés au conditionnement des déchets; mais le principe de précaution, vu l'absence de réversibilité, est totalement délaissé. 3- Potentiel géothermique
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Il a fallu attendre 2008 pour obtenir les premiers résultats du seul sondage (réalisé à Montiers) retenu par l'ANDRA: dans la chambre de test, à 1.892m, la température est de 66°C, et la perméabilité mesurée sur 15m dans les grés du Trias inférieur, avec «quelque 10-5 m/sec», déjà bonne, mais le sondage a été arrêté à 2.000m et depuis lors, nous attendons la suite des mesures, dont les résultats auraient dû être rendus courant 2009. Dès à présent, on peut déjà dire que les deux seuls sondages réalisés au-dessous de 1.500m dans la zone de Bure, celui de Montiers comme celui de Lezéville, confirment tous deux son potentiel géothermique ~ celui de Lezéville, à son époque destiné uniquement à la recherche pétrolière, n'avait pas à être prolongé, mais par contre celui de Montiers, spécifiquement dédié à la recherche géothermique, pourtant seul retenu sur les trois proposés, a été stoppé par l'ANDRA le plus tôt possible, comme si elle redoutait une amélioration du score. 4- Toxicité des déchets
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Le lobby nucléaire (EDF, AREVA, CEA, etc.), avec l'appui de la dictature locale, a «occupé le terrain» en finançant des missions françaises (programmes ETHOS, puis CORE) d'études scientifiques sans apporter aucune aide sanitaire, avec pour effet le plus clair d'évincer les chercheurs locaux d'une bonne partie du territoire contaminé (TCHERTKOFF, 2006, p.349 et suivantes). Les deux plus connus d'entre eux sont l'anatomo-pathologiste Youri BANDAJEVSKY et le physicien Vassili NESTERENKO, qui ont longtemps collaboré dans l'étude des dommages sanitaires et les moyens d'y remédier (La pectine de pomme adsorbe les métaux lourds, dont 137Cs; son ingestion en élimine une partie dans les selles; ce dernier émettant à la fois des rayons bêta et gamma, l'efficacité des cures est contrôlée par gammamétrie). Les résultats de leurs travaux sont très clairement exposés dans l'ouvrage de Wladimir TCHERTKOFF sur Tchernobyl (2006), dont nous vous recommandons chaudement la lecture; vous pouvez également lire, d'un trait, le texte de l'intervention de Michel FERNEX (2008), professeur émérite de la faculté de médecine de Bâle. Vous en apprendrez un peu plus que par les rapports des organismes officiels français, qui limitent les conséquences sanitaires de la catastrophe à 4.000 cancers de la thyroïde induits par l'iode radioactif (voir: ASN, mars 2006), en omettant de mentionner le calvaire permanent d'une population vivant de nourriture contaminée. Avant de donner quelques indications sur l'impact sanitaire des radionucleides dont l'ANDRA voudrait nous confier la garde, nous allons d'abord résumer les principaux résultats des travaux de ces chercheurs biélorusses sur les territoires contaminés de Tchernobyl, qui s'adapteront tout aussi bien, tôt ou tard, aux terrains pénalisés par des enfouissements. La nouveauté la plus marquante en est l'aptitude des végétaux à recycler les «métaux lourds», en particulier des radionucleides et celle de ces derniers, inhalés ou ingérés même à faibles doses par les animaux et les gens, à se concentrer préférentiellement dans certains organes: glandes à secrétions internes, tissus musculaires comme le muscle cardiaque, etc., tandis que la peau et les tissus graisseux contiennent 100 fois moins de 137Cs que les organes cités plus haut; tissus osseux avec 90Sr, dont ceux proches de la moelle épinière, etc.). Ce mécanisme de concentration, aboutissant à une irradiation continue des organes les plus importants, d'où maladies les plus variées, attaques du système immunitaire et, plus grave encore, du patrimoine génétique (apparition de monstres), affecte