CONTROVERSES NUCLEAIRES !
ACTUALITE INTERNATIONALE

Introduction "FAIBLES DOSES"
Remarques préliminaires après échange de courriels (M. Sené, P. Froidevaux, P. Cretton et J.Maudoux)
    Informer et de faire transmettre des informations sur des sujets délicats (et dieu sait si celui des radiations l'est) est indispensable. Il faut juste faire attention à ne pas vouloir transmettre du pseudo-sensationnel juste parce que ça "nous" arrange. Le document ci-dessous est juste (et connu depuis longtemps...), même si le dépôt d'énergie dans les cellules manque encore de clarification scientifique, car la radiobiologie est un sujet difficile qui manque de financement.
    En l'occurence, il ne s'agit donc pas d'un "scoop" scientifique mais il y a  malheureusement un problème DE "politique" car il y manque l'indispensable : une VERITABLE définition des (et une réflexion sur les) faibles doses, et c'est un euphémisme de dire que les "nucléocrates" ne nous aident pas beaucoup! Une faible dose NE SIGNIFIE PAS une faible énergie pour un rayonnement, mais un faible débit! Et retour à la case départ: quels sont les effets des faibles doses, on n'en sait rien! Et ce ne sont pas des électrons à 3 eV qui vont nous le dire, vu que les expériences citées ont été faites à TRES HAUTES DOSES d'électrons à faible énergie!
    Donc prudence pour ne pas discréditer un point important du problème: il faut limiter autant que possible l'exposition aux radiations et cela même dans le cadre diagnostique ou thérapeutique. Et là, on débouche à nouveau sur un problème "politique" car, sans parler de manipulation du public voire de complot, les moyens à disposition ne permettent PAS un maximum d'efforts...
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    Sur base d'une approche épidémiologique, les "faibles doses" sont plutôt prises en dessous de 100 mGy. Ceci dit, des effets sont directement discernables en radiobiologie et en microdosimétrie pour des doses bien plus faibles...
    Dans la littérature (française surtout?), on entend souvent parler d'hormesis mais la stimulation des enzymes ne permet pas une meilleure réparation de l'ADN (si les deux brins de l' ADN sont atteints, il n'y a plus de modèle facile à imiter, et c'est là le problème). De même, personne ne nie les défenses de la cellule (apoptose, etc) mais elles peuvent être bypassées par d'autres mutations spécifiques... L'idée de seuil semble donc criticable.
    Si on regarde la tendance historique, elle a toujours été vers une diminution de ce qui semblait acceptable auparavant...
    Ceci dit, le débit de dose peut aussi jouer un rôle. De même que le fait de fumer, l'exposition aux UV, à l'arsenic, certaines hormones, sans compter les effets des radiations autres que les cancers et autres domaines pour lesquels il n'y a presque plus de budgets: vie intra-utérine (déficience mentale, etc), effets génétiques, etc.
    Enfin, la notion de "médicalement" bon est discutable: en Belgique, l'exposition d'origine médicale, pour le Belge moyen, vient de dépasser la dose due au radon! Et le fait de prescrire des scanners à tour de bras (y compris à des enfants) n'est pas une très bonne idée...
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    Le problème des faibles doses est lié à la chronicité de l'atteinte; la nocivité des corps intervient aussi. Cet article confirme les  effets du tritium ou du carbone 14 qui sont des beta mous ou de faible énergie mais qui vont jusqu'à l'ADN car ce sont des constituants de notre corps.
    Ce que l'on a constaté également c'est la mémoire des cellules non touchées mais proches.
    Le phénomène à faible fluence mais sans arrêt est mal compris et c'est cela le problème des faibles doses...