Par Rédacteur
en chef
Publié le 1er juillet 2008, dernière mise à jour le 1er juillet 2008. Au début février
1977, mon premier mois comme commandant de l'USS Seahorse, nous naviguions
au sud de la Sicile lorsque nous avons reçu un message du commandant
du 8è groupe de sous-marins (CSG-8), l'amiral commandant les sous-marins
en Méditerranée basé à Naples. Il nous donnait
l'ordre de rejoindre la Méditerranée occidentale, dans le
voisinage de Gibraltar. Là, nous devions intercepter et pister discrètement
un sous-marin soviétique appartenant à la flotte du Nord.
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Environ 6 heures avant
l'heure estimée de son arrivée, le sonar a signalé
entendre de la cavitation comprimée, généralement
associée aux sous-marins soviétiques et nous avons commencé
à détecter certaines des fréquences typiques de la
classe Victor. Au bout d'environ une demi-heure, nous avions établi
une route précise pour le Victor et avons commencé à
manœuvrer pour nous rapprocher du contact et établir la distance.
Après quelques changements de route de part et d'autre de l'azimut
du contact, nous avions suffisamment d'informations pour établir
la distance à 7.200 m, soit 4 miles nautiques. Le sonar a pu compter
le nombre de tours de ses hélices qui lui donnait une vitesse de
12 nœuds. La seule inconnue concernant le contact était son immersion
et, pour réduire le risque de collision, il était important
que nous naviguions à une immersion différente de la sienne.
Après des années de surveillance des sous-marins soviétiques,
nous étions assez certains que son immersion pendant ce transit
était de 100 ou 150 m. J'ai donc ordonné à l'officier
de quart de naviguer à 200 m, sous son immersion maximale attendue.
Cette question de la séparation en immersion resterait un facteur
inconnu pendant le reste du pistage du Victor.
Une fois que nous avons établi sa route et que nous l'avons suivi à 5.000 m sur son arrière bâbord, nous sommes venus à l'immersion périscopique pour rendre compte par radio au CSG-8 que nous avions le contact et indiquer la route et la vitesse du Victor. Peu de temps après que nous soyons revenu à 200 m, le Victor a ralenti et manœuvré pour rechercher des contacts, puis est remonté vers la surface. Les informations du renseignement ont indiqué que c'était une période normale de communication pour les sous-marins soviétiques en Méditerranée. Les messages suivants reçus de CSG-8 indiquaient que les autres sous-marins naviguant près de notre route prévue avaient été alertés et avaient nettoyé la zone de façon à ce que nous n'ayons pas à nous inquiéter des interférences sous-marines. Nous sommes restés avec le Victor pendant environ 10 jours pendant qu'il passait en Méditerranée orientale. Il a maintenu un contact lointain avec le groupe du porte-avions pendant quelques jours. Il a ensuite rompu et s'est dirigé vers le groupe soviétique de soutien de surface pour un ravitaillement. Nous sommes rentrés à Naples pour une escale programmée. Par Hank McKinney Référence: PineandLakes (Etats-Unis) |