en première ligne les tout-petits (foetus et enfants), dont le métabolisme est intense et les organes encore en gestation ~ les cancers de la thyroïde, seuls méfaits mentionnés par les officiels, ne constituent qu'une infime partie des dommages. Toute nourriture (végétaux cultivés, lait et viandes d'élevage, baies et champignons, gibier) est plus ou moins contaminée selon les endroits, de même que l'eau (zones de pollution en «taches de léopard») ; l'usage des cendres du bois de chauffage, véritables concentrés de radionucléides (on n'ose imaginer les conséquences des feux de forets), utilisées comme fertilisant du potager traditionnel (seul engrais à portée d'une population ruinée), entraîne d'année en année une aggravation du désastre, le nombre d'enfants malades progressant, pour le seul Belarus, de 100.000 après le début de la catastrophe, à 400.000 actuellement, sur un total de 500.000. Ces mécanismes de contamination (recyclages des métaux lourds dans les végétaux, concentrations sélectives dans l'organisme, d'où sources d'irradiation interne donc permanente), sont les résultats essentiels des chercheurs biélorusses (modèle de Tchernobyl), niés par l'AIEA et les autorités sanitaires, qui ne retiennent pour Tchernobyl que le seul modèle d'Hiroshima avec irradiations externes très temporaires. En France, le modèle de Tchernobyl a été défendu entre autres par la physicienne Bella BELBEOCH dans la Gazette nucléaire, revue indépendante éditée par le GSIEN, qui a toujours insisté sur le rôle toxique de l'irradiation chronique interne même à faibles doses que nos autorités officielles s'obstinent à ignorer. p.15
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Quand l'ANDRA présente les déchets FA-VL sans mention de leur toxicité, elle laisse le public et ses élus dans une ignorance presque totale: FA signifie faible activité, ce n'est pas dangereux, même si ses démarcheurs révèlent qu'ils comportent entre autres des objets contenant du radium, du thorium ou de l'uranium avec un listing digne de Prévert (objets à usage médical, boussoles, plaques luminescentes...), sans plus: ajoutons-y quelques détails. Ce que l'ANDRA ne dit pas: sous le nom de FA-VL, se cachent aussi quelques radionucléides en petites quantités mais extrêmement toxiques même à très faibles doses. Nous n'en citerons que quelques-uns, en nous inspirant des documents produits par le Réseau «Sortir du nucléaire» (automne 2008) et par la CNE (juin 2008). Dans les «déchets graphite», c'est par exemple le cas du plutonium 239Pu qui apparaît aux cotés du graphite, utilisé comme ralentisseur de neutrons dans les anciens réacteurs graphite-gaz et on ne sait toujours pas que faire de ces déchets, mal conditionnés; à partir de 1 millionième de gramme, l'absorption de plutonium peut être mortelle. Les déchets graphite peuvent très vite contaminer l'environnement (nappes, sources et rivières) par fuites de gaz chlore radioactif (36Cl) extrêmement mobile, qui rendront l'enfouissement très problématique. Moins prompts à migrer que ceux des déchets graphite, les radionucléides des déchets radifères n'en sont pas moins redoutables en cas de migration dans la nature. La CNE cite, outre le radon, une pléthore de métaux lourds, dont 238U, 232Th, 226Ra, 210Pb, 228Ra, 228Th. Le 226Ra, par exemple, est justement ce radionucléide très toxique issu des résidus miniers du Limousin, qui ont contaminé l'eau des vallées et de la ville de Limoges; et ses descendants les plus toxiques (RESEAU «Sortir du nucléaire», automne 2008), le gaz radon-222, le polonium-218 et le célèbre polonium 210 dont «la toxicité par ingestion est 500 à 2000 fois plus élevée que celle du plutonium pour un même nombre de becquerels déposés au sol (Radioprotection 2001, vo136, n°4, p.40l)». Le rapport de la CNE (juin 2008, voir t.2, p.21) instruit le calcul de la «dose efficace» du 