Décret n°2011-73 du 19 janvier 2011
Publics concernés: les
exploitants publics ou privés d’installations mettant en œuvre des
radionucléides.
Le Premier ministre,
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Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu, «Toutefois, ne revêtent pas le caractère d’installations nucléaires de base: a) Les installations mentionnées au 1° qui mettent en œuvre des substances radioactives exclusivement sous forme de minerai d’uranium ou de résidus ou de produits de traitement de ce minerai; b) Les installations d’entreposage ou de stockage de déchets mentionnées aux 2° et 3° qui détiennent des substances radioactives exclusivement sous forme de résidus de traitement de minerai d’uranium, de thorium ou de radium ou de produits de traitement de ces minerais; c) Les installations mentionnées aux 4° et 5° qui détiennent des substances radioactives exclusivement sous forme de minerai d’uranium, de thorium ou de radium ou de résidus ou de produits de traitement de ces minerais.» Art. 2. - Le 3° du B de l’annexe du décret du 11 mai 2007 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes: «3°) Exclusions: La présence de sources radioactives dans les installations mentionnées au dernier alinéa de l’article 2, lorsque ces sources sont exclusivement utilisées pour l’étalonnage, les tests, la détection et les mesures, ne fait pas obstacle à ce que ces installations soient exclues du champ d’application des installations nucléaires de base. Mais ces sources sont prises en compte pour la détermination du coefficient Q. [Qui exprime l'activité totale des radionucléides, NdlR] Les radionucléides contenus dans des substances radioactives dont l’activité massique totale est inférieure à 100 kBq par kilogramme ne sont pris en compte ni dans le calcul du coefficient Q ni pour l’application des seuils mentionnés au 5° de l’article 2. Il en est de même des radionucléides naturels contenus dans des substances radioactives qui ne sont pas ou n’ont jamais été utilisées pour leurs propriétés radioactives, fissiles ou fertiles.» Art. 3. - La ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable, des transports et logement, la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et le ministre auprès de la ministre l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. p.2
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22 novembre 2010
À propos de Morvilliers (site Très faible Activité)
et d’entreposages
Oui, ce sont entre autres des paratonnerres
et des cadavres de singes radioactifs qui vont être transportés
dans les nouveaux bâtiments d’entreposage de déchets FA-VL
(Faiblement Radioactif et à Vie Longue), dans le CSTFA de Morvilliers,
dans l’Aube, près de Soulaines.
Je ne suis pas pro-ANDRA
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Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement http://www.sortirdunucleaire.org/ 1- La contamination radioactive se poursuit à Saint-Maur-des-Fossés (94), silence radio des autorités sur la contamination à Bondoufle (91) A la lecture du dernier bilan de l'IRSN sur
la contamination au tritium à Saint-Maur des Fossés (94)
paru le 1er février, le Réseau "Sortir du nucléaire"
constate que:
Plus d'information et contact
2- Communiqué de presse du 25 janvier 2011
Sur le modèle de ses sous-marins nucléaires,
DCNS (anciennement Direction des Constructions Navales) envisage de développer
une centrale
nucléaire sous-marine de 12.000 tonnes. Présentée
comme "fiable et sûre", elle pourrait suffire à alimenter
une ville de 100.000 à un million d'habitants [Avec ou sans chauffage
électrique... NdlR]. Après la centrale nucléaire flottante
russe, la centrale sous-marine française... Quel sera le prochain
délire de l'industrie nucléaire mondiale?
