BRUXELLES - Les Européens ont trouvé un compromis sur les modalités pour tester la résistance des centrales de l'UE aux accidents et aux catastrophes, mais l'Allemagne, l'Autriche et la Commission européenne ont réservé leur décision finale jusqu'à mercredi, a-t-on appris de source diplomatique à Bruxelles. Le compromis dissocie la sûreté des centrales face à des risques de catastrophe ou d'accident et leur sécurité face à des actes terroristes ou des sabotages, a-t-on précisé. Les critères des tests de résistance devaient être arrêtés jeudi lors d'une réunion à Bruxelles du groupe des autorités de régulations dans le domaine de la sûreté nucléaire (Ensreg). Mais les discussions ont achoppé sur l'exigence du commissaire à l'Energie, Günther Oettinger de prendre en compte les facteurs humains, les défaillances, les actions terroristes, les attaques informatiques et les accidents d'avions. M. Oettinger a quitté les négociations jeudi et a annoncé leur échec dans un communiqué. Elles se sont néanmoins poursuivies vendredi avec le bras droit de M. Oettinger, le directeur général de l'Energie, et se sont conclues avec une formule de compromis pour laquelle la Commission et les régulateurs allemand et autrichien ont réservé leur décision jusqu'à mercredi, a-t-on précisé. Un grand progrès a été fait, a déclaré à l'AFP la porte-parole du commissaire Oettinger, Marlène Holzner. Elle s'est refusée à tout autre commentaire. |
Le compromis prévoit des tests de sûreté très poussés pour vérifier la résistance des centrales nucléaires de l'UE à des catastrophes naturelles, comme les séismes et les inondations, ainsi que les conséquences de tout type d'accident d'origine humaine ou naturelles, a-t-on indiqué de source diplomatique. Ces critères, approuvés par l'Ensreg, ont été élaborés par l'Association des responsables d'autorités de sûreté nucléaire d'Europe de l'Ouest (Wenra) dont sont membres les 14 pays de l'UE qui ont opté pour l'énergie nucléaire. L'Italie et la Suède qui ont abandonné le nucléaire sont membres de ce club. Mais les régulateurs ont souligné n'avoir aucune compétence pour les questions liées à la sécurité contre le terrorisme. Le compromis propose donc la constitution d'un groupe de travail composé par des experts des Etats et des représentants de la Commission dont le format, le mandat et les méthodes de travail doivent encore être arrêtés pour arrêter des propositions de tests. Cette solution permet de prendre en compte les demandes de M. Oettinger, a-t-on souligné. Le commissaire, parti à Berlin, n'a pas fait de commentaires. Un test de résistance allégé ne portera pas ma signature, avait-t-il jusqu'à présent clamé. Si ces propositions sont approuvées, les premiers tests de résistance sur la sûreté des 143 réacteurs et des installations nucléaires de l'UE à des catastrophes naturelles pourront commencer dès le 1er juin, a-t-on assuré de source diplomatique. p.13a
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Le risque inondation des centrales nucléaires françaises:
16 sites sur 19 sont concernés!