36Cl d'une façon qui n'a pas manqué de nous étonner: elle utilise un coefficient de 9,3.10-10Sv/Bq par ingestion (adulte) et 9,8.10-10Sv/Bq par ingestion (nourrisson); ce qui revient à traiter à peu près le nourrisson en adulte. Pourtant après bien d'autres, le récent travail de la Doctoresse Spix et ses collaborateurs (2008) en Allemagne (voir résumé dans Fernex -2008), indique dans un rayon de 5 km autour de 16 centrales atomiques fonctionnant normalement, une augmentation de 120% des leucémies et de 60% des cancers chez l'enfant âgé de moins de 5 ans. Pour connaître la nocivité de doses certes très faibles mais répétées ou permanentes pendant des années, liées à ces émissions par les centrales nucléaires légalement admises, il ne faut pas répéter les calculs basés sur Hiroshima, comme l'ont calculé les experts, qui notent que la dose était 1.000 fois trop faible pour les cancers. Il serait sage qu'on corrige les notions de risque relatif pour les cancers dus aux rayonnements ionisants internes chroniques, en divisant les doses efficaces par un facteur 1.000 pour l'embryon, le foetus et le petit enfant. Si l'on peut adopter les mêmes règles aux fuites de déchets enfouis, 36Cl par exemple, il faudrait diviser par 1.000 pour les jeunes les doses indiquées par la CNE !!! 5- Etanchéité des enfouissements
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En ce qui concerne les déchets graphite, la CNE (juin 2008) préconise, en raison de la solubilité et de l'extrême mobilité du 36Cl, un milieu sec et accessible par descenderie, à plus de 100 m de profondeur et dans une couche d'argile de l'ordre de 100 m d'épaisseur. Toutefois l'étanchéité sera difficile à garantir contre les maladresses ou mauvaises surprises pouvant survenir; il faut pourtant confiner ce chlore, admet la CNE, pendant plusieurs centaines de milliers d'années, puisque sa période radioactive ou «demi-vie» est de 300.000 ans! Il faudrait que le béton conserve des performances élevées sur une longue durée, écrit la CNE, avec beaucoup d'optimisme puisqu'on ne connaît pas encore de béton résistant à plus de 100 ans de longévité (cette longévité, il est vrai, suffirait peut-être à certains promoteurs). Quant aux déchets radifères (on prévoit des conteneurs, sans «blocage» par un coulis de ciment contrairement aux déchets de graphite), ils pourraient rapidement laisser le radon s'échapper. Certaines zones réserveront peut-être de mauvaises surprises si elles sont retenues, quelle que soit la nature des déchets, aussi bien radifères que graphite: on pense à celle du Haut Pays (DENYS-THOMAS et HARMAND, 2008), qui à l'Est de Bure, entre Gondrecourt-le-Château, Chassey-Beaupré, Cul du Cerf, Grand, vallées de l'Oignon et de la Maldite, c'est-à-dire sources de l'Ornain, domaine karstique, fait l'effet d'un gruyère au travers duquel les circulations d'eau seront difficiles à contrôler: depuis le bois de Trampot au Sud de Grand, jusqu'à la source du Rongeant (5 km au sud de Bure), l'eau à la fluorescéine a parcouru 11,5 cm en moins de 138 heures en traversant du sud-est au nord-ouest le fossé de Gondrecourt! De Gondrecourt vers le nord-est, perte de l'Ornain en direction de la Meuse (Beaudoin, 1990, p.70). Consciente de la difficulté, la CNE suggère déjà d'étudier le «stockage» d'au moins une partie des déchets FA-VL, surtout les graphite (quitte à en augmenter le coût) avec les HA-MA-VL, donc... à Bure. Quant aux déchets radifères, d'après la CNE, ils supporteraient mieux un milieu humide qui piégerait les descendants du gaz radon, éminemment toxique, par un enfouissement en sub-surface sous un recouvrement de terrain saturé en eau et d'une dizaine de mètres d'épaisseur; il nous semble cependant que sous cette modeste épaisseur de terrains argileux remaniés, l'étanchéité du site serait d'autant plus difficile à garantir contre l'érosion, en particulier l'érosion souterraine (par dissolution) en domaine karstique. L'ANDRA fera t-elle mieux que la COGEMA (AREVA), qui a enfoui les déchets miniers radifères du Limousin n'importe où, n'importe comment (FR3, mercredi 10-02-2009, émission de 20h35 à 22h25), contaminant l'eau des campagnes et de la ville de Limoges, et contre laquelle aucune plainte n'a encore abouti? 6- Conclusion