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ASN: Anomalie
générique concernant le système d'injection de
sécurité des réacteurs 900 MWe
Le 1er février 2011, EDF a déclaré
à l’Autorité de sûreté nucléaire une
anomalie générique relative à la répartition
des débits d’injection de sécurité à haute
pression dans les branches froides du circuit primaire principal des réacteurs
de 900 MWe.
http://www.terra-economica.info/ Ici, même la colère reste polie. Pas de cris, pas de slogans gouailleurs qui viendraient écorcher les parois de la mairie de Wittelsheim (Haut-Rhin). Les habitants évoquent à voix basse leur lassitude, usés de devoir encore parler du «tombeau», de la «poubelle». Soixante-dix printemps bien sonnés, Jean, ancien mineur, a le dos cassé d’avoir soulevé le sel toute sa vie. En ce jour de septembre, il a tout de même tenu à être présent pour attendre les résultats de la Clis, la Commission locale d’information et de surveillance de Stocamine. Cette «énième réunion» doit régler le sort du premier, et sans doute dernier, centre d’enfouissement souterrain de déchets ultimes en France. L’histoire de Stocamine, il ne l’a pas vraiment vu venir. Au début des années 1990, on lui avait parlé d’une solution pour recaser «les petits gars de la mine dans un nouveau boulot», «qu’ils ne soient pas envoyés à l’ANPE comme les collègues des mines du Nord». «On nous a bien dit que c’était des produits toxiques, qu’on allait les enterrer sous nos pieds, mais on nous a promis que tout était sécurisé. J’y ai cru, sans doute aussi parce que j’avais envie d’y croire», ajoute-t-il. Comme Jean, les habitants de Wittelsheim se souviennent encore du slogan, à l’époque de l’ouverture: «Stocamine, un nouveau visage pour la mine». L’idée semble belle: les galeries de l’ancienne mine de potasse Joseph-Else vont servir d’entrepôt aux déchets ultimes, c’est-à-dire l’amiante, le mercure et les résidus électroniques ne pouvant être traités par la technologie. À l’image de ce qui se passe en Allemagne avec les déchets nucléaires. C’est une aubaine pour les élus alsaciens qui cherchent une solution à la fermeture de leurs mines. Alors que le bassin minier Amélie, dont fait partie Joseph-Else, n’emploie plus que 2.000 personnes – contre 12.000 dans les années 1960 –, le projet prévoit la création de 200 postes. «C’était l’époque où l’on voyait les mines fermer les unes après les autres. On attendait notre tour. Quand l’idée Stocamine s’est pointée, c’est vrai que, nous, les mineurs, on a eu de l’espoir. On s’est dit qu’on n’était pas finis», confie Jean-Pierre Hecht, représentant du personnel de Stocamine. En février 1999, après près de dix ans de réunions publiques et de commissions d’experts, Stocamine ouvre finalement ses portes. Aux habitants et aux associations écologistes locales qui s’inquiètent, les dirigeants martèlent que «les déchets peuvent être remontés à tout moment». «On a tous avalé l’idée d’un possible déstockage. C’est comme cela que le projet est passé», raconte encore Jean-Pierre Hecht. Mais le 10 septembre 2002, le site «totalement sécurisé» prend feu. (suite) |
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Mineurs au casse-pipe Quelques jours auparavant, pour faire face aux pertes financières de l’entreprise, l’ancien pédégé Patrice Dadaux a accepté d’enterrer 472 grands sacs étanches – baptisés «big bags» – provenant de produits phytosanitaires. À l’intérieur: un mélange d’amiante, d’engrais, de soufre, des matières interdites et hautement inflammables. Les conducteurs de poids lourds qui transportent la marchandise évoquent alors une «odeur pestilentielle» et un liquide «multicolore» s’écoulant de sachets supposés hermétiques. Les sacs affichent une température de dix degrés plus élevée que la température extérieure. Les syndicats donnent l’alerte, demandent des analyses, mais la direction ordonne le stockage à 500 mètres sous terre. Les déchets interdits vont alors «fermenter» plusieurs jours. Jusqu’à l’incendie. Les mineurs présents sur les lieux aident les secours et sont dangereusement exposés. «C’est grave. Ils les ont envoyés au casse-pipe avec de simples blousons de mineurs. Sans protection. Seuls les pompiers disposaient d’un équipement spécial», explique l’un de leurs avocats, André Chamy. Il faudra deux mois et dix jours pour éteindre définitivement le brasier. Depuis l’incendie, plusieurs d’entre eux souffrent de démangeaisons et de difficultés respiratoires. L’information judiciaire ouverte pour déterminer les causes du sinistre a conduit à la mise en examen de Stocamine et de son ancien pédégé. Et 74 mineurs ont obtenu réparation pour avoir été exposés aux fumées toxiques. En septembre 2003, l’entreprise cessait officiellement son activité. Amendement en catimini