(Retour sur les Gazettes 179/180 – 181/182)
A-t-on vraiment appliqué ce que l’IPSN avait préconisé
en 2000? Cela reste à démontrer
Commentaire Je vous rappelle que depuis 1976 la Gazette a publié de nombreux dossiers officiels et une analyse du sujet. En particulier j’ai été rechercher le dossier «Blayais» et la présentation des risques d’inondation sur les 19 sites de centrales. Extrait de la Gazette
179/180
A ce moment-là: - Le réacteur est arrêté, mais il reste nécessaire d'évacuer la puissance résiduelle du coeur du réacteur due aux désintégrations radioactives. La puissance à évacuer est de l'ordre de 25 MW et le refroidissement est assuré par les générateurs de vapeur (GV), alimentés en eau par le circuit d'alimentation de secours des GV (ASG) comme il est normal quand un réacteur est arrêté; le circuit ASG comporte une réserve d'eau de 625 m3, deux motopompes et une turbopompe (une seule pompe suffit pour assurer le débit de refroidissement nécessaire). - L'alimentation électrique nécessaire au fonctionnement des matériels de la centrale est assurée par le réseau 400 kV, le réseau auxiliaire 225 kV n'est pas disponible. - La voie A du circuit d'eau brute secouru (SEC) est indisponible les moteurs des 2 pompes de cette voie étant noyés; les 2 pompes de la voie B sont disponibles (1 pompe suffit pour assurer les fonctions de ce circuit qui permet en particulier de refroidir les joints des pompes primaires mais aussi le circuit de refroidissement à l'arrêt (RRA) quand celui-ci est utilisé; - Les pompes du circuit d'injection de sécurité à basse pression (RIS) et les pompes du circuit d'aspersion de l'enceinte (EAS), utilisés en particulier en cas de brèche du circuit primaire pour refroidir le coeur du réacteur et évacuer la puissance dégagée dans l'enceinte de confinement, sont noyées et donc indisponibles, le fond du bâtiment du combustible où se trouvent ces pompes étant noyés sous 1,5 mètres d'eau; La conduite du réacteur consiste alors à dépressuriser et à refroidir le circuit primaire pour le mettre dans des conditions permettant, le cas échéant, la connexion au RRA, soit une température inférieure à 1.770°C et une pression inférieure à 32 bars. Ces conditions seront atteintes aux environs de 11 h, alors que la puissance résiduelle est encore de l'ordre de 20MW. (suite)
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suite:
La période la plus critique de l'incident a donc duré plusieurs heures. Pendant cette période on pouvait envisager 2 voies d'aggravation importante de la situation: 1- La défaillance de la voie B du circuit SEC. Une telle défaillance aurait diminué les moyens de refroidissement des joints des pompes primaires, mais l'injection aux joints de ces pompes par le circuit de contrôle volumétrique et chimique (RCV) restait suffisante pour assurer le refroidissement. Il faut imaginer une défaillance supplémentaire du réseau 400 kV pour obtenir une situation conduisant rapidement à la dégradation du coeur du réacteur (la défaillance du 400 kV entraînerait la perte de la ventilation des pompes du circuit RCV et leur mi-e hors d'usage; il en résulterait un risque d'apparition d'une brèche du circuit primaire au niveau des joints des pompes primaires.) 2- La défaillance complète du refroidissement par le circuit ASG; dans ce cas, un refroidissement correct du coeur aurait pu être assuré pendant au moins une dizaine d'heures par l'ouverture des soupapes de sécurité du circuit primaire et l'introduction d'eau dans ce circuit par le circuit d'injection de sécurité haute pression (pompes RCV) (le délai de 10h résulte de la capacité de la bâche alimentant le circuit). Au 5 janvier 2000, la tranche est toujours refroidie par les GV alimentés par le circuit ASG. En cas de défaillance de ce circuit, la connexion au circuit RRA est possible et le circuit SEC a 2 voies disponibles, même si une seule pompe est disponible sur la voie A. Un programme de requalification des fonctions du circuit RIS et de l'EAS est en cours, mais ceci nécessitera plusieurs semaines. Commentaire de l'époque
Dans la prochaine Gazette, je ferai une
analyse plus complète de cet accident, soldé par... beaucoup
de chance, ainsi que sur les problèmes de Civaux. Il y a maintenant
la future grande marée qui risque de prolonger l'arrêt.
p.13b
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Extrait de la Gazette
181/182
Extraits du rapport IPSN du 17 janvier 2000
5.3.1.1. Protection du site 5.3.1.1.1. Système d’alerte
5.3.1.1.2. Digue
5.3.1.3. Impact sur les systèmes
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5.3.1.4. Impact sur la conduite L’évaluation détaillée de la conduite adoptée pour les tranches 1 et 2 durant la nuit du 27 décembre 1999 pourrait fournir des enseignements précieux sur la gestion de la crise par les opérateurs et les équipes de crise aux niveaux local et national. Aussi, l’IPSN va procéder au dépouillement des données informatisées du système d’acquisition de données (KIT/KPS) qui permet de disposer en temps réel, au centre technique de crise de l’IPSN, d’informations concernant l’état de l’installation et des systèmes de sûreté. 5.3.2. Cas des autres sites
5.4. AUTRES ENSEIGNEMENTS
6. CONCLUSION
p.14
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La fameuse digue de la centrale du Blayais (Bella Belbeoch en février 2000) Toutes les photos du site sur lesquelles on
voit les transformateurs haute tension ont, en fait, été
prises non en front de Gironde mais à l'opposé, côté
entrée du site. Peu de photos montrent réellement la "digue"
en front de Gironde.