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Références - ASN (Autorité de sûreté nucléaire) (mars 2006): Tchernobyl, ce qu'on a fait depuis 20 ans, p. 36-40 (www.asn.gouv.fr). - BEAUDOIN J.P. (1990): Karsts en Meuse. Centre Départemental de Documentation pédagogique de la Meuse. Conseil Général de la Meuse. 93 p. + planches diapos. - CNE (Commission nationale d'évaluation) (juin 2008): Rapport d'évaluation n°2, 2t. (www.ladocfrancaise.fr) - DENYS-THOMAS Emyline et HARMAND Dominique (2008): Le karst de contact lithostratigraphique et les ressources en eau du plateau du Haut-Pays [à la limite des trois départements: Vosges, Meuse et Haute-Marne, et comprenant Bure, Gondrecourt, Grand, Chassey-Beaupré, le Cul du Cerf]. Bull. Soc. Sci. Nat. Archéol de la Hte-Marne, n°7, p. 18-25 - ERDYN (15-11-2005): Evaluation des moyens à mettre en oeuvre pour la caractérisation du potentiel géothermique de la région de Bure. Rapport de synthèse, GIP, objectif Meuse CL1S, Malakoff, 29p + 11p de graphiques et schémas. (Voir aussi: www.clis-bure.com) - FERNEX M. (15-05-2008): Rechercher l'information sur Tchernobyl, 24p. Intervention à la conférence internationale «Vivre Tchernobyl», organisée par le Conseil régional Rhône-Alpes, Lyon (France) (http://www.lesenfantsdetchernobyl.fr/) - GODINOT A. (30-08-2005): L'alvéole des déchets radioactifs «B» du «Dossier Argile 2005», 2p. - HUVELIN P., MOUROT A. et GODINOT A. (05-04-1997): Les projets d'implantation de laboratoires souterrains par l'ANDRA: existe-t-il des raisons valables de s'y opposer? Exemple du site de la Meuse, 1 p. (suite)
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- HUVELIN P., MOUROT A. et GODINOT A. (22-03-1997): L'enfouissement des déchets radioactifs est-il aussi rassurant que le prétend l'ANDRA ? Exemple du site de la Meuse. Patrimoine 52, Chaumont, 10p. (Voir aussi: site du GSIEN, Gazette nucléaire juillet 1997, n°159-160, p.16-21). - MOUROT A. (09-04-1997): Note pour l'enquête publique sur le projet de laboratoire souterrain (3p.) + Note complémentaire (27-04-1997) (1 p.). - MOUROT A. (02-04-2001): Le radon. Problemes posés à Bure. C.L.1.S., Bar-Ie-Duc. Texte (5p.) + Fig. (12p.) + Annexe explicative (1p.) - MOUROT A. décembre 2002): Bure [la géothermie] et la RégIe Fondamentale de sûreté, C.L.I.S., Bar-le-Duc. 7p. + 6p. d'annexes. - MOUROT A, GODINOT A. et HUVELIN P. (novembre 2006): Négation du potentiel géothermique de Bure (Meuse-Haute-Mame). Contre-vérité d'Etat, posture d'abandon d'élus locaux. [Trois textes sous ce titre: un recto-verso, une synthèse (10 p.) et un texte complet (37 p.), les deux derniers téléchargeables à : www.dissident-media.org/infonucleaire]. - MULLER J. et MOUROT A. (décembre 2001): Failles et séismes dans la région de Bure (Meuse, Haute-Marne), 13p., 1 tabl. (liste des 30 séismes de 1980 à 2001) [voir aussi GODINOT A, Notes de lecture, 5p., février 2002]. - RESEAU «Sortir du nucléaire» (automne 2008): Recherche d'un site de stockage pour les déchets radioactifs «de faible activité à vie longue (FA-VL)». Analyse critique des aspects techniques du dossier envoyé aux élus par l'ANDRA. (http://www.sortirdunucleaire.fr). - SPIX Cl. et al. {2008): Case-control study on childhood cancer in the vicinity of nuclear power plants in Germany 1980-2003. European J. Cancer, 44, pp.275-284. - TCHERTKOFF W. (avril 2006): Le crime de Tchernobyl. Le goulag nucléaire. Actes Sud, 717p. p.17
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