Scénario catastrophe
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Mine de ASSE L’ALLEMAGNE DÉSTOCKE 126.000 BARILS www.terra-economica.info Le rédacteur :Aude Rouaux En inaugurant le stockage des déchets nucléaires dans une mine de sel il y a quarante ans, l’Allemagne faisait figure d’avant-gardiste. Entre 1967 et 1978, 126.000 barils de déchets nucléaires sont enfouis dans l’ancienne mine désaffectée d’Asse, au centre du pays. Ils devaient y séjourner ad vitam æternam. Mais trente ans plus tard, Asse s’est transformée en catastrophe écologique: la mine est trouée, 12 m3 d’eau ruissellent chaque jour sur ses parois, les galeries s’effondrent, les conteneurs sont rouillés. La saumure, qui stagne au fond, pourrait être dix fois plus radioactive que la norme. Comme en France, les écologistes clament que la nappe phréatique sera contaminée d’ici peu rendant la région inhabitable. Face à la gravité de la situation, l’Office fédéral en charge de la gestion du site a tranché en début d’année: la mine doit être évacuée. Cette opération inédite, très complexe, pourrait coûter 2 à 3milliards € à l’Etat et devrait être financée grâce à une «taxe nucléaire». L’Allemagne deviendrait ainsi le premier pays au monde à déstocker ses déchets souterrains. Décision n° 2010-DC-0187 du 6
juillet 2010 de l’Autorité de sûreté nucléaire
autorisant Electricité de France à procéder à
la mise en service industrielle de l’installation de traitement du sodium,
dénommée TNA et de l’ensemble des circuits nécessaires
à son fonctionnement, implantée dans l’installation nucléaire
de base n°91, dénommée centrale nucléaire à
neutrons rapides de 1200 MWe de Creys-Malville, dite Superphénix
et à procéder à la mise en service de l’entreposage
de blocs de béton sodés, implanté dans le périmètre
de l’installation nucléaire de base n°141, elle-même dénommée
atelier pour l’évacuation du combustible de la centrale nucléaire
de Creys-Malville (APEC), situées sur le territoire de la commune
de Creys-Meypieu (Isère)
Fait à Paris, le 6 juillet 2010.
D’UN AGRONOME ENGAGE "Recette de la tarte aux cerises" Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agroalimentaire. Bon appétit! Histoire de la Pâte
Histoire de la Crème
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- émulsifiants: alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496), - conservateurs: acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284), - composés azotés chimiques: urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803), - agents liants: stéarate de sodium - colorants: F131 ou F142 - et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium. * Les huiles, quant à elles, ont été: - extraites par des solvants comme l'acétone, puis raffinées par action de l'acide sulfurique, puis lavage à chaud, neutralisées à la lessive de soude, - décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc. Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine. La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400). Histoire des Cerises
Ce texte, consacré à "la tarte
aux cerises de supermarché" a été rédigé
par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à
l'INRA, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord.
Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra,
pour la première fois, que les sols cultivés à grand
renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement...
morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à
savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par
les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et
à l'érosion des sols. Membre de la Société
américaine de microbiologie - en France, il n' y a plus aucune chaire
de microbiologie des sols, y compris à l'INRA! - Claude Bourguignon
a créé avec sa femme le Laboratoire d'analyse microbiologique
des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs
à retrouver la fertilité de leurs sols.
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