En clair, cela a rehaussé la plate-forme de 70 centimètres seulement côté Gironde et de 25 cm sur les côtés. On a vu le résultat lors de la tempête du 27 décembre dernier où des vagues sont passées par dessus cette "digue", inondant le site. D'après EDF, 90.000 m3 d'eau (90 millions de litres!) ont dû être pompés (et rejetés dans la Gironde). La masse d'eau infiltrée dans les galeries souterraines indiquées sur le schéma a conduit à la perte de matériels et circuits indispensables à la sûreté (perte totale des pompes d'injection de sécurité et d'aspersion de l'enceinte et perte partielle des pompes d'eau brute secourue). C'est un incident très grave qui aurait pu dégénérer en accident par défaut de refroidissement du coeur. [1] www.ipsn.frRapport sur l'inondation du site du Blayais survenue le 27 décembre 1999, IPSN, 17 janvier 2000 (12p. pdf). [2] NGF = nivellement général de la France. L'altitude zéro est définie par le plan d'eau à Marseille. Les altitudes sont données par rapport à ce plan pris pour référence. On a alors une altitude exprimée en mètres NGF. EXTRAIT du RAPPORT VD1 de Golfech 2 La protection contre les inondations externes
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- Dégradation d’un ouvrage de protection ou de canalisation des eaux: non envisagé - Rupture de circuits ou d’équipements: non envisagé - Intumescence (variation brutale de flux): non envisagé - Pluies brèves de très fortes intensités: non envisagé - Pluies régulières et continues: non envisagé - Remontée par nappe phréatique: non envisagé - Influence du vent sur la surface d’un fleuve ou d’un canal: non envisagé - Évaluer et éviter suite à un REX * Débordement d’un cours d’eau Bien que basée à la conception sur des hypothèses apparemment hautes, la CMS a fait l’objet de réévaluation. À l’amont du site, elle a été fixée à 62,09 m NGF pour un débit porté à 10.970 m3/s + 15% = 12.615 m3/s ce qui représente 61,15 m NGF pour l’îlot nucléaire. Une marge supplémentaire a été ajoutée d’où une CMS de 62,29 m NGF à l’amont du site ce qui représente 61,35 m NGF pour l’îlot nucléaire. * Remontée de la nappe phréatique Les études menées à la conception n’avaient pas pris en compte le phénomène. La montée de la nappe peut atteindre la cote de 59,30 m NGF et si on prend en compte le tassement des bâtiments l’écart qui est de 2,95 m avec la plate-forme se réduit à 2,82 m. Or avec 2,95 m il y a contact de la nappe: * direct entre les ouvrages de l’îlot nucléaire en infrastructure, * indirect par cheminement au travers d’ouvrages du site. En conséquence des dispositions complémentaires vont être mises en place. Pour 2007: mise en place d’une protection volumique pour éviter les infiltrations dues à la conception au niveau des trémies, des passages de câbles, tous équipements présents dans les infrastructures Pour 2005: modification des consignes de conduite en situation accidentelles Pour 2005: modification de l’organisation de crise, prévoir 80 personnes que l’on fait venir sur le site dès qu’une inondation est annoncée. Dès que possible mais probablement pas avant 2005: règle de conduite gérant l’inondation, en particulier moyens de pompages supplémentaires. COMMENTAIRE
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Extrait de la Visite Décennale 1 de Golfech2- 2004 À propos des séismes «En mai 2001, la DGSNR a adopté
la nouvelle règle fondamentale de sûreté n°2001-01
relative à la détermination du risque sismique pour les installations
nucléaires de base.» (rapport 2002 page 297).
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A Golfech «la tenue de la cheminée au séisme est garantie. Cependant pour les vents les plus forts pris en compte pour la conception des réacteurs, la résistance de ces cheminées ne l’est pas » A Golfech, cette réparation sera effectuée en 2004. - Ponts de manutention Un défaut de résistance au séisme a été déclaré en 2002 pour les réacteurs du palier 1.300 dont Golfech. Les équipements incriminés doivent être renforcés. Cependant «les ponts de conception Vevey seront renforcés au prochain arrêt des réacteurs affectés et, en tout état de cause, avant fin octobre 2004, sauf pour Penly 1 et Golfech 1 situés dans des zones peu sismiques, qui devront être traités avant fin juin 2005.» Cette réparation a été effectuée à la VD1 de Golfech 2. COMMENTAIRE
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IX - SEISMES De nombreuses interrogations se sont fait jour
à propos de la tenue au séisme des réacteurs du palier
CP0 et de Fessenheim en particulier.
L’ASN dans son rapport 2009 souligne:
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Les réévaluations sismiques Dans le cadre des réexamens de sûreté en cours (voir point 2.2.3), la réévaluation sismique consiste notamment à actualiser le niveau de séisme à prendre en compte en appliquant la RFS 2001-01. Pour le réexamen de sûreté associé aux troisièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe, l’ASN a demandé à EDF d’étudier le dimensionnement au séisme des bâtiments électriques des réacteurs du palier CPY et d’analyser le risque d’agression des bâtiments électriques par la salle des machines. Pour les réacteurs du palier CP0, l’ASN a demandé à EDF d’étudier le dimensionnement au séisme des bâtiments de l’îlot nucléaire et des salles des machines. Les études ont conduit à définir des modifications de renforcement de matériels ou de structures, dont la mise en œuvre a débuté en 2009 à l’occasion des visites décennales du réacteur 1 du Tricastin et du réacteur 1 de Fessenheim. Les conclusions de ces études et les modifications identifiées par EDF ont été examinées lors de la réunion du GPR du 20 novembre 2008 dédiée à la clôture du réexamen de sûreté associé aux troisièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe. » (...) Rapport ASN 2009: page 401
Les règles de conception
p.17
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Février 2002
CHUTE D’AVION Le numéro 142 de Contrôle,
le magazine de l'ASN, paru début septembre 2001, traite de l'ensemble
des risques externes (séismes, inondations, incendies d'origine
externe, etc.) et compte un article consacré à la protection
des centrales nucléaires contre les chutes d'avions.
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* Aviation commerciale (avions de masse supérieure à 5,7 tonnes): la probabilité annuelle d'impact pour un site potentiel quelconque est généralement inférieure à 10-8 (à comparer à quelques 10-7). Le standard n'est donc pas dimensionné au chargement correspondant. * Aviation militaire: la probabilité annuelle d'impact sur une tranche est, en moyenne, de l'ordre de 10-7, c'est-à-dire de l'ordre de grandeur du critère. Il a été choisi de ne pas retenir le chargement correspondant pour le standard et de ne choisir que des sites suffisamment éloignés des aéroports militaires. * Aviation générale (avions de masse inférieure à 5,7 tonnes): la probabilité annuelle d'impact sur une tranche est de l'ordre de 10-6; le chargement correspondant est donc retenu pour le standard. Deux avions de l'aviation générale ont été retenus (conformément à la RFS): * le CESSNA 210 (monomoteur à hélice), considéré sous deux aspects: "projectile mou de 1,5 tonnes avec une surface d'impact de 4 m2, le moteur constituant un projectile dur de 0,2 tonne avec une surface d'impact de 0,5 m2 ; * le LEAR JET 23 (biréacteur), "projectile mou de 5,7 tonnes avec une surface d'impact de 12 m2. La distinction entre "projectile mou" et "projectile dur" résulte du fait que les effets sur les structures sont de natures totalement différentes, à savoir respectivement l'ébranlement général du bâtiment et la perforation de la partie de structure impactée. En pratique, l'effet d'ébranlement est couvert par celui du séisme. Les bâtiments sensibles sont calculés pour résister sans dommage à ces impacts. Le chargement pris en compte est représenté par une force en fonction du temps uniformément répartie sur la surface d'impact. La vitesse d'impact est de 360 km/h, et l'on considère plusieurs angles de chute de l'avion. Les hypothèses utilisées dans les calculs sont sévères (limitation de la déformation en traction des aciers à 0,8% et en compression du béton à 0,35%), ce qui dégage des marges importantes vis-à-vis de la ruine. Concrètement, pour le palier 900 MWe, ces règles conduisent au dimensionnement aux chutes d'avion (CESSNA et LEAR JET, ou CESSNA seul selon les cas) des bâtiments réacteurs, bâtiments électriques, stations de pompage, réservoir ASG et sa casemate, parties basses du BAN et du BK , local RRI-REA... Pour les autres paliers, les bâtiments équivalents sont également calculés à ces chargements. À noter que pour éviter d'avoir à calculer certains bâtiments, il est retenu de séparer suffisamment les matériels (et donc les bâtiments) des deux voies redondantes pour éviter le mode commun "chute d'avion". C'est notamment le cas des diesels voies A et B pour les paliers 1.300 MW et N4. A noter enfin que, au-delà du calcul de résistance des structures-mêmes des bâtiments, des dispositions constructives sont prises au niveau des toitures pour éviter l'entrée du kérosène dans les locaux par les bouches d'aération, en cas de chute d'avion, et ainsi éviter les risques d'incendie qui pourraient en résulter à l'intérieur des bâtiments. Voir également: Modélisation numérique du comportement dynamique de structures sous impact sévère (pdf 200 pages) tel.archives-ouvertes.fr, ADIT, mai 2011, resosol) p.18
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Mesures d'exploitation vis-à-vis des chutes d'avion Réglementation
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Retour d'expérience Les constats effectués mettent en évidence la difficulté pour le personnel chargé de la protection du site: - d'identifier avec ses jumelles l'engin incriminé, surtout lorsqu'il s'agit d'avions militaires (du fait de leur vitesse); - de s'assurer de la réalité de l'infraction (survol du site proprement dit et hauteur inférieure à celle autorisée). * Pour autant, plusieurs années de constats permettent de tirer le bilan global suivant: * 80% des sites ne sont jamais ou pratiquement jamais survolés (~1 survol/an); *20% des sites le sont un peu plus (~5 survols/an); * seulement 2 sites l'ont été beaucoup: Fessenheim, par des avions militaires, du fait de la base de l'OTAN à Bremgarten en Allemagne, qui est aujourd'hui fermée: ce site est maintenant dans le groupe des sites peu survolés; Gravelines, par des avions civils en phase d'atterrissage à l'aéroport de Calais: les actions engagées par le site auprès de la préfecture et de la DRIRE ont abouti à une diminution très significative des survols, ramenant le site dans le groupe des sites peu survolés. Les survols sont pour l'essentiel imputables à l'aviation militaire et à l'aviation générale, puis à un degré bien moindre à l'aviation civile, et à des hélicoptères, ULM, ailes volantes, planeurs, montgolfières... En tout état de cause, les survols constatés ne remettent pas en cause la sûreté des installations car, vu leur très faible nombre annuel et les probabilités d'accidents par vol, ils ne modifient pas de façon significative les probabilités d'atteinte des fonctions de sûreté et donc ne conduisent pas à un accroissement significatif du risque. Cependant, et autant voire plus pour des raisons de sécurité que de sûreté, les sites ont pour consigne de faire le nécessaire auprès des organismes concernés et des autorités compétentes pour faire appliquer la réglementation, et donc faire cesser les survols des sites. ASG: Alimentation en eau des générateurs de vapeur BAN: Bâtiment des Auxiliaires Nucléaires BK: Bâtiment Combustible RRI: Circuit Refroidissement Intermédiaire REA: Circuit d'Apport en Bore p.19
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